Sarah Kane Anéantis

Seuls les personnages du gardien de musée et d’Agnes sont récurrents. Ces deux figures constituent le socle affectif de Baltasar. Les trois scènes avec la reporter se déroulent toutes dans une chambre d’hôtel qui évoque de manière lointaine Anéantis de Sarah Kane. Malgré les didascalies ouvrant les différentes séquences introduisant en les nommant les protagonistes, les personnages ne se parlent pas ou très peu. Dans la première scène par exemple, l’indication en italique « Dragan et Baltasar » nomme

aussi mentionner que le cannibalisme apparaît dans la BD comme dans Tony Chu, qui met en scène un détective cannibale, résolvant des enquêtes en mangeant une partie du corps des victimes. Ou encore la première pièce de théâtre de Sarah Kane, une jeune dramaturge, Aneantis, dans laquelle l’un des trois personnages mis en scène mange le cadavre d’un bébé. Il ne reste donc plus réellement trace de cannibalisme spirituel dans notre société actuelle, si ce n’est au moment de l’eucharistie puisque

survient : la petite fille : « un petit cercueil ». Fin de la pièce : bombardement est fini, ruines mais ballons dans le ciel et rire heureux de Fanchou et Lina après leur mort : souligne la façon dont les innocents sont les victimes Sarah Kane Blasted, Anéantis, 1995, Purifiés, 1996 : aggro-effect : recherche stupeur et horreur Elle a écrit 5 pièces. Elle a été décriée, mais a été soutenue par de grands auteurs anglais. Théâtre engagé « la représentation de la violence a déclenché plus de violence …» 

de l’ordre de la transcendance. Le concept de « théâtre de la cruauté » a fait fortune au XXe siècle. Des auteurs comme Jean Vauthier (Le Sang, 1968) ou Edward Bond (« l’art doit être l’équivalent du hooliganisme dans les rues »), Sarah Kane (Purifiés, Anéantis, 1995), entendent désorienter, choquer, agresser ou pour le moins déconcerter le spectateur en décrivant le viol, la torture, la brutalité de la guerre et des hommes. La transgression s’instaure en règle, comme dans Le Balcon (1956)

les Vivants et les Morts commencent leur dialogue… ce dialogue que nous, les vivants, nous continuons chaque jour avec nos amis morts… » L’HISTOIRE À Chartres, en avril 1944, un groupe de résistants, tombé dans un traquenard, est peu à peu anéanti. Il a eu toutefois le temps de mener à bien sa mission : abattre Bernard Bazire, un commerçant de la ville, qui a donné l'un d'eux, La Ficelle, actuellement dans les prisons de la Gestapo. Entre les morts, les mourants et les vivants, un débat s'engage

est de l’ordre de la transcendance. Le concept de « théâtre de la cruauté » a fait fortune au XXe siècle. Des auteurs comme Jean Vauthier (Le Sang, 1968) ou Edward Bond (« l’art doit être l’équivalent du hooliganisme dans les rues »), Sarah Kane (Purifiés, Anéantis, 1995), entendent désorienter, choquer, agresser ou pour le moins déconcerter le spectateur en décrivant le viol, la torture, la brutalité de la guerre et des hommes. La transgression s’instaure en règle, comme dans Le Balcon (1956), où

Mme Frédérique Toudoire-Surlapierre, Professeur des Universités Correcteurs d’Ancien français : Mme Marie-Madeleine Castellani, Professeur des Universités Mme Françoise Laurent, Maître de conférences M. Stéphane Marcotte, Maître de conférences Mme Sarah Michels, Maître de conférences Mme Muriel Ott, Professeur des Universités M. Xavier-Laurent Salvador, Professeur en classes préparatoires Mme Christine Silvi, Maître de conférences Mme Géraldine Veysseyre, Maître de conférences Mme Fleur Vigneron,

littéral : frappé de stupeur. Un état d’inertie et d’insensibilité profonde lié à un engourdissement général, un anéantissement en somme. Un état au monde sans défense, sans préjugé, en totale innocence et contradiction, car c’est à ce moment-là, anéantis, qu’ils peuvent jouer. C’est le lieu de la poésie. Parfois je leur donne des stimulants, des pistes de travail pour qu’ils puissent travailler seuls, c’est ainsi que l’on devient un acteur-créateur. Lorsque je crée un nouveau spectacle et que je

émergence, naissent des entreprises telles que Les Films d'art, créée par les frères Lafitte, et la Société Cinématographique des auteurs et gens de lettre, fondée par Charles Pathé. Au cours de ces années, les spectateurs découvrent, sur les écrans, Sarah Bernhardt interprétant, avec talent, la reine Elisabeth. Victorin Jasset, lui, continue à réaliser, en collaboration avec la maison de production Eclair, un film policier à épisodes intitulé les Exploits de Nick Carter. Quant à Léon Gaumont, il lance

de Beckett p. 219 ES/S et Techno / p. 221 L/ES/S). Sur scène le comédien doit parler haut sous peine d’être inaudible ! Sa gestuelle participe également de la convention des époques (Cf. les deux photos de Phèdre interprétée respectivement par Sarah Bernhardt et Dominique Blanc, p. 165 ES/S et Techno / p. 167 L/ ES/S). D’autre part si le comédien reste lui-même sur scène, il est alors à contretemps (Cf. Joséphine dans la pièce de Lagarce). Dans L’Esquive, le réalisateur Abdellatif Kechiche