Présidentialiste

catégorie de régime, d'autant plus que le poids du président et la pratique des institutions n'ont cessé d'étendre ses prérogatives au point de se demander si la Russie demeure un régime démocratique. Dans quelle mesure peut-on parler d’un régime présidentialiste en ce qui concerne le système politique russe ? I/ Le président russe : pivot institutionnel qui domine le système politique A- Une constitution taillée sur mesure pour un pouvoir présidentiel fort 1) Les difficultés du régime transitoire

les principes du régime présidentiel ont souvent étés détournés par des présidents ayant en pratique, un pouvoir sans limes avec un parlement qui s'efface totalement devant leur volonté. Ces abus de pouvoir sont typiquement des cas de dérives présidentialistes. Il est aussi quelques fois arrivé que des présidents ne puissent se baser sur une majorité stable les empêchant de mettre en œuvre leur programme conduisant ainsi à une dérive confessionnelle du régime. Les dérives Que la séparation des

la tâche de Premier ministre se résume à la mise en application de la politique présidentielle et à la supervision de l’administration. Il ne fait que « seconder » le Président qui est le seul à « détenir l’autorité de l’Etat ». Cette vision présidentialiste des institutions fut reprise par F. Mitterrand. Accusant son Premier ministre de « lèse-majesté », il le congédia en le contraignant à lui présenter sa démission. Même subordonnée, la fonction de Premier ministre ne saurait se résoudre à un celle

conseil d’Etat et Michel Debré fait un discours pour défendre et présenter le projet. II- Comment caractériser le régime politique de la Vème République Conçue à l’origine comme un régime parlementaire elle est devenue un régime de type semi présidentialiste à partir du referendum de 1962. Elle apparait donc comme un régime hybride présentant à la fois la caractéristique du régime parlementaire et du régime présidentiel selon les périodes de cohabitation. A- Les principes de départ A la base

soutien de la majorité de l’assemblé national. Car cela permet au président de la république de choisir ces ministres et inspiré les législateurs (=les députés). La 5e république fonctionne dans des conditions qui visent à renforcer le caractère présidentialiste, de l’autorité du président de la république. Il peut arriver qui est des décalages politiques entres le président de la république et la majorité de l’assemblé national, quand manque d’accords. On parle alors de cohabitation politique ou de

plus en théorie, il abandonne son état dyarchique en faveur du seul Président de la République (A) et son caractère dyarchique réapparait cependant dans les situations exceptionnelles que sont les périodes de cohabitation (B). A) La pratique présidentialiste dominante Il faut premièrement rappeler que la nature véritable du régime, défini par la constitution de 1958, est bien un régime parlementaire. Elle ne met donc pas en place de régime présidentiel. Mais la dyarchie de l’exécutif va, dans la

l’homogénéité constitutionnelle des régimes semi-présidentiels.  Difficulté accepter nouveau régime : préfère parler de « régime mixte » (Pierre Pactet), de régime parlementaire « à correctif présidentiel » » (Jean-Claude Colliard) ou de dérive « présidentialiste » (Jean Gicquel). Le régime semi-présidentiel constitue donc une sorte d’hybride des deux types de régimes classiques, pourtant il ne correspond à aucun des deux. Son existence n’est plus à prouver puisque de nombreux pays emploi ce

importante dans le régime présidentiel B. Le régime mixte : une réelle possibilité. Depuis un demi-siècle environ sont élaborées des Constitutions qui empruntent à la fois au régime présidentiel et au régime parlementaire. 1. Le régime présidentialiste Le présidentialisme emprunte : -  Au régime présidentiel l’élection au suffrage universel direct d’un président qui est le chef de l’exécutif  Au régime parlementaire la présence de moyens de pression souvent réciproques

institutionnelles au chef de l’Etat, et en aucun cas ne lui confère un rôle politique, mais recommande plutôt une stature impartiale et détachée du président. En prenant compte de la distinction régime système, il est possible de constater que la pratique présidentialiste des différents chef de l’Etat, outrepasse clairement les missions confiées à sa fonction par l’article 5, du fait notamment de sa participation importante à la vie politique. Nous verrons dans un premier temps que l’article 5 de la constitution

Craignant un retour aux institutions et aux pratiques de la IIIème République, de Gaulle propose un projet de constitution renforçant ainsi le pouvoir exécutif et se heurte à l’opposition d’une majorité de l’Assemblée heurtée par ses conceptions « présidentialistes ». Après avoir été confronté à plusieurs crises avec les partis, il finit par se convaincre que ses options étaient inconciliables avec celles de la classe politique et il démissionne brusquement de toutes ses fonctions le 20 janviers 1946.