Préface Du Misanthrope

par des leçons agréables,​ ​reprend les défauts des hommes.​ » Molière La critique des mœurs individuelles et sociales est une source d’inspiration essentielle dans la comédie telle que la définit Molière quand il écrit dans la ​Préface du ​Tartuffe​ 1664 ​: « S i l’emploi de la comédie est de corriger les hommes, je ne vois pas pour quelle raison il y en aura de de privilégiés. ….Nous avo vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction… .​ »​L’auteur

qui le distingue notamment du drame romantique qui lui est ultérieur; voilà en partie pourquoi Roméo et Juliette de Shakespeare a parfois été considérée, d’une part comme un précurseur du drame romantique (Hugo fut le premier à l’affirmer dans sa Préface à Cromwell), d’autre part comme une tragédie aux frontières de la comédie –puisque, si son dénouement est marqué par la mort des amants, celle-ci tient davantage de la malchance et des malentendus que du destin inéluctable. C’est d’ailleurs pourquoi

S’opposant à la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673): Les Précieuses ridicules (1664) Le Misanthrope (1666) L’Avare (1668) Le Bourgeois Gentilhomme (1670) Les Femmes savantes (1672) Le Malade imaginaire La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière, il s’agit de « corriger

voire un anti héros : Georges Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant apparaît comme un être cynique, sans scrupules, malgré une ascension sociale fulgurante. Des Esseintes, personnage de Huysmans est un être hors du monde et du temps, réactionnaire et misanthrope et il semble bien difficile qu’un lecteur l’admire ou s’indentifie à lui. M. Leiris, dans son roman autobiographique L’Age d’homme, propose de son personnage, dès les premières pages, un portrait négatif : « Je viens d’avoir trente-quatre ans,

vie avec si étonnante abondance[10]. » Autrement dit, Reclus plaide pour une économie rationnelle et solidaire. Une considération quasi cartésienne sur les hommes « maîtres désormais de l’espace et du temps » qui l’éloigne des raisonnements misanthropes ou réducteurs de l’écologie de son temps. Il ne se réfère d’ailleurs pas à celle-ci, créée en 1866 par le savant Ernst Haeckel (1834-1919) et dans laquelle il voit une forme de social-darwinisme. Lorsqu’il décrit la « destruction et [la] restruction »

Dans la Préface de son Dictionnaire philosophique portatif, Voltaire écrit : "les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur semble défectueux, et fortifient par leurs réflexions ce qui leur parait faible[1]." Que pensez-vous de cette affirmation ? Quelles sont les relations entre auteur et lecteur ? => Voltaire suppose que le lecteur ne soit pas passif. Intégration du lecteur

Mendelssohn, par exemple (Qu’est ce que s’orienter dans la pensée ?) des amis, des alliés de Kant (même si ce sont à ses yeux de bien lourds et encombrants amis et qu’il lui arrive de lorgner avec envie vers l’esprit de son adversaire Jacobi ; voir la préface de Philonenko aux éd. Vrin). Il n’est pas inutile peut-être, ni inintéressant d’essayer de saisir le sens de la critique de Kant. Nous savons déjà qu’elle est une opération qui consiste en un sens à se séparer de ses amis tout en restant de leur

culturelle : principaux extraits de la Préface de Cromwell (1827) de Victor Hugo, Vocabulaire du théâtre : vocabulaire critique et outils spécifiques. Lectures analytiques a)L'exposition : La tirade du Nez (I, 4, v. 311-365), Une tirade comique, l’ « humeur bataillarde », la double énonciation et la raison d’être de ce morceau de bravoure. b)Le nœud : La tirade des « Non, merci ! » (II, 8, v. 965-1005), Cyrano « moraliste classique », à la manière du Misanthrope de Molière ? La scène du baiser

des éléments sérieux : c’est ce qui fait la caractéristique de l’art médiéval. A cause de cette spontanéité, le théâtre médiéval mêle la danse et le chant au dialogue. 3- Le théâtre classique 1. L’élaboration de règles Racine écrit dans la préface de Bérénice : « La principale règle est de plaire et de toucher ; toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Le théâtre du XVIIème siècle se donne des règles en réfléchissant sur les pièces antiques : ‘Qu’en un lieu qu’en

Table des matières d’une mise en scène PRÉFACE CHAPITRE PREMIER Le succès n'est pas la mesure de la valeur intrinsèque d'une oeuvre dramatique.--Les variations de l'art correspondent aux variations de l'esprit. CHAPITRE II La valeur d'une pièce ne dépend pas de son effet représentatif.--Ce n'est pas l'effet représentatif qui a assuré la renommée du théâtre des Grecs, non plus que des théâtres étrangers et de notre théâtre classique. CHAPITRE III De l'effet représentatif idéal dans un esprit cultivé