Schopenhauer Pessimisme

t-il d’être malade ? Le bien-être, ce n’est pas souffrir, ni subir une douleur ou une sensation particulière, mais n’est-ce pas aussi risquer de tous perdre sans avoir pris conscience de ce bien-être maintenant passé ? C’est-ce que soutient Arthur Schopenhauer dans cet extrait du Monde comme volonté et comme représentation. « Ainsi la possession accroît la mesure de nos besoins, et du même coup la capacité de ressentir la douleur. » déplore-t-il. Si le bien-être en effet, ce n’est pas prendre conscience

Le désir semble généralement aspirer au bonheur mais il s'avère en réalité mener à la souffrance. Peut-on alors satisfaire ses désirs ? Schopenhauer y répond par la thèse suivante : si l’homme souhaite vraiment être heureux il doit ressentir la souffrance, le manque, la privation, s'éloigner de ses biens, ses privilèges pour en ressentir la valeur. La seule chose positive et durable pour l'homme n'est donc que la douleur et son retour car ce n'est qu'à cet instant qu'on se rend compte qu'on a été

détruire ce que nous avons construit. Ex : tremblment de terre, tsunami. Notre richessse ou notre staut social peut également être jalousé. Notre bonheur est perpétuellement menacé. Ainsi, si le bonheur est ce qui est durable, il n’existe pas. Selon Schopenhauer, « la vie humaine est un parcours d’obstacle où chacun apprendr à devenir contortioniste « . La souffrance est inévitable. Si on cherche à l’éviter on risque de souffrir encore plus. Les pauvres luttent contre la douleur, les riches contre l’ennui

lui-même. » Sénèque, Lettres à Lucilius, der s. apr. J.-C. la perception L'égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en toute rencontre. [ La Morale ] Schopenhauer, Arthur Si toutes mes perceptions étaient supprimées par la mort et que je ne puisse ni penser, ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr après la dissolution de mon corps, je serais entièrement annihilé et je ne conçois pas ce qu'il faudrait de plus

chacun de nous est à la poursuite d’une partie perdue de lui-même. L’objet du désir, ce qui nous manque, par exemple une femme, est attendu en vue de la plénitude. Le manque, lié à l’absence est source de souffrance. Un autre grand philosophe, Schopenhauer, a pensé le désir comme engendrant la souffrance : il décrit la vie comme une vie de souffrance oscillant entre le manque et l’ennui. L’homme ne peut pas être heureux car c’est un être désirant. Lorsqu’il désire, il porte en lui un manque, un vide

engendrant un manque plus grand que celui qu’il est venu combler : malheureux Sisyphe enfermé dans le cycle de la répétition angoissée! Incapables de supporter la privation, ceux qui croient devoir poursuivre le plaisir, auront la vie que leur promet Schopenhauer : oscillant sans fin « de la douleur à l’ennui » - douleur quand ils luttent pour obtenir une satisfaction qui leur résiste, et ennui aussitôt leur désir repu. Eh, c'est que tout passe, anicca : la gaieté, superficielle dans sa course un peu folle

dans chacun de nous. On peut se demander si notre identité repose seulement sur un bout de papier. Qu’est-ce qui nous forme vraiment, qu’est-ce qui fait que je suis qui je suis, en outre qu’est-ce qui m’identifie ? C’est le problème que s’est posé Schopenhauer, philosophe d’origine allemande du XIXème siècle, dans cet extrait issu de Le Monde comme Volonté et Représentation, qui est une de ses œuvres les plus connues. A travers son texte, ce philosophe tente de définir le terme « identité », c’est ce

passions c’est être désordonné. Le dérèglement de l’individu doit s’identifier à sa raison afin de s’humaniser, de passer au-dessus du côté bestial de nos désirs. La raison doit donc limiter et parfois interdire, la satisfaction de nos désirs. Pour Schopenhauer, le désir est un manque et le désir est souffrance. En effet, le désir est insatiable. Le plaisir est le sentiment de satisfaction, lorsqu'on satisfait notre désir, or se plaisir, comme le bonheur, est éphémère et de courte durée. Le peu de contentement

vraisemblance ou à la nécessité ; c’est le but visé par la poésie, même si par la suite elle attribue des noms aux personnages. Le particulier, c’est ce qu’a fait Alcibiade, ou ce qui lui est arrivé. Aristote, Poétique, IX Quelques siècles plus tard, Schopenhauer aboutit à la même conclusion qu’Aristote, qu’il illustre par une métaphore éclatante : [L]a peinture de l’homme dans la série continue de ses aspirations et de ses actions, tel est donc le but élevé de la poésie. Sans doute, l’expérience et

« Ce qui rend les hommes sociables est leur incapacité à supporter la solitude et donc eux-mêmes. » Arthur Schopenhauer Au cours des cinq millions d'années qui se sont écoulées, l'être humain a toujours vécu en société, des hommes préhistoriques à nos sociétés actuelles. Certaines personnes, dont Arthur Schopenhauer, pensent que l'existence même des sociétés et des relations humaines ne sont fondées que sur l’incapacité à affronter la solitude dont fait preuve chaque être humain, et qui par