Quinquennat Septennat

L'excès de pouvoir du président entraine un exercice de ceci sans contrôle. La gauche compte modifier la constitution pour donner moins de pouvoir au président : suppression de l'article 16, changement de l’utilisation des referendum et passa du septennat au quinquennat. Entre 1969 et 1981, on assiste a une présidentialisation accrue du régime. Le mode d'élection des députés et du chef de l'état en deux tours obligent les partis politiques à s’unir et à s’affronter en deux blocs : la droite contre la gauche

accentué par le scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le Président a donc disposé d’une majorité absolue à l’Assemblée. Cependant, avec le septennat le Président pouvait voir l’opposition être élue au cours de son mandat comme de 1986 à 1988, de 1993 à 1995 et de 1997 à 2002. Le présidentialisation du régime s’est accentuée avec la réforme du quinquennat. Les mandats des députés et du Président sont alignés. La politique du Président de la République ne peut être remise en cause qu’à la fin de

depuis 1958 a été révisée 24 fois. Certaines cependant se valent plus que d’autres. Elles ont la caractéristique d’avoir toutes été l’objet d’une réunion du Congrès, seulement 2 ont donné lieu à un référendum Référendum 2000 sur le passage au quinquennat. Cette révision a été faite par référendum <= le Président voulait faire un coup politique, toujours dans une tradition gaulliste en instituant un lien avec le peuple pour décider d’une telle question Référendum octobre 1962 portant sur l’élection

effet que la procédure instituée par ce texte constituait un véritable « cérémonial chinois ». Ce conflit aboutira au renversement de Thiers, le 24 mai 1873. C. La confirmation du régime républicain 1. De l’élection de Mac Mahon à la loi sur le septennat Le jour même de la destitution de Thiers, l’Assemblée Nationale élit le Maréchal de Mac Mahon Président de la République. Mac Mahon appartient au courant légitimiste et soutient donc le Comte de Chambord. Comme sous la présidence de Thiers, le titre

société » pour répondre aux aspirations post-68 (SMIC). Il doit faire face à une opposition de gauche revitalisée par le PS de Mitterrand et l’Union des partis de gauche. En 1974, Valery Giscard d’Estaing remporte les élections contre Mitterrand. Son septennat est marqué par une libéralisation de la société (majorité à 18 ans, loi Veil = IVG) mais aussi par la hausse des prix et du chômage (de 465 000 à 1 650 000) à cause de la crise économique de 1973. Depuis 1974, La France dans notre temps La Crise

République : S’il est certain que le régime de la Vème République a connu plusieurs ruptures telles l’élection du président de la République au suffrage universel en 1962, le rapprochement des idéologies de droite et de gauche, le passage du septennat au quinquennat présidentiel ou l’émergence de nouveaux pouvoirs depuis peu, il est tout autant véridique de parler de continuité au sein de la Vème République. Bien entendu, du point de vue constitutionnel les changements sont flagrants : le passage à

de cohabitation des majorités présidentielle et parlementaire. Bien que l’inversement du calendrier électoral, c’est à dire la planification des élections présidentielles et parlementaires à quelques semaines d’intervalle, et le passage du septennat au quinquennat en 2000 réduisent fortement la probabilité d’apparition d’une cohabitation, une telle période n’est jamais totalement inévitable. Il existe une deuxième situation extraordinaire, celle de la crise institutionnelle, sous laquelle le Président

régionalisation, il s’est aussitôt démis de ses fonctions. Toutefois, les trois derniers référendums n’ont pas emprunté cette voie. Ni François Mitterrand (en septembre 1992 pour le traité de Maastricht), ni Jacques Chirac (en septembre 2002 , pour le quinquennat , et en mai 2005, pour le projet de constitution européenne) n’ont lié la poursuite de leur mandat au résultat de la procédure référendaire qu’ils avaient initiée . Les référendums de la Ve République et leurs résultats Neuf référendums ont

gouvernements mais si c'est par l'intermédiaire de son Premier ministre, dans celles du président de la République véritable chef du gouvernement. L'adoption du quinquennat n'a fait que renforcer la mutation. De plus, le choix du septennat avait un sens précis : il signifiait le refus au régime présidentiel. Avec l'adoption du quinquennat les armes du pouvoir exécutif et législatif que sont la dissolution et la responsabilité gouvernementale deviennent plus difficiles d'utilisation. 2) Du présidentialisme

réforme, exception faite d’une frange souvent marginale de personnes qui, dans tous les secteurs de la vie sociale, partent du principe que le temps rend toute organisation ou tout système obsolescent. C’est ainsi qu’à propos du passage du septennat au quinquennat, un des arguments utilisés fut la simple formule « trop long ». Ce type d’argument présente le risque de caricaturer une réforme pourtant souhaitable pour d’autres raisons. La plupart des réformes remettent en cause les situations. Par