Sénoufos

ici soutenu par une certaine naturalisation de cet arbitraire a-priorique dont parle Cl. Lévi-Strauss ; d'autres systèmes, au contraire, peuvent aller de la motivation à l'immotivation : par exemple, le jeu des figurines rituelles d'initiation des Senoufo, cité par Cl. LéviStrauss dans la Pensée Sauvage. Il est donc probable qu'au niveau de la sémiol ogiela plus générale, d'ordre anthropologique, il s'établit une sorte de circularité entre l'analogique et l'immotivé : il y a double tendance (complémentaire)

un plan sociodémographique, nous montrerons que le peuplement du territoire ivoirien s’est fait progressivement avec des populations venues d’horizons divers. Venus du Libéria, les Krous se sont installés principalement au Sud-ouest tandis que les sénoufos venus du Mali occupent le Nord-est du territoire. Les habitants de l’Est et du Sud du pays viennent du Ghana. Comme on peut le constater, différents ères culturelles cohabitent en Côte d’ivoire. Au fil de l’histoire, leur relation à été le reflet

avec 49% de moins de 15 ans. Le taux d'alphabétisation était de 49,7% en 2005 au primaire, 20% dans le secondaire et seulement 2% au niveau universitaire en 2002-2003. De nombreuses ethnies cohabitent : Bambara (35%), Peuhl (12%), Touareg et Maure, Sénoufo, Sarakolé, Songhaï, Malinké, Bobo, Minianka, Toucouleur, Somono, Bozo, Dogon, etc. Le pays connaît une forte émigration, notamment vers la France, des populations Sarakolé de la région de Kayes.· Religion(s) : par la constitution, la République du

elles peuvent être vues par n'importe quelle personne parce que, outre leur fonction divinatoire, elles jouent un rôle de contrôle social pendant ce genre d'événement (protéger l’assistance contre les jeteurs de sorts). Il en va de même, chez les Sénoufo, pour les déguélé, statues liées à l'initiation, qui n'apparaissent au public que tous les 21 ans, c'est-à-dire pendant les cérémonies de couronnement des trois cycles (chaque cycle dure sept ans) de l'initiation36. Dans de telles circonstances

superficie totale de 322 000 km2. Ce territoire a pour Etats voisins au nord-ouest le Mali, au nord-est le Burkina Faso, à l’est le Ghana, à l’ouest et au sud-ouest le Libéria. La population est très hétérogène et est globalement composée de Sénoufo et Lobi au nord, de Baoulé au centre et au sud, de Dan et Bété à l’ouest et enfin des Agni au sud-est du pays. Avec ces différentes entités ethniques et culturelles, ce pays, à l’exemple de la plupart d’autres sur le continent, a voulu constituer

participation au scrutin ne s’élevait cependant qu’à 37,42 % des inscrits. 11. Terme générique utilisé pour désigner de manière générale toute personne originaire de la bande sahélienne ; il désigne tout aussi bien le Malinké que le Mandingue, le Mossi, le Sénoufo ou le Ouolof. Par amalgame tout étranger, musulman ou membre des ethnies du nord sera appelé Dioula, « mauvais » en quelque sorte. LA CRISE IVOIRIENNE 9 et sont remportées par le FPI qui obtient 96 sièges sur un total de 225. Une tentative

programme d’urgence de développement des cultures vivrières décidé par le Gouvernement en juin 1998, de nouvelles variétés de riz sont multipliées et diffusées. 2 Maïs 2.1 Historique Les bassins de production les plus importants sont partis du pays Senoufo au Nord et du pays Malinké au Nord-Ouest. Présent dans toutes les zones rurales, le maïs est la céréale la plus répandue en Côte d’Ivoire. Les grandes régions productrices sont : le Nord, le Centre et le Centre-Ouest qui est devenu un exportateur

« corne ». 92  N’doua, « bœuf », mé, « corne ». 93  TERRAY (E.), L’Organisation sociale des Dida de Côte d’Ivoire, Annales de l’Université d’Abidjan, série F, tome I, fascicule II, Ethnosociologie, 1969, p. 306. 94  Ibid. 95  ZEMP (H.), Trompes sénoufo, Annales de l’Université d’Abidjan, Série F, Tome I, Fascicule I, Ethnosociologie, 1969, p. 48. Aspects de l’art musical des tchaman de Côte d’Ivoire  37 3. Trompes traversières en bois Inconsin/n’consin/aya n’consin/doumou Ce sont

Région /District : Code |__| 2. Cercle : |__|__| 3. Commune : |__|__|__|__| 4. Village / Quartier : . 5. Milieu : (Urbain = 1, Rural = 2 ) 6. Langues de l’interview (Français = 1, Bamanan = 2, Peulh = 3, Sonrhai=4, Tamashek =5, Bomu = 6, Minianka/Senoufo = 7, Sarakolé = 8, Malinké = 9, Kashonké = 10, Bozo = 11 Autre = 99 à préciser…………………….) Enquêteur :………………………………………………… collecte……………………………………………….. |__|__| |__| |__| Date de Contrôleur : ………………………………………………… Date du contrôle……………………………………………………

Léraba, Mouhoun, Tuy.  Superficie: 56300 Km2.  Population : 1816254 habitants en 1996.  Groupes humains : population diversifiée avec en majorité les Bobos dans le Houet et les Banwa, les Bwabas dans les provinces du Tuy, Mouhoun et Banwa, les Sénoufos dans le Kénédougou et les Léraba, les Tiefos et les Dioulas dans la Comoé.  Les flux migratoires y sont importants : ils concernent une population venue du nord et du centre du Burkina marqués par la pauvreté des sols et la pression démographique