Sartre Choix Originel

d’humilité) à l’œuvre dans l’approche métaxologique que nous venons de présenter. Autrement dit, l’essai ne se laisse pas empêtrer dans le relativisme, car, fatalement, il emprunte un canal et suggère, c’est-à-dire, en fin de compte, choisit; mais dans son choix, l’essai garde présent qu’ayant tiré il a cependant pu viser à côté ou manquer son coup, de sorte que c’est la conscience de ce risque qui, outre qu’elle veut lui éviter l’écueil de l’absolutisme et lui garantit sa prudence à l’égard de ce qu’elle

déconcerter, dérouter l’écrivain. Ex : Impuissance créatrice qui a frappé 2 grands noms de la littérature que sont Mauriac et Genet après la critique littéraire de Sartre (analyses brillantes mais polémiques) dans la Nouvelle revue Française. Pendant un temps, ces 2 auteurs n’ont pas été capables de produire une phrase à la suite de ces analyses de Sartre. Influence sociale ou économique car une bonne ou mauvaise critique peut contribuer à la célébrité d’un auteur et ainsi favorisé l’augmentation du chiffre

dictées par la société, elle-même ayant une éthique, c’est-à-dire ce qu’elle accepte ou non et, dès la naissance nous sommes plongés dans ce monde où l’on est libre mais comme le dit Sartre, nous somme « condamné[s] à être libre ». Autrement dit, l’Homme est introduit dans un monde où il a la liberté de faire ces choix, mais il devra répondre de ces actes devant la société. C’est d’ailleurs ce que suppose le proverbe « heureux les simples d’esprit », puisqu’un être sans savoir peut donc être plus heureux

sentir ou de s’éprouver soi-même et n’est rien d’autre -, ce que nous appellerons encore une subjectivité. » Dès lors, nous repérons le caractère phénoménologique de la philosophie henryenne, mais plutôt que de s’inscrire dans la tradition Husserl-Sartre en réduisant le sujet à la conscience qu’il a des différents éléments l’affectant, il va étendre la subjectivité à ce que nous nommons communément la vie. Vivre, ce n’est pas frotter les cordes d’une guitare, mais se sentir frotter les cordes d’une

sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)9 Baudelaire se voit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il n'est compris que par quelques-uns de ses pairs comme Armand Baschet, Édouard Thierry, Champfleury, Barbey d’Aurevilly, Dulamon10, ou encore André Thomas... Cet engouement confidentiel contraste avec l'accueil houleux que réserve

vraie réalité qui définit l’homme. 2. Les manifestations de la conscience La présence de la conscience en l’homme lui confère des qualités que les autres êtres ne peuvent manifester. a. Sélection et choix Henri BERGSON (1859-1941) indique que «toute conscience signifie choix». Il montre par là même que la conscience est liée au présent, au réel, à l’action. Pour chaque tâche que je dois accomplir, j’évoque, parmi tous les souvenirs, ceux qui me sont utiles dans le moment présent. Dans

Sommes-nous libres si ce savoir est incorrect ? L’impossibilité de pouvoir choisir librement, au sens propre du terme, laissant le hasard décider de notre sort. Victime de notre non-savoir, et l’obligation de subir la conséquence de nos actes, et de nos choix. Par ailleurs, ne sommes-nous pas asservis par le savoir de nos prédécesseurs ? De ces connaissances parfois vieilles de quelques siècles. Des traditions, et des religions, qui se perpétuent au fil du temps, et de notre histoire. Est-il alors impossible

est de mettre l'accent sur le fait que c'est une conscience qui perçoit et que l'acte de perception est affecté par une intentionnalité, c'est à dire une visée sur l'objet. Cette visée se détache cependant , rappelle J.Y. Lacoste, sur « un fonds originel de croyance » qui renvoie à la notion d'une co-perception de l'invisible et du visible (cette analyse semble cependant remettre en cause la notion husserlienne « d'intuition originaire »). L'auteur en déduit que toute perception comporte une large

D’où la responsabilité juridique, sujet construit par sa seule mémoire, existentiel, aux multiples possibilités de reconnaissance et éclatement vécu de soi sans l’influence d’aucune identité substantielle (Locke) • Conscience et choix La conscience est choix, mémoire ouverte d’une durée, concentrée en une anticipation. La conscience est une mémoire assortie de liberté, se renouvelant en permanence, par enrichissement des actes passés et mise en perspective d’actions futures (Bergson)

entre le passé et l’avenir. » L’énergie spirituelle. 12. Edmund HUSSERL (1859-1938) : « toute conscience est conscience de quelque chose » Méditations cartésiennes. 13. Henri Bergson : « la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant (homme) dispose » L’évolution créatrice. • Les limites de la conscience 14. LEIBNIZ (1646-1716) : « (…) il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c’est-à-dire des changements