Responsabilité Et Jugement Hannah Arendt

pas en chercheur politique mais en moraliste, en politicien. Pour Platon, l’objectif était de savoir quel est le meilleur système dans lequel le citoyen peut s’épanouir. L’objectif est de repérer le meilleur type de régie, on cherche a porter un jugement de valeur, une recherche d’éthique. Ce qui est demander au savant c’est de comprendre, et non de juger, comment font-ils pour vivre de telles manières aux regards d’autres critères. La démarche du politiste est une démarche en trois obligations :

C’est l’hypothèse de la banalité du mal que propose Hannah Arendt, lorsqu’elle cherche à  comprendre le cas d’Adollf Eichmann, qui était responsable de la logistique de la solution  finale. Cette hypothèse ne cherche nullement à disculper les individus, mais simplement à  expliquer comment un individu ordinaire peut se transformer en bourreau : un individu lambda  peut accomplir un acte monstrueux lorsqu’il est placé en situation d’obéissance à une autorité  sur laquelle il transfère toute responsabilité, et qui lui demande d’exécuter mécaniquement 

sent jugé... Tous les maux viennent peut-être de ce que le citoyen comparant l’épaisse et lourde force publique à l’impalpable jugement de l’opinion, dit et croit qu’on ne peut rien que par des mouvements catastrophiques... Ce pessimisme finit par avoir raison, car il engendre les maux qu’il craint. >> | Source : Propos | Mot(s)-clé(s) : Force publique - Jugement - Opinion - Pessimisme - Pouvoir ANDERSON (Lindsay) | Bio express : Réalisateur et critique britannique de cinéma (1923-1994)

citoyen banal pour reprendre l'expression d'Hannah Arendt. Eichmann est mort, mais le souvenir de nos frères de persécution ne doit pas pour autant l'être. Apprenons aux jeunes ce qui s'est passé pour qu'il n'y ait plus jamais d'autre Eichmann. ... Le cas Eichmann : Depuis plus de quarante ans qu'Eichmann est mort, les historiens n'ont cessé de spéculer sur sa vie et sur son action. La question la plus cruciale étant de définir sa responsabilité exacte dans la mise en œuvre de la solution finale

social 11 § 3 – EMMANUEL KANT (1724-1804), Du rapport entre la théorie et la pratique dans le droit politique 12 § 4 – KARL MARX (1818-1883), La Guerre civile en France, première rédaction {mars 1871} 14 § 5 – HANNAH ARENDT (1906-1975), Condition de l’homme moderne 15 §6 - CLAUDE LEFORT (1924- ), « Droits de l’homme et politique » 16 CHAPITRE II : Le pluralisme comme source d’ingouvernabilité 18 Section 1. Diversité et pluralité 21

société de l’abondance. Et d’autre part, on ne peut ignorer son influence sur l’émergence de nouvelles valeurs et comportements sociaux. Ainsi, nombre de penseurs se sont intéressé à appréhender la notion de loisir. Certains à l’exemple de H Arendt, y ont vu la face sombre d’une société soumise au jeu d’une individualisation toujours plus prégnante, d’une société du tout consommable, du primat d’un hédonisme personnel sur l’intérêt général, dont le divertissement est le versant le plus préjudiciable

du citoyen ne sont que quelques-uns des nouveaux paradigmes de cette réflexion devenue nécessaire et qui justifient notre préoccupation d’une formation civique qui nous préparerait à mieux rencontrer cette nouvelle réalité. Chose certaine, la responsabilité du citoyen se retrouve au centre de ces exigences de changements et d’une nouvelle réalité démocratique à inventer. Par contre, sans nier les éléments de nouveautés qui recouvrent cette récente préoccupation, il serait, à mon sens, tout à fait

la caméra, pour symboliser le sens profond du désarroi de sa génération. Ce choix est d’autant plus intéressant qu’il suggère un élargissement des perspectives d’analyse : dans la vision mécaniciste dominante, notre auteur introduit l’idée de responsabilité de l’homme, acteur fondamental de cette destruction en cours, justement parce qu’il a voué une foi incontestable et aveugle au progrès technique. Le passage cité nous propose un intéressant écho pirandellien 1 . L’incipit On tourne, volontairement

qui oppose par exemple l’homicide involontaire et l’homicide volontaire : le mal subi – mal physique – est le même, puisqu’un individu meurt ; mais le mal commis – mal moral – semble différent d’un acte à l’autre. Ainsi dans Les Âmes fortes, le jugement du lecteur est modifié selon qu’il considère que Thérèse a tué Firmin par vengeance désespérée ou qu’elle s’est débarrassée d’un pantin devenu inutile). De fait, il semble possible d’imaginer une sorte d’échelle du mal, qu’il serait possible de parcourir

UNIVERSITE PARIS EST CRETEIL Laboratoire : Lettres, idées, savoir (Lis) - EA 4395 DOCTORAT DE PHILOSOPHIE François VALLAEYS Les fondements éthiques de la Responsabilité Sociale Thèse dirigée par : Monique CASTILLO Professeur de Philosophie à l’Université Paris Est Créteil Soutenue le 5 décembre 2011 Jury : Michel CAPRON Professeur émérite en Sciences de Gestion à l’Université Paris VIII Michaël FOESSEL Maître de Conférences de Philosophie à l’Université de Bourgogne Frédéric