Questions Les Fourberies De Scapin

traitement souvent irrespectueux. Cette fonction du comique est résumée ainsi par Figaro : « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » Comment ne pas se réjouir du divertissement des ridicules de Molière ? Ce sont les fourberies de Scapin, ce valet bouffon qui manœuvre pour se venger de Léandre, un vieux bourgeois qui l’a desservi, en lui administrant des coups de bâton après l’avoir caché dans un sac. C’est la naïveté d’Argan, l’hypocondriaque du Malade imaginaire, qui fait

obtient soutient frère du roi – meurt sur scène lors d’une représentation du malade imaginaire. Exemple d’œuvres : - Les Précieuses ridicules (1659) - L’école des femmes (1662) - Dom Juan (1665) - Les Fourberies de Scapin (1671) - Œuvre = (1664/1665) 1ère représentation en 1665 / 1ère impression en 1682. Réécriture de Molière car en 1625 Tirso de Molina créa le personnage dans Le trompeur de Séville et Le conte de Pierre. Structure : 5 actes – construction

devait briller, c'est la fantaisie verbale qui apparaît ici sous les formes les plus traditionnelles qu'elle revêt depuis le Moyen Age : jargon paysan de Thibault, latin de cuisine de Sganarelle, savoureux discours sans suite de Sganarelle, sur la question de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes, plus un lazzi (séquences fixes de jeu gestuelles ou verbales liées à un personnage) du refus, clôturée par un effet comique efficace car inattendu: GÉRONTE — Mais… LUCINDE — Il n'est

d'athéisme militant par la Compagnie du Saint-Sacrement). Malgré son succès, la pièce est retirée. Molière continue cependant de bénéficier de la faveur du roi. Viennent les pièces « Le Bourgeois Gentilhomme » (1670), « L’Avare » (1668), « Les Fourberies de Scapin » (1671), « Les Femmes savantes » (1672), etc. Épuisé par le travail et souffrant d'une infection pulmonaire, Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du « Malade imaginaire » (il jouait le rôle d’Argan). 2. CONTEXTE

différents procédés qui nous permettent d’affirmer ceci. En premier lieu, ce sont tout d’abord les différents comiques de gestes, de mots, de situtation, de caractères, de mœurs et les quiproquos présents dans les comédies. Par exemple, dans les fourberies de Scapin, l’utilisation d’un batôn pour frapper relève du comique de gestes, de la farce grossière, qui faisait généralement sourire les spectateurs peu cultivés. Les dramaturges parlent des paysans jusqu’aux petit bourgois sans délicatesse, ils nous

Il s'agit avant tout d'une convention théâtrale qui permet d'éclairer une situation ou d'exprimer les sentiments profonds d'un personnage. Une tirade est une longue réplique qui repose le plus souvent sur une succession de phrases complexes, de questions et d'arguments. Enfin, le quiproquo est un dialogue fondé au départ sur une méprise, source d'effets comiques : un personnage ou un objet est pris pour un autre, une phrase est mal interprétée, etc. Le quiproquo comporte généralement trois étapes :

intransitif. - «J’en donne en dix» : Autrefois (l’expression fut souvent employée par Molière), on disait «donner en dix, en cent (coups) quelque chose à deviner». - «Qu’allais-je faire dans cette galère?» : Adaptation de la question de Géronte dans ‘’Les fourberies de Scapin’’ : «Qu’allait-il faire dans cette galère?» - «l’indicateur» : L’indicateur des chemins de fer. - «’’la botte’’» : La distribution de fourrage aux chevaux. - «circonlocutions» : Expressions de la pensée d’une façon indirecte

commentait les événements et l’intervention d’un personnage ou donnait des indications scéniques. Leur rôle est donc multiple.Les intrigues de la tragédie reposent sur les mythes que le public connaît, pour faire leur pièce, les auteurs se posent des questions sur la responsabilité humaine et le rôle des dieux. Le mythe étant connu, l’effet de surprise n’est pas attendu chez le spectateur. La nouveauté repose donc sur les variantes de la pièce ou les traits de caractère des personnages. Le déroulement

dans une maison secondaire du bourgeois. Mais voilà qu’Arnolphe apprend qu’un jeune homme a passé de longs moments auprès d’elle pendant son absence. Il ignore toutefois jusqu’où la complicité entre ces derniers a pu aller. Il décide donc de questionner Agnès. ACTE II, SCÈNE 4 ARNOLPHE, riche bourgeois; AGNÈS, jeune fille élevée par Arnolphe; ALAIN, valet d’Arnolphe; GEORGETTE, servante d’Arnolphe. ARNOLPHE Un certain Grec disait à l’empereur Auguste, Comme [un conseil] utile autant que

le jeu des comédiens .Le terme de jeu semble indiquer le coté factice et illusoire du théâtre. Or le réel se définit comme ce qui existe, ou a véritablement existé. Le théâtre peut donc nous paraître en opposition totale avec le réel. Ainsi à la question le théâtre exprime –t-il le réel ? La réponse semble évidente. Cependant nous pouvons nous demander si les artifices ou illusion du théâtre ne permettent pas, en fait, d’exprimer le réel ? S’ « il n’est pas le pays du réel » le théâtre ne dépasse-il