Réel Imaginaire Roman

style s’expliqueraient alors aisément par la double perspective où est placé Meursault (présent réel/passé imaginaire). On remarquera aussi l’immense différence de style qui sépare le début du roman et la fin (et qui correspond à une véritable métamorphose, en tout cas à une prise de conscience. On constate tout au long du roman un style simple, des phrases courtes, qui nous fait croire que l’art du roman est accessible à tous. Pourtant, dans le dernier chapitre, on remarque un grand changement de

moral, on a évoqué des unions bestiales. La monstruosité est d’ordre physique, ne comporte pas de dimension morale. Le monstrueux lui est d’un autre ordre, il désigne l’irrégulier, l’exceptionnellement anormal sur un plan non physique. Donc d’abord imaginaire puis le monstrueux au sens moral, on ne devrait pas parler de la monstruosité d’une âme mais du caractère monstrueux. On vit la monstruosité comme monstrueux. L’étymologie : monere qui a donné monstrum qui a donné monstrare. monere : faire penser

définir alors, littérairement, par le retour de l’imaginaire et de l’affectivité alors qu’à l’inverse se développe la raison (c’est le Siècle des Lumières). Cet imaginaire se manifeste par l’emploi de la fiction, du conte (Perrault) ou le voyage imaginaire ayant un caractère symbolique (Voltaire). L’affectivité s’exprime à travers le roman de compassion dont le héros principal est une victime (l’abbé Prévost). Le théâtre de Marivaux illustre bien ce « rococo » littéraire français dans lequel on retrouve

: LE ROMAN ET SES PERSONNAGES: visions de l'homme et du monde Citations « Grâce à eux, nous échappons à la méditation stérile sur nous-mêmes » André Maurois « Je crois que les passionnés du roman sont des inquiets à la recherche d'eux-mêmes » Pierre André Touchard. Le roman comme leçon de morale (fonction didactique) « Le roman ne se justifie que s'il est un mode de communication irréductible à tout autre » Simone de Beauvoir « Il permet d'effectuer des expériences imaginaires aussi

« S ‘engager dans un roman, c’est comme faire un voyage avec l’auteur ». Cette citation de Nick Cohn (auteur américain) nous montre que la lecture permet de s’évader, de se libérer momentanément des problèmes de la vie quotidienne. Ainsi la lecture semble bien un moyen de se divertir, d'occuper son temps libre. Dans les transports en commun, les salles d'attente, dans les parcs, aux terrasses de cafés, à la plage où à la piscine, lors des beaux jours, nous croisons tous les jours des gens plongés

Question C'est à la toute fin du xviie siècle, en 1699, que Fénelon publie Les Aventures de Télémaque. Les deux autres textes du corpus appartiennent pleinement au Siècle des lumières, il s'agit d'un extrait du roman épistolaire Lettres persanes, publié par Montesquieu en 1721, et du conte philosophique Candide, publié par Voltaire en 1759. Ces trois extraits ont en commun d'offrir au lecteur l'image d'une société idéale, merveilleuse ou exotique, source de dépaysement pour le lecteur. Mais leur

Particulièrement pour le comique, le corps du spectateur, qui rit, qui s'exclame, qui s'offusque, est nécessaire, sans quoi la pièce perdrait sa raison d'être. Une comédie de type le Bourgeois gentilhomme ou le malade imaginaire sans spectateur perdrait beaucoup; un rôle comme Toinette dans le Malade imaginaire fait sans cesse appel au spectateur pour établir la connivence dans la moquerie du patron ridicule. Elle est également nécessaire, à l'inverse, dans le cas tragique, dans le processus de la catharsis. La

« connaissances conventionnelles » que nous apposons de manière logique au monde et cela de manière absolue et radicale : paradoxalement ici, la littérature rapproche du réel et le domaine du scientisme, du positivisme (contre lequel écrit ici Proust) se détache du monde en le rendant plus opaque, plus flou car ce savoir se substitue à l’expérience du réel, il pose les choses comme des faits rédhibitoires. Deux réalités s’opposent la réalité objective de la science, critiquée par Proust, et la réalité subjective

Ricardou, est un écrivain et théoricien français du nouveau roman. Il est connu, dans la mouvance du Nouveau Roman, par des fictions et des ouvrages théoriques. Jean Ricardou préfère parler, à propos des nouveaux romanciers, d'une "collection d'écrivains", mus par une même ambition, mais de tempérament et de style fort dissemblables. D'après lui, « Le roman n'est plus l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture ». Le roman est défini comme un récit qui présente des personnages, un cadre

 L’incipit. Du début jusqu’à « Ce qui est arrivé est plus beau ; je crois » (p. 9 à 13). Introduction : Eléments sur la bio de l’auteur / sur la Genèse de l’oeuvre Ce passage, l'incipit du roman, constitue un prologue préalable à l'action qui ne débutera qu'à la page 13. Traditionnellement un incipit remplit deux fonctions principales : informer le lecteur, lui donner les renseignements essentiels de la situation initiale de l'action, et capter son attention (captatio benevolentiae), arriver