Seneque Et Rousseau

d'une énergie débordante et déplore que «La justice était mal rendue. D'un bout à l'autre de la France, les cloîtres abritaient haine et discorde». Voltaire s'appuie aussi sur des textes religieux et sur des textes de l'Antiquité (Cicéron, Virgile, Sénèque...) pour expliquer les dérives des croyances, celles de la religion vers la superstition: « De toutes les superstitions, la plus dangereuse n'est-ce pas de haïr son prochain pour ses opinions ?» Voltaire dit de son traité sur la tolérance que c’est

quelque chose ». Husserl Plan du cours : Introduction 1) La conscience morale : Augustin et Rousseau 2) La conscience et le cogito cartésien 3) La conscience dialectique chez Hegel 4) La conscience comme mémoire chez Bergson 5) L’inconscient dans la psychanalyse freudienne 6) L’inconscient après Freud : Jung et Maslow Conclusion 1) La conscience morale : Augustin (334-430) et Rousseau (1712-1778) « Il est au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré

première l'imitation de la Nature (mimesis). Il y parvient de diverses manières. -Le recours au modèle antique Les Anciens sont les garants d'une perfection indépassable. Il est donc logique de prendre pour modèle : Les philosophes (Platon, Sénèque, Épicure). Les textes de théorie littéraire (La Poétique d'Aristote, l'Art Poétique d'Horace). La littérature et la mythologie (La Fontaine s'inspire d'Ésope, Molière de Térence, Racine d'Euripide ou de Sophocle). -Le recours à la raison : Elle

est quelqu'un qui cherche à se détacher de tout. L'ascétisme religieux cherche à détacher le corps de l'esprit par la spiritualité. On trouve une forme d'ascétisme en philosophie : le stoïcisme apparaît dès le IIème siècle avant JC avec Epictecte, Sénèque, Marc Aurèle et plus tard Montaigne, Pascal, Descartes. D'après ce principe, le malheur vient du fait que nous plaçons le bonheur en des choses qui ne dépendent pas de nous (amour, santé, richesse, honneur). En attendant de la fortune ou autres notre

le fait de quitter Urbs (=ville) pour aller en campagne. Ce gout de la villégiature/ des voyages, découvertes c’est le fait de cet élite Romaine éclairé (intellectuellement). L’otium est un mode de vie = villégiature. Vient de la décadence. Sénèque est un précepteur de Néron, il prône l’ascétisme. C’est le gout du loisir et des loisirs parmi ces élites. C’est un moment privilégié ou on va s’enrichir intellectuellement, s’accomplir. Valeurs extrêmement hédonistes (recherche de l’épanouissement

éphémère ? 4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos désirs 7 c. La vertu, c’est le bonheur 7 d. Être conscient des maux qui nous guettent 7 e. Conclusion 8 2. Un Stoïcien original : Spinoza

l'Europe et même de l'humanité toute entière → conception presque cosmique des choses Volonté qui va se manifester dans le rôle accordé à la mémoire. Ce que Proust appellera la « mémoire involontaire » (madeleine de Proust) → exemples chez Rousseau, Chateaubriand et Nerval. Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe → il entend dans le parc le chant d'une grive qui lui rappelle un chant identique qu'il entendait dans son enfance en Bretagne. Dans l'idée de Chateaubriand il y a une

coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les générations successives se transmettent. En l’homme, la « nature » désigne ce qui est donné à la naissance, tandis que la « culture » désigne ce qu’il acquiert tout au long de son éducation. Rousseau nomme « perfectibilité » la capacité de l’homme, non pas (seulement) de progresser, mais d’évoluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures Employé au singulier, le mot « culture » est synonyme de civilisation. Or cette idée

instinct pressant qui porte l'homme (l'auteur de ces écrits) arrivé à un certain âge à se pencher sur son passé pour y retrouver son "Moi" d'avant les déceptions"(1). Les écrits les plus célèbres de l'époque sont Les Confessions et L'Emile de Rousseau et Les Mémoires de Chateaubriand, Télémaque de Fénelon, Paul et Virginie de Chénier. J. Cavet relève dans sa thèse qu'il s'agit d'une abondance des mémoires enfantines et d'un intérêt particulier accordé à l'enfant à cette époque, pour plusieurs

de tolérance : il parle de « servitude volontaire » pour désigner le fait que les citoyens doivent collaborer entre eux, que le peuple doit accepter de céder une part de sa liberté pour le bien-être de la société. Ses écrits inspireront largement Rousseau dans son combat social. Montaigne et La Boétie deviennent des amis inséparables (cf. texte de Montaigne sur l’amitié, « De l’amitié » : « Pourquoi nous nous aimions? Parce que c’était lui, parce que c’était moi. »). Malheureusement, La Boétie