Prélèvements Obligatoires Et Réduction Des Inégalités Sociales

économique de la puissance publique, on utilise le terme de l’administration publique. Cela comprend l’Etat mais aussi les organismes de sécurité sociale et les administrations publiques locales. L’importance, le rôle de ces administrations publiques a largement cru au cours du 20ème, qu’importe le pays développé. Le cas de la France : les prélèvements des administrations publiques étaient en 1900, représentaient 14% du PIB. Actuellement ils en représentent 44%. Les grandes tendances historiques

CONSEIL DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES _________________________ La fiscalité locale mai 2010 Le Conseil des prélèvements obligatoires est chargé d'apprécier l'évolution et l'impact économique, social et budgétaire de l'ensemble des prélèvements obligatoires, ainsi que de formuler des recommandations sur toute question relative aux prélèvements obligatoires (loi n° 2005-358 du 20 avril 2005). Conseil des prélèvements obligatoires La fiscalité locale - mai 2010 http://www.ccomptes.fr/fr/CPO/Accueil

remarquable externalité positive). La vie sociale est source d’une multitude d’externalités positives et négatives. Leur traitement est donc un enjeu considérable. La présence d’externalités invalide le premier théorème de l’économie du bien-être : un système de marchés concurrentiels ne peut allouer de façon optimale au sens de Pareto. Les actions génératrices d’externalités positives seront sous-produites parce que le marché n’intègre pas le bénéfice social qu’elles apportent. Inversement, les activités

doit donc intervenir afin de réaliser le plein-emploi. À cette obligation d’intervention économique s'ajoute la dimension politique et sociale de réduction des inégalités (devant la santé et l'éducation essentiellement). On passe alors de la notion d'Etat-Gendarme à celle d'Etat-Providence : l’Etat doit pallier les insuffisances du marché ainsi que les inégalités qui découlent de son fonctionnement, dans une logique redistributive (verticale ou horizontale). Richard A. Musgrave distingue trois grandes

des impôts locaux? Une interrogation presque paradoxale En effet, jamais les prélèvements obligatoires des collectivités locales n'ont été aussi élevés. De 5,9% du PIB en 1987, ils représentent 6,6% en 1993 et 6,9% sont prévus en 1994. Dans le même temps, les prélèvements obligatoires totaux, toutes collectivités confondues, sont passés de 43,8% du PIB en 1987 à 43,6% en 1993 et 44,4% prévus en 1994. Les prélèvements au profit de l'Etat enregistrent une décrue (de 16,9% du PIB en 1987 à 14,3% en

il a été attribué d'autres objectifs à la politique fiscale. Elle est utilisée pour satisfaire aux trois fonctions de l'État définies par Richard Musgrave : l'État peut chercher à réguler l'activité économique en modulant le niveau des prélèvements obligatoires ; l'État peut mettre en œuvre des incitations fiscales pour influer sur l'allocation des ressources ; l'État peut rechercher une redistribution des revenus en ajustant l'impôt aux ressources des contribuables, selon l'effet recherché.

LIVRE BLANC SUR LA le système de santé et son financement : les évolutions nécessaires PROTECTION SOCIALE LivrE bLaNc sur La ProtEctioN sociaLE MGEN - LivrE bLaNc sur La ProtEctioN sociaLE i 1 2 i MGEN - LivrE bLaNc sur La ProtEctioN sociaLE Le présent Livre Blanc retrace les principales propositions de la MGEN en matière de protection sociale. Explicitant la doctrine de la MGEN en ce domaine, le Livre Blanc constituera notamment le vecteur des propositions que la MGEN souhaite

* Contraintes extérieure : dépendance du pays vis-à-vis de l’international * Pays « envahi » de produits étrangers * Certaine entreprise ne peuvent résister à la concurrence, alors elles ferment ou délocalisent (taille critique) * Dumping social : alignement international des conditions de travail vers le bas * Opinion publique : dénonce de plus en plus les produits importés | CROISSANCE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE I. La notion de valeur ajoutée : VA : richesse créée

Document 3 Protection sociale, un modèle à réformer Prestations sociales en augmentation, représentent en 2010 1/3 PIB. Augmentation dépenses, diminution recettes. Augmentation nombre départs à la retraite, perte d’autonomie : transformation protection sociale. Envisager fiscalisation pour financer protection sociale. Mode financement repose pour 2/3 sur cotisations prélevées sur les salaires, mais baisse des actifs (vieillissement + chômage). Document 4 Protection sociale, la maîtrise de son coût

Réformer la fiscalité du patrimoine ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 Guillaume Allègre, Mathieu Plane et Xavier Timbeau Revue de l’OFCE / Débats et politiques – 122 (2012) COMMENT FINANCER NOTRE PROTECTION SOCIALE ? Financement de la protection sociale. Quelles perspectives au-delà des « solutions miracles »? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 Mireille Elbaum Taux marginal implicite des cotisations retraite en France. Principes et estimation de profils par