Sartre Nous Sommes Ce Que Nous Faisons

Travail de Maturité Français et philosophie Existentialisme et regard d’autrui chez Jean-Paul Sartre Antoine Verburgh, 3M5 Gymnase Auguste Piccard 12 novembre 2007 Maître responsable : Samia Ryser-Abdo Résumé du travail Jean-Paul Sartre (1905-1980) a présenté à travers ses romans et ses pièces une philosophie de l’existentialisme concrète et engagée. Le principe de base de cette pensée, tel qu’il est expliqué dans sa conférence l’Existentialisme est un humanisme, est que rien, ni Dieu

cœur. L’hypocrisie n’est-elle pas la chose la mieux partagée en société ?  Selon Jean Jacques ROUSSEAU (1712-1778),  « sous le voile perfide et uniforme de la politesse », les hommes jouent des rôles, portent des masques selon leurs intérêts ; nous sommes des personnages. Finalement, l’homme apparaît comme un mystère pour les autres et, pire, pour lui-même. B.    LA DECOUVERTE DE L’INCONSCIENT 1.     Qu’est-ce que l’inconscient ?       Il a fallu attendre la fin du XIXè siècle avec le médecin et

Le Banquet écrit par Platon. Partant de là, le désir ne peut se satisfaire puisque il est impossible d’avoir ou d’être ce que nous désirons, nous avons ou sommes simplement ce que nous désirions et non ce que nous désirons. Le manque est souffrance et conduit à la frustration, qui est une des misères de l’homme. Dans L’Être et le Néant, Sartre écrit d’ailleurs que «le désir est lui-même voué à l’échec». En fait, on va de désir en désir, ce qui cause l’ennui, c’est-à-dire la déception. En somme, on

LEUR THEATRE EN QUOI JEAN PAUL SARTRE ET ALBERT CAMUS SONT DES PILIERS DE L’ENGAGEMENT INTELLECTUEL 1 SOMMAIRE INTRODUCTION p.4 PREMIERE PARTIE : L’Engagement intellectuel et les figures de Sartre et Camus au lendemain de la seconde guerre mondiale. p.8 1. Définition de l’engagement intellectuel p.8 2. Camus et Sartre : Modèles de l’engagement p.12 DEUXIEME PARTIE : Deux hommes de gauche au service du théâtre. 1. 2. p.25 Sartre et le Théâtre de Situation

LE SUJET Aborder la philosophie à partir du sujet, c'est-à-dire à partir de cet être que nous sommes, chacun d'entre-nous, un être capable de dire « je » n'a rien de fortuit. C'est partir de l'être entendant en lui-même l'appel à philosopher, c'est-à-dire à s'interroger sur lui-même et sur le monde. C'est mettre en question la vogue du structuralisme qui minimisait la place du sujet, n'y voyant « qu'un simple effet de structure », le fruit de la réalité dans laquelle nous nous

volonté. Or dire que la volonté est une liberté, une décision que prend l'homme pour accéder à ses propres envies, c'est alors dire que l’homme est libre de ses choix et peut donc accéder à ses désirs. Mais l'homme est-il totalement libre ? Comme dit Sartre « L'homme est condamné à être libre ». Autrement dit, l'homme est libre et ne peut que l'être mais il fait ses propres choix sans se préoccuper des autres et des conséquences. « Il ne serait être tantôt libre tantôt esclave ». L'homme peut agir moralement

faire avec ses propres déterminants dans tout individu il y a des caractéristiques sociales Ces différentes approches ne sont pas antagonistes : « où était ça je dois advenir » Freud « ce qui compte c'est ce que je fais de ce qu'on a fait de moi » Sartre Dans tout système contraint (les déterminants), l'acteur ( sujet libre actif) est un agent traversé par tous les déterminants, conditionné par le système (passif). Tout sujet est à la fois agent et acteur dans un système Identifier les rôles et statuts

pragmatisme, qui adapte les idées à ce que la réalité permet et autorise. L’existentialisme sartrien Quelques noms : Karl Jaspers (Allemagne, 1883-1969), Gabriel Marcel (France, 1889-1972), Jean-Paul Sartre (France, 1905-1980).. a) Conscience et liberté en situation : • Pour Sartre, ce qui distingue un sujet humain des simples choses, c'est la conscience. Mais qu'est-ce que la conscience ? La conscience est ce dans quoi et ce par quoi il y a des choses pour nous. C'est le "regard sur"

homme qui sait ce qu’il fait, et qui peut donc, au moins en règle générale, être tenu pour responsable de ses actes. Liberté et responsabilité La responsabilité est la capacité de pouvoir répondre de nos actes : nous reconnaissons que nous en sommes bien les auteurs, et nous les assumons. De fait, pourtant, les hommes ne sont pas toujours en mesure de répondre de leurs actes, et le Code Pénal français , par exemple, reconnaît que le discernement d’un homme peut être momentanément ou durablement

LES ESSAIS Violence et éthique Esquisse d'une critique de la morale dialectique à partir du théâtre politique de Sartre par Pierre Verstraeten mf GALLIMARD Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous les pays, y compris l'U.R.S.S. © Éditions Gallimard, 1972, A Annie O., en souvenir. Aucun homme, aussi grand soit-41, aussi lucide, aussi généreux soit-il, ne peut dicter son cours à l'Histoire, empêcher l'inévitable ou réaliser l'impossible