Référendum Législatif Article 11

possible pour des raisons de temps, d’utiliser la procédure prévue à cet article 90. Il fallait donc opérer une révision de la procédure de révision. Le gouvernement propose ainsi au parlement un texte qui dispose par dérogation aux dispositions de son article 90. La constitution de 1946 sera révisée par le gouvernement investi le 1er juin 1958, par 353 voix pour et 161 voix contre. La révision de la procédure de révision (article 90) est votée à l’Assemblée nationale. Le Conseil de la République l’a

classique et État fédéral EF. Ces objectifs sont de prendre en compte les particularismes locaux(lois différentes), plus adapté à la population et d'assurer l’efficacité de la règle juridique (organisme autonome). Les spécificités sont : un pouvoir législatif régional en plus du pouvoir exécutif régionale et mise en place d'un parlement régionale qui est monocaméral( qui est constitué que d'une seule chambre). C'est la constitution nationale qui organise le partage des compétences entre le niveau central

GÉLARD, Droit constitutionnel et institutions politiques, Montchrestien, 1975, 6° éd., p. 977) et défendue par le Conseil d’État dans l’arrêt Rubin de Servens du 2 mars 1962 au terme duquel il reconnaît au Président de la République des pouvoirs législatifs et réglementaires, mais non constitutionnels. 1 1 d’une révision »7. Sans s’attarder pour l’heure sur le caractère faussement évident de l’énoncé, il faut relever que cette limite - s’analysant davantage en une interdiction8 - s’adresse au

entrent en rébellion avec l’Angleterre pour cause d’un paiement d’impôt. Le parlement britannique propose de voter un nouvel impôt. On ne peut pas payer un impôt si on n’y a pas consenti. Pour que le consentement se manifeste, il ne faut pas faire un référendum mais cela se fait par le biais des représentants qui sont élus au parlement britannique. Ceux-ci sont élus par la population britannique du territoire mais non par les colons qui n’y ont donc pas consenti. Les colons protestent donc car ils ne sont

l’identité du peuple au sein de la nation souveraine. L’article 3 de la constitution du 4 octobre 1958 dans son alinéa premier dispose que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Cet article est un fondement de La Vème république approuvé par De Gaulle. Il s’est imprégné de l’article 3 de la constitution de 1946. Cependant au sein de la Vème république cette notion de souveraineté nationale n’as pas demeuré telle qu’elle était

s’il refuse de prêter serment, s’il marche à la tête d’une armée contre la nation, …). 1) Le système institutionnel en 1791 Le système institutionnel est fondé sur la séparation stricte des pouvoirs, l’exécutif est subordonné au législatif. A) Le pouvoir législatif Ce pouvoir est exercé par une chambre unique : l’Assemblée législative. Cette Assemblée est composée de 745 élus pour 2 ans grâce à un système de suffrage indirect à deux degrés qui donne son sens à une subtile distinction entre citoyens

est qu’elle mélange les deux types de souveraineté. C’est la première fois, dans les 11 constitutions qu’a connu la France que ces deux concepts sont associés. C’est l’article 3 de notre constitution qui concerne l’exercice de la souveraineté nationale. Cependant le contenu de cet article est paradoxal : «  la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par voie de référendum ». On y retrouve en parti l’article 3, également, de la Constitution de 1946. Les deux

de l’Espagne et de L’Italie, il s’agit d’un Etat unitaire. Mais en Italie, les 20 régions ont plus de pouvoirs et de compétences, en Espagne il existe 17 communautés autonomes. Mais il s’agit d’une forme intermédiaire. En Espagne, il y a eu un referendum en juin 2006 pour que la catalogne ait plus d’autonomies, d’ailleurs le catalan est reconnu langue officielle L’Italie, en juin 2006, vote « non » à la réforme BERLUCSIONI qui voulait établir un état fédéral. Cette envie venait principalement

l’oeuvre législative, les autres lui permettent d’exercer un contrôle sur les élus. a) L’intervention du peuple en matière législative On distingue trois procédés qui réalisent une intervention de plus en plus marquée du peuple : le veto populaire, le référendum, l’initiative populaire. 1° Le veto populaire Le veto populaire réalise une intervention limitée du peuple dans la prise de décision. La loi demeure toujours votée par le Parlement, le peuple ne participe pas à sa formation. Il peut seulement s’opposer

droit constitutionnel, A. Colin. D. ROUSSEAU, Droit constitutionnel, Montchrestien. H. ROUSSILLON, Le Conseil constitutionnel, Dalloz. D. TURPIN, Droit constitutionnel, PUF. Sur la cinquième République S. L. FORMERY, La constitution commentée article par article, Hachette, Les Fondamentaux. D. CHAGNOLLAUD et J. L. QUERMONNE, La V° République, Flammarion, Coll. Champs. J. J. CHEVALLIER et al. La V° République. 1958-2004, A. Colin. B. FRANCOIS, Le régime politique de la Ve république, La Découverte. J