Sapere Aude Kant Lumières

pour éclairer notre situation présente mais qu’elle nous laisse aussi entrevoir certaines limites dans la formation d’un «bon citoyen». Sans entrer dans les dédales des systèmes philosophiques, je tenterai dans un premier temps de définir, à la lumière de la tradition des premiers penseurs critiques de la démocratie, l’évolution du concept de citoyenneté, depuis son apparition chez Hérodote. Cette perspective nous conduira à réarticuler la question de la pensée critique et à montrer que sa dynamique

émouvoir la Présidente de Tourvel. Un tableau de moeurs © Cned – Académie en ligne Séquence 3-FR01 165  La subversion des liens sociaux et de l’idéal des Lumières Pour comprendre en quoi l’univers libertin des Liaisons dangereuses pervertit les liens sociaux, il faut se rappeler que le siècle est traversé par l’esprit des Lumières, et que les libertins puisent dans ce courant de pensée le terreau de leur formation. Ils partagent en effet avec les philosophes du XVIIIe siècle, la dénonciation

Kant, Critique de la faculté de juger, Formation continue Académie de Nantes Critique de la faculté de juger de Kant FORMATION CONTINUE 2005-2006 © Académie de Nantes 2008 1 FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement

FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement effectif de la première séance illustre déjà cette salutaire « résistance du réel » à nos projets les plus ambitieux… Le schéma suivant est donc susceptible de quelques variations : Première

et essentielle, on ne peut connaître Dieu par sa raison. On doit croire sans cherche à comprendre. CONTRE-RÉFORME Jansénisme ( XVIIème-XVIIIème siècle) = pessimisme concernant l’homme est la nature humaine. L’homme n’est rien sans Dieu. LES LUMIÈRES LA CULTURE Conception critique de la culture : la culture consiste avant tout en un progrès de la connaissance fondée sur une remise en question permanent de l’héritage du passé, des coutumes, des habitudes et des traditions. Toutes las cultures

  Il est beaucoup question de l’Encyclopédie dans cette préface de Voltaire. En effet, le XVIIIème siècle est le siècle des dictionnaires. Les Lumières rayonnent d’énormes collections alphabétiques : on peut citer entre autres l’Encyclopédie, le Dictionnaire de Trévoux, le Dictionnaire historique et critique de Bayle. L’honnête homme du siècle des Lumières, le philosophe se veut éclairer sur tous les points de la connaissance. Il ne se résigne pas à abandonner des pans entiers du savoir à la seule

monarchique ses lettres de noblesse La situation est très peu contestée durant les pré-Lumières. Spinoza a rédigé un traité théologico-politique, mais il ne s’attaque pas à la situation française (puisqu’il est hollandais) L’œuvre la plus symbolique est celle de Jean Jacques Rousseau avec le Contrat social « l’homme nait libre mais pourtant partout il est dans les fers ». JJ Rousseau comme tous les philosophes des Lumières s’attaquent à la conception de l’homme et donc aux fondements du système juridique

en ayant peur de devenir libres, adultes, majeurs; les maîtres cultivent ainsi cette angoisse d’expérimenter la liberté. Aux sources de la relation dominant-dominé, le refus d’être libre, adulte, majeur (analyse qu’on trouve déjà chez La Boétie et Kant). Il est plus simple, plus confortable, plus aisé de se laisser guider par un maître tout-puissant. Notion de servitude volontaire. 3.3 – Pierre Legendre et la croyance d’amour - Dans Jouir du pouvoir (1978), Pierre Legendre se demande comment le

(cf. cours ci-dessus). Ajoutons que la remise en cause de l’enseignement par les religieux s’accompagne d’une critique ( les matières enseignés sont trop déconnectés du siècle) mais aussi d’un projet (l’école doit faire la promotion des idées des lumières et en particulier se faire l’écho du développement des sciences) et enfin d’une restriction (l’école ne doit pas s’adresser à ceux qui n’en feront pas usage dans leur profession et qui pourrait en plus si ils en bénéficiait s’appuyer sur celle-ci

Bayle 1697. Pierre Bayle 1) Pourquoi utiliser la métaphore de la lumière ? Le siècle des Lumières tire son nom dumouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connu sous le nom de Lumières. Il est souvent utilisé dans la littérature historique commesynonyme de XVIIIe siècle européen, car il été marqué par le rationalisme philosophique et l'exaltation des sciences. L’image des "Lumières" était déjà fréquemment employéepar les écrivains et les penseurs de l'époque