Sécularisation

l’ancien système et la vérité continue d’appartenir aux Dieux mais plus totalement. Désormais, la vérité a besoin pour pouvoir être dite d’être démontrée et d’être établie. C’est une étape fondamentale de ce qui deviendra plus tard un processus de sécularisation. ← La vérité pour se manifester à besoin d’être dite à la fois par les dieux et par les hommes. Comment cela se passe-t-il ? Par un curieux emboitement de moitiés. A chaque fois que quelque chose est dit qui relève de la vérité il faut

ces spécialistes, Mme Danièle Hervieu-Léger s'est déjà fait un grand nom. Neal BLOUGH, professeur d'Histoire de l'Eglise à la FLTE, commente le dernier livre qu'elle a publié, et met en profit la réflexion qu'il mène depuis longtemps sur la « sécularisation ». Réflexions à partir de Danièle Hervieu-Léger, La Religion pour Mémoire (Paris : Editions du Cerf, 1993). C'est un lieu commun de dire que nous vivons dans un monde sécularisé, et nombreux sont ceux qui s'intéressent à la place (de plus en plus

une sécularisation beaucoup moins avancée que dans les autres pays occidentaux. Il en découle donc que l'exemple des États-Unis n'est en rien représentatif de la relation Religion-Société lorsque l'on sait que la religiosité est moins forte et moins public. La laïcité en France par exemple sert pour réserver les manifestations religieuses à la sphère seulement privée. La relation entre la religion est la société est propre à chaque pays. Nous pouvons constater néanmoins que la sécularisation progresse

sociologues (Jean Baubérot) insistent sur la distinction entre sécularisation et laïcisation. - La sécularisation des sociétés traduit la perte d'influence de la religion sur nos comportements quotidiens, notre manière de comprendre la vie ou de nous représenter la mort. - Le processus de laïcisation concerne plutôt l'Etat : existence ou non d'une religion d'Etat, place de l'enseignement religieux à l'école, etc. Laïcisation et sécularisation ne se recouvrent pas toujours. Des pays qui se veulent

l'avènement de la République. Parce que ce principe recouvre les notions d'égalité et de liberté mais qu'il est aussi directement issu des conceptions rationalistes des Lumières, il n'est pas étonnant que la Révolution française de 1789 ait initié la sécularisation. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789) dans son article 10 disposait que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ». C'est avec

l'avènement de la République. Parce que ce principe recouvre les notions d'égalité et de liberté mais qu'il est aussi directement issu des conceptions rationalistes des Lumières, il n'est pas étonnant que la Révolution française de 1789 ait initié la sécularisation. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789) dans son article 10 disposait que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ». C'est avec

valeurs matérielles.» Entendons ici le Laïc comme un terme issu du christianisme ; il désigne un membre du peuple des fidèles (du grec : laïkos) qui n’appartient ni aux ordres monastiques, ni au clergé séculier. Un bon exemple de cette sécularisation est la médecine car on va apprendre à soigner et guérir dans le siècle sans l’aide divine… et sans que l’église ne puisse le contester ou y trouver à redire. Un autre est l’école avec une proportion croissante de laïcs impliqués dans les enseignements

retrouve dans le fameux « modèle républicain », culte à des valeurs civiles spécifiques. La démocratie s’est ainsi développée ou consolidée grâce à certains héritages religieux sécularisés. C’est d’ailleurs la reconfiguration de la religion, ou sa sécularisation, qui permet de concilier religion et démocratie, et de cesser l’affrontement entre elles, octroyant à chacune une légitimité propre. B/ La reconfiguration de la religion, entraînant la légitimation du régime démocratique par la religion, et

déchristianisation de la France et ses conséquences politiques En un siècle depuis la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat s’est affirmée une diversité religieuse sans précédent. Il est important de savoir que cette sécularisation est en réalité beaucoup plus ancienne. Pendant plusieurs siècles précédant la Révolution cette séparation n’existait pas et n’était pas envisagée. En effet, l’imbrication étroite du spirituel et du temporel de l’époque Carolingienne en est un

république et qualifie l’école publique et obligatoire  tout ce qui n’est pas soumis à une autorité spirituelle. Ce terme a donné « laïcisation » qui n’est pas exactement la même chose que « sécularisation ». La laïcisation ; c’est l’évacuation de l’Eglise dans la société (processus juridique). Alors que la sécularisation est un processus social, c’est à dire en Belgique par exemple ou au Québec, la religion avec le temps prend une place moindre dans la société. La laïcité a des origines chrétiennes.