Schopenhauer Pessimisme

est-il ce sentiment positif que je me dois de tenir pour le but ultime de ma vie ? C'est cette question qu'aborde Schopenhauer dans ce texte. Il développe ici une thèse paradoxale : le bonheur n'est qu'une réalité négative puisque peu sensible sur le moment. Chercher le bonheur est donc une quête vaine. Sa démonstration se développe en trois temps. Dans un premier temps, Schopenhauer énonce l'idée qu'il va développer tout au long du texte : la réalité première, immédiate, de notre existence, c'est

maintenant leur cause. Suivant certains philosophes le plaisir ne consiste que dans l'absence de la douleur. On ne peut avoir de plaisir sans connaître la douleur, ce sont deux ennemis, et l'on ne peut pourtant avoir l'un sans l'autre. Plus récemment, Schopenhauer a repris cette thèse dans l'ouvrage Le monde comme volonté et représentation. La douleur est selon lui le fait positif. Le plaisir est seulement sa sensation. En effet dit-il, pour éprouver du plaisir à posséder quelque chose - par exemple, il

l’auteur Il faut donner des exemples pour illustrer les idées de l’auteur On peut utiliser des références philosophiques pour mettre en perspective une idée de l’auteur Regardez par exemple le travail que nous avons fait en cours sur le texte de Schopenhauer : Nous avons dégagé, grâce à un schéma, la structure logique du texte, et nous avons expliqué comment l’auteur passe de l’idée que le désir est un manque à l’idée que le désir est souffrance Nous avons analysé l’idée que le désir est un manque

bonheur : texte de Schopenhauer extrait du Monde comme volonté et comme représentation Introduction Si l’un de nos désirs les plus fondamentaux est celui d’être heureux, nous avons tendance à penser spontanément que le bonheur réside dans la satisfaction du plus grand nombre de nos désirs, sinon de tous. Pourtant cela ne nous conduit-il pas à vouloir satisfaire sans cesse de nouveaux désirs et à éloigner par là toute perspective de bonheur ? Tel est le problème que Schopenhauer envisage dans cet

représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Age), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de cette faculté représentative des animaux et, en particulier, de l'homme dans son oeuvre principale et magistrale, Le monde comme volonté et comme représentation. Représentation de

SCHOPENHAUER L’Art d’avoir toujours raison La dialectique éristique est l'art de disputer, et ce de telle sorte que l'on ait toujours raison, donc per fas et nefas (c'est-à-dire par tous les moyens possibles) 2. On peut en effet avoir objectivement raison quant au débat lui-même tout en ayant tort aux yeux des personnes présentes, et parfois même à ses propres yeux. En effet, quand mon adversaire réfute ma preuve et que cela équivaut à réfuter mon affirmation elle-même, qui peut cependant être

(peut-on empêcher l'homme de désirer rien que la réalité ?) serait bien triste - on peut alors parler de l'importance du désir comme moteur, que la conscience implique un désir bien réel... Le sujet humain est, essentiellement, un être de désir (Schopenhauer). D'où un plan possible - I. Un monde où le désir n'est que la réalité est-il souhaitable ? Peut-on imaginer un monde ou seul le réel peut être désirer ? Quelles conséquences ? - II. Le désir en tant que rêve ne peut être empêché.

maladies, les injustices, les famines semblent, en permanence, compromettre le bonheur de l’homme sur la terre. On a parlé de ce monde comme d’une vallée de larmes où le bonheur est considéré comme une aspiration réalisable que dans un autre monde. Schopenhauer, philosophe du XIXe siècle, considérait que durant sa vie l’homme oscille entre souffrance et ennui. Selon lui, le bonheur était inaccessible. Aussi fallait-il s’appliquer à ne pas ajouter au malheur en pratiquant la bienveillance et la compassion

trahit la véritable pensée. Dans la schématisation que l’auteur fait de l’esprit humain il y a séparation du moi superficiel, toujours tourné vers l’action et l’utilité, et le moi profond, qui se rapproche de l’état de contemplation décrit par Schopenhauer, plus tourné vers l’art et qui profite pleinement des souvenirs de luxe, aussi dits inutiles. Dans sa thèse il explique ensuite que l’intelligence, à savoir la capacité à s’adapter au réel, est au service du moi superficiel et le langage n’est

personnage va en ce sens. Le second paragraphe du passage s'ouvre sur l'évocation de la musique accompagnant la marche triomphante de Corinne. La musique est de tous les arts celui qui caractérise la forme la plus pure de la poésie. Elle est, selon Schopenhauer, la langue métaphysique par excellence, en cela qu'elle touche à l'irreprésentable et n'attaque pas le regard. Elle habite le poème comme le rythme habite, selon Hölderlin, le destin de l'homme. La musique anime les formes textuelles et sonore