Sartre L Imaginaire Image Réel

et vos lectures personnelles. Introduction Le genre romanesque se fonde souvent sur un intéressant paradoxe : il se nourrit essentiellement du réel, mais, par le biais de l'écriture, il tire sa force et sa richesse de la fiction, qui lui autorise toutes les audaces. Ce potentiel illimité d'exploration, mais aussi de contestation du monde réel, Romain Gary affirme qu'il est à l'origine de sa vocation d'écrivain : pour lui, la création littéraire est « une feinte pour tenter d'échapper à l'intolérable

individus et dans son incitation à agir pour vivre ("les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, ce qui importe, c'est de le transformer" (4). Cet humanisme de la responsabilité et de l'action alimentera ensuite les travaux de Sartre et de Merleau-Ponty. Et puis agir, comme l'a montré Tony Lainé (5), a bien à la fois, en même temps, un sens très individuel et un sens social : c'est cet agir, totalement différent du faire animal, qui institue l'homme comme individu membre de la

choses que de soi. » Mais ce protestantisme n’était pas pour autant pessimiste, famille gaie et heureuse de vivre, ce qui se retrouve dans son propre optimisme, accepte l’homme ; ce sourire devant la vie l’empêche d’adhérer à l’absurde de Camus ou Sartre. Il refusera toujours les systèmes philosophiques métaphysique etc. , détachés de toute réalité. Le Nord : Du point de vue de la formation il connaît une période nordique, car va habiter à Caen 1909. Inscrit au lycée Malherbe

de soi. » Mais ce protestantisme n’était pas pour autant pessimiste, famille gaie et heureuse de vivre, ce qui se retrouve dans son propre optimisme, accepte l’homme ; ce sourire devant la vie l’empêche d’adhérer à l’absurde de Camus ou Sartre. Il refusera toujours les systèmes philosophiques métaphysique etc. , détachés de toute réalité. Le Nord : Du point de vue de la formation il connaît une période nordique, car va habiter à Caen 1909. Inscrit au lycée

mais aussi de sentiments, le rêve convoque tous nos sens. Cet aspect lui accorde alors un semblant de réalité auquel il est très difficile de redonner un caractère onirique au moment où il se déroule. Il crée un espace perturbant par son caractère réel mais dans lequel nous nous retrouvons pourtant si loin de la réalité. L'étrangeté de son contenu n'est pourtant pas la chose dont nous nous apercevons en priorité lorsque nous sommes entrain de rêver. Cependant, il peut nous arriver de changer d'espace

fiction, vérité de réel : le mensonge est un énoncé qui est faux, c'est-à-dire non conforme au vrai, le mensonge substitue une fiction à la réalité et cette substitution n'est pas la vérité. La vérité est un énoncé qui est conforme au vrai, c'est-à-dire conforme au réel. Le réel est ce qui caractérise ce qui est issu de la réalité, c'est-à-dire le monde objectif et neutre qui nous entoure. La fiction est ce qui caractérise ce qui est issu de l'imaginaire, c'est-à-dire ce qui n'est pas réel. Vérité et

(Descartes) 3 4. Logique des concepts mentaux (Strawson) 3 B. Autrui, médiateur indispensable pour accéder à soi-même 4 1. La conscience de soi requiert la reconnaissance d’autrui (Hegel) 4 2. Autrui me permet de me connaître moi-même (Sartre) 4 3. Autrui est la condition de possibilité de la conscience elle-même (Nietzsche) 5 C. Autrui est la condition de possibilité de toute connaissance 6 1. Autrui structure mon « monde » 6 2. Autrui est la condition de possibilité

vie possible, le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa vie réelle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible. Le génie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le réel. ——————————————— Pour les romanciers du XVIIIe et XIXe siècle, comme pour leurs lecteurs, le réalisme est un idéal : celui de la représentation fidèle du réel, celui du discours véridique. En lisant les œuvres réalistes, le lecteur

ont leur propre langage, qui serait alors un langage symbolique et limité. Les idées de Freud et Jung s'opposent donc : si Freud pense que le rêve est le déguisement d'un message inconscient, pour Jung il s'agit d'un message inconscient lui-même, imagé par des symboles qui constituent alors le langage des rêves. La théorie de Jung est alors que nos rêves ont pour objectif de nous révéler un sens caché à nos souffrances, ou à nos épreuves. Les symbole que l'on retrouve à travers nos rêves peuvent

fait qu’il rend compte d’une vie réelle ? Ecrire sa vie c’est d’abord le plaisir de se souvenir. Et l’enfance en est d’ailleurs le thème de prédilection. « Je n’ai pas de souvenir d’enfance » écrit paradoxalement Georges Pérec dans son autobiographie. Paradoxalement car c’est dans l’enfance que réside le cœur de toute écriture autobiographique. Nathalie Sarraute en a même dédié le titre de la sienne : Enfance. Pour Colette, l’enfance est un paradis, pour Sartre, les Mots sont l’analyse d’une névrose