Sade Prospérité Du Vice

f I L'AMOUR LES MAITRES DE o O -00 _lÔ _<^ L'Œuvre -O _00 lO ^ du 00 Marquis de Sade Zoloé. — Justine. La Philosophie dans de l'Amour. le — — Juliette boudoir. Aline et — Les Crimes Valcour Pages choisies Comprenant des morceaux et des lettres publiées de pour la la inédits première fois, tirées des Archives Comédie-Française INTRODUCTION^ ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE ET NOTES PAR GUILLAUME APOLLINAIRE Ouvrage orné de huit illustrations hors texte PARIS COLLECTION

matière du romanesque. Voir absolument le film de Stephen Frears avec John Malkovitch. A mettre en relation aussi obligatoirement avec l’œuvre contemporaine de DAF Sade dont l’œuvre explore et les limites de la philosophie des Lumières et des possibilités du roman (Justine ou les Malheurs de la Vertu/ Juliette et les prospérités du vice ; Les 120 journées de Sodome, La philosophie dans le boudoir…)

Caractéristiques du libertinage 1. Le Spectateur Français, Marivaux : contrôle et manipulation 2. 4e de couverture de La Nuit et le Moment, Crébillon : importance du langage et goût pour l’esthétique 3. La Philosophie dans le boudoir, Marquis de Sade : éducation des femmes, refus du mariage et liberté IV. Éducation et statut de la femme 1. Éducation traditionnelle 2. Éducation libertine : Correspondance de Mme Gourdan, dite la Comtesse, Charles Théveneau de Morande V. Personnages 1. Petit-maitre

s'abandonner au vice que d'y résister ? [...] C'est, nous ne le déguisons plus, pour appuyer ces systèmes, que nous allons donner au public l'histoire de la vertueuse Justine. Il est essentiel que les sots cessent d'encenser cette ridicule idole de la vertu, qui ne les a jusqu'ici payés que d'ingratitude, et que les gens d'esprit, communément livrés par principe aux écarts délicieux du vice et de la débauche, se rassurent en voyant les exemples frappants de bonheur et de prospérité qui les accompagnent

qui n’a de goût que pour le luxe fuira sa patrie dès les prémices d’une crise nationale. "ubi bene, ubi patria !". II) Mais ne peut-on objecter que le goût de briller en alimentant sans cesse la demande, donne du travail à tous et produit une prospérité collective qui dépasse les frontières : même les plus pauvres connaissent une amélioration relative de leur niveau de vie. Il serait absurde de condamner le luxe en le coupant de ses conséquences bénéfiques. III) Toutefois, au- delà de la logique

désir est refoulé. Lorsqu’on refoule les désirs ils deviennent plus forts … Ne faut-il donc pas les représenter, les figurer pour prendre du recul, les éloigner ? Par la littérature : le marquis de Sade (en opposition à Laclos) dans La philosophie dans le boudoir => Juliette ou les prospérités du vice / Justine ou la morale => victoire du mal. Il exprime sa violence à travers ses écrits. On peut donc exprimer nos désirs par l’imagination (art par ex) Lacan : « L’inconscient est structuré comme

de Marie-Joseph Chénier - Caïus Gracchus - le conflit contre la tyrannie - comédie qui satirise la noblesse de Louis-Benoît Picard - comédie historique d'Alexandre Duval - Edouard en Ecosse Donatien Alphonse François, marquis de Sade - théoricien qui construit le roman qui reflète de vieux mœurs ; rationaliste mais résolument antihumaniste - la loi du plus fort, de la vie et du bonheur des uns au prix de la vie et du bonheur des autres. C’est en ce sens qu’il convient d’interpréter

sociale, l’extension des arts et des plaisirs. L’homme est d’ailleurs également pourvu d’instincts universels qui lui permettent d’identifier le bien et le mal, et chacun peut ainsi se référer à des critères qui le sont tout autant[2] : « La vertu et le vice, le bien et le mal moral, est donc en tout pays ce qui est utile ou nuisible à la société ». Au rebours cette approche qui s’applique à prendre au sérieux les modalités individuelles et collectives de l’existence des hommes, l’optimisme pèche doublement :

leur existence, mais également les responsabilités de l’écrivain vis-à-vis de ces règles et de la société qui a vu ces œuvres naître et va entrer avec elles dans des relations mutuelles d’influence et de dépendance. De Laclos à Camus, en passant par Sade, Flaubert et Céline, de nombreux romanciers ont ainsi eu l’occasion de rouvrir ce débat par leur romans tout au cours de l’histoire littéraire. Mais alors, comment pourrait-on définir les critères définitifs de cette morale pour mettre un terme à ces

qui n’a de goût que pour le luxe fuira sa patrie dès les prémices d’une crise nationale.  «ubi bene, ubi patria !»  . II) Mais ne peut-on objecter que le goût de briller en alimentant sans cesse la demande, donne du travail à tous et produit une prospérité collective qui dépasse les frontières : même les plus pauvres connaissent une amélioration relative de leur niveau de vie. Il serait absurde de condamner le luxe en le coupant de ses conséquences bénéfiques. III) Toutefois, au- delà de la logique