Préjugé Finaliste Spinoza

précèdent l'exercice du jugement. En effet, « préjugé » provient du latin « praejudicare », « prae » pour « pré » et « judicare » pour « juger ». Les hommes se contentent de les recevoir et de rendre leurs pensées extérieures. On a remarqué que le préjugé apporte une dispersion intellectuelle (à definir) chez l'individu porteur de ces pensées. De manière générale, on pencherait plus vers la certitude que les préjugés exercent une influence néfaste sur la pensée

I-Peut-on penser sans préjugés ? Contradictions du sujet : En passant toutes nos opinions au crible de la raison, nous pouvons nous dépendre de nos préjugés et atteindre la vérité. Nos préjugés sont ancrés en nous si fortement et depuis si longtemps qu’aucun raisonnement ne pourrait en venir à bout. THESE – La philo est un outil pour nous libérer des opinions. C’est une critique de la réalité. C’est un usage méthodique de la raison. Philosopher c’est vaincre ses préjugés. La méthode doit venir

bienveillante; faute de quoi, mieux vaut s'abstenir. A cette nouvelle objection le "Traité de la réforme de l'entendement" (§30-31) répond par une nouvelle histoire. Spinoza aime les histoire. Elles font apparaître dans le champ de l'expérience la conception quasi-narrative qu'il se fait de la vérité. On a vu le préjugé finaliste dérouler ses noeuds funestes; le simple fait de narrer l'histoire, de mettre en évidence ses ressorts, est déjà un début de délivrance. Cette fois du reste, c'est une histoire

Suite Spinoza II La religion superstitieuse et la connaissance du 1er genre A/ Critique de l’imagination naturelle Certes Spinoza fustige la religion, qu’il qualifie de « puérils inepties » ou de « délires de l’imagination ». Et pourtant, même à ceux premier niveau critique de l’imagination aberrante, sa position reste originale par rapport à celle des rationalistes, qu’ils n y voient que la puissance de combiner des perceptions sensibles : « la folle du logis » (Malebranche). Or selon Spinoza

le récit produisant une explication des choses au moyen de croyances imaginaires et mensongères ( par opposition au discours rationnel, logique, objectif et scientifique ) 2/ le préjugé dominant, la représentation collective stéréotypée ( trouver des exemples de stéréotypes et préjugés courants sur la nature ) ● Sens du sujet : Ce sujet interroge l'évidence et l'unité apparentes de l'idée de nature, mais aussi la valeur de cette idée ( car dire, par exemple, que la nature

l'habitus est une alternative au modèle détérministe. --Quand à Spinoza il contredie l'idée de liberté de volonté qui d'après lui n'est qu'une illusion de la conscience. Il déclare que l'homme est déterminé à agir, comme toutes les choses de l'univers, et n'échappe pas à la nécessité. Il explique que l'homme est réellement libre qu'une fois qu'il comprend les détérminismes qui le font agir en commencant par détruire en lui le "préjugé finaliste". On parle ici d'être libre de nous choisir grâce à la conscience

des signes partout (signe : effet séparé de sa cause) - Chercher des signes dans des lieux absurdes : message de dieu dans les entrailles des bêtes, croire que les fous parlent en vérité (sont inspirés). La folie devient sagesse. - Illusion finaliste : fictions des causes finales. Interprétation pathologique. - Croire aux miracles. - Accomplir des rituels absurdes et infantiles. - Rejet de la raison, perte du sens commun. Cela n’épargne personne : l’expérience qu’on voit la superstition chez

complexes à déterminer, la perception que l’on a des valeurs ambiantes se modifie dans le sens d’une remise en question. Le deuxième aspect se rapporte davantage au mécanisme psychologique de formation d’une telle question. Une croyance constituée en préjugés se fissure en raison d’une contradiction vécue, et introduite par un nouvel élément, sur le plan culturel par exemple, voir le décloisonnement de la renaissance ou la fin de l’illusion géocentrique. Nous posons donc l’épreuve du doute au sens ou

• « doute » comme condition d’accès à la valeur ( vérité – Descartes, « cogito »-vérité ) : expérience métaphysique • fonction critique de la philosophie : la récusation des obstacles épistémologiques (> Spinoza, critique du préjugé finaliste et anthropomorphique, du dogmatisme et de la vérité décrétée-argument d’autorité) 2) Importance des hypothèses métaphysiques ( enjeux moraux & politiques ) • sophia comme morale, sagesse, art de vivre

Wesen des Lebens) », on dénie (ableugnen) quelque chose de fondamental à la vie – l’activité véritable (eigentlichen Aktivität). En quoi les idées les plus banales sont déjà douteuses. Une représentation mécanique de la vie est à l’œuvre – Hobbes, Spinoza, pour prédisposer au darwinisme et au « nihilisme administratif ». L’endeavour et le conatus sont conservateurs, alors que le dyna- Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 62.240.242.91 - 08/08/2012 09h58. © P.U.F. 438 Philippe Choulet