Réel Fantastique Le Merveilleux Science Fiction

comme en témoignent les traces des activités des pédagogues antiques et, pour faire court, au XVII° siècle, le Télémaque de Fénelon et les Fables de La Fontaine destinées au jeune dauphin. Par ailleurs, la présence des contes de fées et du merveilleux en général dans le paysage enfantin, est une constante. Mais ces deux axes se mêlent : on ne peut édifier sans séduire et les contes de fées, même s’ils ne sont pas toujours destinés aux enfants, permettent d’avertir et d’instruire. Du XIX° siècle

le personnage mette tout en œuvre pour faire fortune. ᕣ Les premières pages de Bel-Ami se caractérisent d’emblée par leur réalisme. Relevez tous les éléments qui permettent d’ancrer la fiction dans un contexte bien réel (lieux, situations, allusions à l’actualité de l’époque…). Pour donner à la fiction un caractère réaliste, Maupassant dresse un tableau du Paris populaire dès les premières pages : Duroy sort d’une gargote, croise les concierges et les filles des rues au cours de sa promenade

A coté des auteurs va se développer le roman gothique ou roman noir ( qui fait référence aux églises surtout en ruines ) le précurseur est un auteur anglais Horace Walpole Le château d’Otrante. Il est le précurseur de la littérature horreur et fantastique avec des scènes qui se déroulent dans des cachots, des cimetières, toujours la nuit, histoire abominables et qui sont faites pour faire peur (peur ancienne chez l’homme) le plus célèbre c’est le roman de M. Lewis , Le moine , traduit par un auteur

en vers aujourd'hui oubliée, intitulée Cromwell. Il aiguise sa plume pendant une dizaine d'années en publiant, sous un pseudonyme, des œuvres qui se rapprochent des genres romanesques traditionnels : romans noirs ou sentimentaux, historiques ou fantastiques. Mais c'est en 1829 qu'il prend ses distances vis-à-vis de ses devanciers romanciers en écrivant Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (intitulé à l'origine Le Dernier Chouan) : ce premier roman, qu'il signe de son nom, le révèle au public et innove

conventions et les inhibitions de sa vie bourgeoise ; puis la vieille duchesse aveugle, libérée, elle, de l'emprise du réel en refaisant l'histoire et l'actualité à son gré ; enfin, Yann, qui a entièrement construit son propre monde dans le château et invente les aventures d'un Olaf racontées par un verre spirite. Il y a une gradation, d'une rencontre à l'autre, vers l'échappée du réel, Sandra prenant finalement en charge l'histoire d'Olaf et Émile, le château. Didier van Cauwelaert se réclame de Marcel

point qu’il semble que la mixité du texte et de l’image, même si elle est largement hiérarchisée, suppose de considérer la place de l’image dans la lecture du texte. Cette fixation de l’illustration dans les médias destinés à la consommation des fictions populaires, s’explique en partie par le débat qui s’est développé, au XIXe siècle, autour des œuvres littéraires illustrées. Philippe Kaenel a analysé, dans Le Métier d’illustrateur, l’évolution de la relation de l’écrivain à son illustrateur, et

Une botte de menthe Oisifs autour d’une tasse de café odorant, dans ce parc ensoleillé au centre de Casablanca, par cette belle journée de printemps, nous évoquâmes la mort de nos pères. Et si je dis la mort, je mens encore, je m’avance imprudent. Disparition ne vaut pas mort, même si c’est pire. Du mien les pas s’en allèrent un jour, le petit garçon en fut témoin. Je le racontai, mes commensaux hochèrent la tête. On se comprend. L’époque Oufkir ! De telles choses eurent lieu, et d’autres encore

assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention, même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...), mais aussi du conte, qui relève du merveilleux. Le roman est un genre littéraire aux contours flous, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. La

Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure à quarante-trois

aussi des tentatives de synthèse ou de conciliation : le philosophe officiel de la période, Victor Cousin, défend une philosophie « éclectique », c’est-à-dire qui emprunte aux deux courants ce qu’ils sont censés avoir de « meilleur ». 2.2. • Les sciences Le XIXe siècle voit un essor considérable de la connaissance scientifique, qui s’organise à cette époque en un savoir autonome et hiérarchisé (désormais, le « savant » ne communique plus avec l’ « homme de lettres », ce qui n’était pas le cas