Puis Je Comprendre Autrui

Qui est autrui ? Introduction : Autrui, qui est autrui ? Autrui, c’est d’abord l’autre, le différent. Toutefois, la différence ne suffit pas à le caractériser. Car, si autrui est un autre que moi, il est aussi, et en même temps mon semblable. Il est alter ego, c’est-à-dire un autre moi et un autre que moi. Autrui, c’est donc le même et l’autre. Et, prendre en compte cette spécificité d’autrui, dans la réflexion philosophique, consiste à s’interroger sur cette double structure du même et de l’autre :

« Autrui a barre sur moi. » Jean-Paul Sartre « L’enfer, c’est les autres ». Cette célèbre réplique de la pièce Huis clos de Jean-Paul Sartre est une illustration de la philosophie de ce dernier. Comme il le dit dans son essai philosophique L’être et le néant, « autrui a barre sur moi ». Les autres ont une emprise sur nous, et cela peut être un enfer. Pour ce célèbre philosophe du 20ème siècle, les autres jugent nos actes, et nos actes sont ce qui nous définit. Pour Sartre, l’Homme est libre d’agir

lui, montre qu’à partir de la rencontre avec Autrui, dans la nudité de son visage, naît immédiatement à la conscience le respet d’Autrui et une responsabilité transcendantale du Même pour Autrui. Nous allons voir comment naît en moi cette responsabilité transcendantale pour Autrui puis en quoi elle remet en cause la liberté comme fondement premier et essence de l’individu et les particularités de cette responsabilités. La rencontre avec autrui dans la nudité de son visage (I) me bouleverese

permet d’exprimer ce que l’on pense, et qui permet à ses destinataires de comprendre autrui. En effet, il semble évident que le langage correspond à l’extériorisation de nos pensées, car on le considère souvent comme un messager taché de rendre compte de ce que l’on ressent. Le langage peut donc être, a priori, fidèle à la pensée. Cependant, pouvons-nous réellement avoir confiance au langage ? Il se pourrait qu’il ne puisse pas retranscrire parfaitement ce que l’on pense et qu’il trahisse nos sensations

La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? La philosophie moderne a souvent placé la notion de conscience au milieu des réflexions ; tout en définissant différents niveau de conscience. La "conscience de soi" est désignée par la capacité proprement humaine à faire retour sur soi, grâce à la pensée, pour comprendre ce que l'on est et ainsi savoir que l'on existe en tant qu'individu. On est conscient de soi quand on sait qui on est, bien sûr, mais aussi plus largement et plus essentiellement

physique, beaucoup de gestes, de paroles et de symboles semblent y appartenir. Y’a-t-il une unité de la violence à travers ses différentes manifestations ? A l’évidence, la violence peut se comprendre comme l’exercice d’un mouvement, d’une force qui porte atteinte à autrui. Mais toute atteinte physique à autrui n’est pas violente, comme lorsqu’un médecin peut nous faire mal en nous soignant. C’est pourquoi pour être violente, une action doit être brutale, elle doit contenir une dimension d’excès,

AUTRUI Est-il dans la nature de l’homme de faire la guerre ? Qu’est-ce qu’un homme seul ? La notion d’autrui pourra être analysée autour de notions concurrentes : le prochain, le semblable, l’autre, l’alter ego, le frère, l’ami. On pourra aussi penser aux notions contraires : barbare, étranger, sauvage… On s’attachera ici à comprendre les problèmes qui surviennent dans ces différents modes de rapport à l’autre. I. Autrui : le semblable et le différent

Car , comme l’a bien montré Hanah Arendt, sans une vie publique politiquement garantie, la liberté, sous quelque forme qu’on l’envisage, ne peut avoir aucune “ réalité mondaine “. ( La Crise de la culture ) En parralele, se laisser guider par autrui laisse entendre automatiquement une relation maitre/ eleve. La notion d’obeissance est alors mise en place. D’apres la definition du Larousse, “Obeir “ designe le fait de Se soumettre à la volonté de quelqu'un, faire ce qui est commandé. De ce fait

PHILOSOPHIE * hume : David Hume s'attaque à une philosophie qui se préoccupe d'objets métaphysiques comme l'âme ou Dieu. Selon lui, ce sont des choses que l'esprit humain ne peut comprendre. La philosophie doit rester humaine en prenant pour objet d'étude l'entendement humain: comment connaissons-nous, et que connaissons-nous? * sociabilité : Pour toute la tradition issue d'Aristote, l'homme est naturellement porté à la vie en société, et c'est cette sociabilité instinctive qui est à l'origine

montre de jugement , de prudence, cette qualité chère à Aristote, et de sens critique, en essayant autant que possible de comprendre les autres cultures, de les respecter voire de s’enrichir à leur contact, mais en sachant aussi les juger et parfois les condamner ? Une certaine éthique semble en premier lieu nous porter au respect des autres cultures : alors que pour Kant, autrui, de culture différente, apparaît comme une promotion pour la liberté devenue autonomie, le christianisme prône lui aussi