Searle Pragmatique

Culture, 200 av. de la République - 92001 Nanterre Cedex 2. Univ. de la Réunion, CURAPS, 117 rue du Général Ailleret - 97430 Le Tampon Résumé: Le but de cet article est d’étudier la question du dopage en mobilisant les apports de la sociologie pragmatique. En étudiant symétriquement les positions des différents protagonistes et en les prenant au sérieux, cette approche se propose de rendre compte de l’importance des fondements politiques et moraux qui guident les acteurs. L’affaire Festina du

2 — 3 — 4 — 5 — 6 — 7 — 8 — 9) + conclusion Erving Goffman Mais avant toute chose, un petit mot sur l’auteur. Erving Goffman (1922−1982) : membre de la 2ème école de Chicago : * on parle de sociologie pragmatique, appliquée à un écosystème urbain. * Il s’agit alors d’analyser (observation participante) les interactions (pragmatique, interactionnisme de Mead) dans des microsociétés (urbaine). * Goffman situe son ouvrage dans les limites physiques d’un immeuble, d’un établissement. Pour sa thèse de doctorat (1953)

On en restera à quatre grands pôles théoriques des sciences sociales en France : la sociologie de la pratique et de la domination de Pierre Bourdieu, la sociologie des sciences et des techniques de Michel Callon et Bruno Latour, la sociologie pragmatique initiée par Luc Boltanski et Laurent Thévenot et le champ des recherches féministes. C’est le cadre général propre à ce texte qui nous contraindra à ce resserrement synthétique et qui nous conduira à négliger les différences, voire les divergences

Ainsi, cette étude de Mizruchi nous offre un aperçu de ce qu’est la sociologie économique et des particularités d’une telle approche. Il démontre que les conditions de fonctionnement des marchés sont fortement liés à des comportements sociaux. La santé de l’économie dépend donc de la relation d’équilibre et des interactions qui lient trois entités distinctes, L’Etat, les syndicats et l’Elite Gouvernante. Cette dernière est véritablement présenté comme le groupe social le plus influent, et profitant

engagée sur un ton plus personnel dans son précédent opus, Rendre la réalité inacceptable (Demopolis, 2008). Discutant de l'architecture conceptuelle des théories critiques, l'auteur présente surtout minutieusement celle du programme de sociologie pragmatique de la critique qu'il propose de lui substituer. Un programme qu’il a initié dans les années 1980 au sein du Groupe de sociologie politique et morale de l'École des hautes études en sciences sociales et institué de ce fait une « école », en concurrence

par l'influence du cadre théorique bourdieusien. Boltanski est donc dans sa jeunesse inséré dans le « groupe de jeunes que Bourdieu avait réunis autour de lui ». Luc Boltanski est l’initiateur ( avec Laurent Thevenot) du courant de sociologie pragmatique, qui désigne la conjonction de différents courants sociologiques français inspirés par l'ethnométhodologie, la sociologie des sciences et la sociologie de la critique, et communément rassemblés sous cette formule depuis la fin des années 1980.

pape et l'évêque. De plus, on supprime la fiscalité pontificale. En 1438 fut promulguée la Pragmatique Sanction de Bourges. Cette ordonnance du roi de France Charles VII constitue en quelque sorte une alliance entre le souverain et le clergé, limite les prérogatives du pape en réaffirmant la suprématie des conciles qui ont clairement défini les pouvoirs du Saint Siège. Dans son préambule, la Pragmatique Sanction de Bourges dénonce les abus de la papauté. Dans son premier article, elle déclare la

suite avec ses successeurs. Tous ces auteurs vont contribuer à développer la doctrine absolutiste. c) Le concordat de Bologne Il concerne les rapports entre la royauté et l’Eglise qui jusqu’à 1438 présents était régie par la pragmatique sanction de Bourges élaborée dans un climat « malsain » par la papauté (doctrine gallicane). A présent, 1516 le Concordat de Bologne conclu entre François Ier et Léon X, accorde un certain nombre de pouvoirs au roi, ceci à cause de la bataille de

qui reconnaissent l'autorité du roi sur l'Eglise présente sur leur territoire pour limiter le progrès de l'autonomie. La pragmatique sanction de Bourges (1438), en affirmant la supériorité des conciles oecuméniques sur les papes, demeure sans doute le texte fondateur du gallicanisme. Mais le concordat de Bologne, signé en 1516 entre François Ier et Léon X, abolit la pragmatique sanction. Toutefois le concordat, s'il efface les prétentions de conciliations de l'Eglise de France, celui-ci offre au souverain

Elle est devenue en France Gallicanisme, défense des libertés de l'Eglise gallicane avec la Pragmatique sanction de Bourges (1438) qui donne au roi la maîtrise de la nomination aux bénéfices et des impositions payées à Rome. C'est le moment où le clergé de France a choisi délibérément le roi comme maître dans les choses temporelles, à la place du pape. Pour ménager Pie II, Louis XI abolit la Pragmatique en 1461 et 1467 puis passe un concordat avec Sixte IV lui redonnant quelques droits en échange