Présidentialisme

la Vème République ». Cette diarchie soit disant égalitaire, est en réalité dominé par le Président de la République, qui détermine les objectifs, que le Premier ministre met en œuvre. Elle se traduit par une dérive du régime en régime présidentialisme, comme c’est le cas depuis 2007 avec le Président Nicolas Sarkozy, qui considère que « le Premier Ministre est un collaborateur, et que c’est lui seul est le chef. » EN période « normale », le rôle du Premier ministre reste effacé, mais en

question de confiance : comme on peut le voir ci-dessus c’est lorsqu’un nouveau Premier ministre ou un nouveau Gouvernement nommé en cours de législature dissout pour savoir s’il a le soutien du pays.  * L’avenir de la dissolution dans le présidentialisme bipartisan : l’échec de la dissolution stratégique de 1997 et l’avènement du bipartisme en juin 2002 devraient désamorcer, pour l’avenir, l’arme de la dissolution. Toutefois en cas d’élection présidentielle anticipé le président nouvellement

dénaturation de la fonction arbitrale du Chef de l’Etat. A. Des pouvoirs effectifs attribués au président excédant les pouvoirs constitutionnels Cette situation tient à la présence de deux facteurs : - un facteur historique : le présidentialisme : prépondérance du rôle du président. . Exemple : une présidentialisation du régime sous de Gaulle où il affirmait déjà dans le discours de Bayeux qu’il voulait un pouvoir exécutif procédant directement du chef de l'État, c’est ce qu’il fit

regard de ces pouvoirs présidentiels, nous pouvons dire que la fonction présidentielle s'inscrit dans le cadre d'un régime parlementaire classique. Cependant il est très différent des précédents et nous allons voir qu'il tend en fait vers le présidentialisme sur le modèle américain. Ainsi la Constitution de 1958 place le Président comme la « clé de voute » de la République et lui confère un rôle qui va bien au délà de celui admis par le parlementarisme. II) Des pouvoirs nouveaux qui font pencher

chef de l’état sous la Vème République, c’est-à-dire un état à la tête duquel se trouve une personne qui n’a pas seulement pour but de représenter celui-ci moralement, mais de le diriger ainsi que d’être impliqué politiquement. On parle alors de présidentialisme. C’est un des objectifs du Général de Gaulle en 1958, redonner une place beaucoup plus importante au président de la république pour en faire, si l’on reprend l’expression de M. Debré, la « clé de voûte des institutions ». Blachèr souligne alors

évolutions du régime de la Vème république Il y a 4 points dans cette section, la présidentialisation, le fait majoritaire, révision la nature du régime. La présidentialisation du régime: On est dans un régime que l’on peut donc qualifier de présidentialisme, qui aurait des caractéristiques de présidentialiste. Le président de la république a une fonction importante, il a des pouvoirs très important. Depuis la révision de 1962, il a une légitimité qui vient du suffrage universel. Il faut constater

judiciaire par le moyen de la justice constitutionnelle, entraver beaucoup trop l’action des pouvoirs législatifs et exécutifs. Ces dernières années, le débat est de nouveau d’actualité et l’on reproche par exemple la France de dériver vers un présidentialisme, quand le reproche fait aux Etats-Unis est de dériver vers un régime d’Assemblée. De cette interprétation des juges constitutionnels il faut souligner également les conséquences juridiques. En effet, la légitimité du contrôle juridictionnel des

Il ne peut pas être dissous. Seuls les parlementaires disposent du droit d’initiative en matière législative. Le régime parlementaire est pratiqué par de nombreux pays, quasiment tous les pays européens sauf la plupart des pays de la CEI (présidentialisme). France : régime parlementaire. Quels sont les critères ? Exécutif : bicéphalisme de l’exécutif = exécutif dualisme : l’exécutif est à 2 têtes, le Chef de l’Etat (un Président, un monarque) et le Premier Ministre (chef de l’exécutif = président

tout. Conclusion Le régime français est donc paradoxal, tant le statut du Premier ministre est sujet à bon nombre d'interprétations. De nombreux auteurs voient ce régime comme un système à mi-chemin entre le parlementarisme et le présidentialisme. Il semble que la pratique actuelle des institutions tend vers le renforcement de l'importance du président au détriment du Premier ministre. Certains auteurs, tels Olivier Duhamel, sont pourtant en faveur d'un régime primo-ministériel, consacrant

la sagesse de sa décision". L'article 3 affirme que "aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice", cette affirmation peut sembler contradictoire, mais c'est en réalité un moyen de combattre l'oligarchie et le présidentialisme le plus dictatorial qui ont menacés la France dans toute son histoire, notamment pendant la période sanglante de juillet 1793 à juin 1794, avec la dictature de Robespierre ; la Nation semble donc être le moyen de rétablir une démocratie politique