Rire Pour Corriger Critiquer Dénoncer

scène, Marivaux joint le traditionnel au mariage et aux idées nouvelles (grâce au féminisme, et à l’intelligence qu’il donne à ses personnages féminins). Marivaux est un défenseur des droits. Son théâtre a repris la devise de corriger les mœurs par le rire, et ce en utilisant le style littéraire qu’il a lui-même créé : le marivaudage (soit un goût pour l’affection, un style alambiqué, des images incohérentes, mais surtout un type de dialogue amoureux basé sur la galanterie et le badinage)

plaisir théâtral, engendrant la réussite des Fausses Confidences. De plus, nous devons également le succès de cette pièce aux stratagèmes qui amène un aspect comique, notamment puisque Marivaux utilise de nombreux procédés du rire. Nous pouvons le remarquer dans la scène X de l’acte II, qui est une scène de dispute entre les deux valets Dubois et Arlequin. Le stratagème de Dubois, qui prétend être choqué que Dorante ait un portrait d’Araminte dans sa chambre alors que c’est

Jean-Jacques Rousseau écrit dans la Lettre à Monsieur d'Alembert sur les spectacles : "Le vrai misanthrope est un monstre. S'il pouvait exister, il ne ferait pas rire, il ferait horreur (...)" Dans quelle mesure ce jugement vous paraît-il pouvoir s'appliquer au Bourru de Ménandre et au Misanthrope de Molière? Ce qui frappe au premier abord dans cette sentence de Rousseau, quand il s’agit d’étudier la misanthropie, c’est que de misanthropie il n’est pas question. Ou plutôt, le vrai misanthrope

Fontaine. Cependant, après lui, d'autres auteurs ont pratiqué ce genre, notamment Hugo qui inclut, dans Les Châtiments, plusieurs poèmes sous forme de fables. Dans ce recueil poétique, le poète, exilé par Louis-Napoléon Bonaparte devenu Napoléon III, dénonce les crimes de ce « Napoléon le Petit » qu'il veut châtier. Présentation du texte : dans « Fable ou Histoire », il le dépeint sous les traits d'un singe qui tente d'imiter son illustre prédécesseur. Le texte rappelle les fables de La Fontaine, notamment

trop dans l'excès et nous fait plonger dans la tragédie. Un "honnête homme" doit garder sa raison, rester mettre de soi. Dès le début de sa pièce, Molière donne le ton de sa comédie sérieuse. Certes, le caractère d’Alceste est caricatural et prête à rire mais Molière lui donne une profondeur et une complexité. Alceste, lui, est tiraillé par des contradictions qui le font réellement souffrir : on évoquera son dilemme (tragique ?) face à Célimène, coquette en qui tout, selon son idéal moral, devrait

doutes et à la " pesanteur " de son interlocuteur, il revendique l'optimisme, comme en attestent la reprise de l'adjectif " léger " (l. 12) et son " rire " (l. 40), renchéris par la répétition du mot " force " (l. 19) : il se veut donc à la fois insouciant et solide car il a confiance en lui-même. En outre, cette conviction lui permet de corriger les errances intellectuelles de Bérenger, en recourant à l'esprit rationnel et méthodique, exprimé notamment par ces phrases : " Vous vous contredisez

écrits explique au Roi ses intentions quant-à la pièce Tartuffe qui sucite alors beaucoup de remous auprès des religieux de l'époque. Molière fait comprendre au Roi son intention de dénoncer les hypocrites, les faux dévots mais qu'il ne critique ceux qui ont une foi authentique. Il souligne qu'il désire ainsi corriger les moeurs des gens de son époque en les divertissant. La structure d’un texte de théâtre est aussi particulière car il est composé de répliques et de para-texte. Les répliques sont

"tous ces personnages", puis "ces dignes personnages s’assirent". Le narrateur reste passif: "je ne savais que penser de ce que je voyais", "tous ces personnages présentaient un spectacle si bizarre, que, malgré ma frayeur, je ne pus m’empêcher de rire"; il souligne l’étrangeté de son récit: "je n’ose pas dire ce qui arriva, personne ne me croirait, et l’on me prendrait pour un fou" puis, "ce qui me restait à voir était encore bien plus extraordinaire" et authentifie par l’emploi de la première personne

Pathelin ou la Farce du Cuvier qui mettent en scène des personnages ridicules et grotesques, et utilise les ressorts scéniques comiques de la commedia dell’arte pour contribuer au développement de comédies nouvelles dont le rire devient l’instrument privilégié d’une critique lucide de la société. Ainsi, c’est à la lumière de deux œuvres issues de la seconde moitié du dix-septième siècle, âge d’or du classicisme que nous pourrons aborder l’étude du comique et de ses procédés en classe de cinquième

« préciosité nouvelle », qui donnera naissance au « marivaudage ». Le nom de Marivaux a donné naissance au verbe « marivauder » qui signifie échanger des propos galants et d’une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme.  Il adopte ainsi son observation critique, et s’engage dans la bataille contre le classicisme. Il s’initie alors à de nouveaux genres tels que le roman parodique ou le poème burlesque. Le parodique est alors le style principal que l’on retrouve dans ses oeuvres. Loin de nier l’existence