Simmel Les Pauvres

française et ses pauvres et Le salarié de la précarité. Cet ouvrage est apparu dans un contexte de remise en cause du compromis fordiste, dont la politique sociale consistait à réduire les inégalités entre ceux qui sont en bas et en haut de l’échelle sociale, se caractérisait au début des années 80 par un nombre croissant des exclus des dispositifs légaux ou conventionnels : emploi, conventions collectives, protection sociale, logement, santé etc… La notion de « nouveaux pauvres » fit alors son apparition

les mêmes, mais que, quant à la puissance, elle soit au-dessous de toute violence et ne s'exerce jamais qu'en vertu du rang et des lois, et, quant à la richesse, que nul citoyen ne soit assez opulent pour en pouvoir acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre. Ce qui suppose du côté des grands modération de biens et de crédit, et du côté des petits, modération d'avarice et de convoitise. » (Contrat social, II, chap. XI) La « passion égalitaire » dont parle Tocqueville semble

des revenus primaires qui rémunèrent leurs activités productives et leurs capitaux (salaires, revenus des entrepreneurs individuels, intérêts, dividendes, loyers,..), mais également des revenus de transfert (pour les chômeurs, les retraités, les pauvres, les malades, …). En enlevant à ce total, les cotisations sociales et les impôts sur leurs revenus et leurs patrimoines, on obtient le revenu disponible brut (RD B). 2) Le revenu disponible pour la consommation et l’épargne. Les ménages sont perçus

Puis nous montrerons en quoi l’égalitarisme et la sécularisation porté par la Révolution Française rendent potentiellement nécessaires l’établissement d’une politique de nature sociale. Ensuite nous montreront en quoi la proximité entre riches et pauvres établies par les changements démographiques dues à la Première Révolution Industrielle rendent nécessaires la conduite d’un minimum de politique sociale. Enfin on montrera en quoi les théories des fondateurs ne peuvent se détacher du contexte social

significations – donc par des sens – qui s’appliquent à notre pratique des relations sociales. Plus précisément, nos caractéristiques naturelles (être homme ou femme, blanc ou noir, jeune ou vieux...) ou nos ressources matérielles et techniques (être riche ou pauvre, avoir ou non accès à certains outils…) n’acquièrent de l’importance que par la signification (la valorisation) que leur attribue la culture ambiante, et par les orientations sociales des comportements qui dérivent de cette signification et valorisation

propriété. LOCKE, Deuxième traité du gouvernement civil, 1690. 1-2 L’accumulation. Max WEBER, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, 1905 1-3 La rationalité. Max WEBER, Le savant et le politique, 1919 Georg SIMMEL, Philosophie de l’argent,1909 2-Le marché. 2-1 Les institutions favorisent le marché. 2-1-1 Les fondements de l’analyse institutionnaliste. Douglass NORTH, Institutions, Institutional change, and Economic Performance, 1990 2-1-2

Bouglé avec Simmel: « Ils n'appartiennent pas à un seul cercle social, mais à plusieurs qui se pénètrent » & « L'accroissement du nombre de sociétés dont l'individu fait partie le libère en quelque sorte de chacune d'elle. C'est ainsi que l'absolutisme de la famille disparaît à mesure qu'augment le nombre de sociétés nouvelles, métier, confrérie religieuse, état, dans lesquels ses membres se trouvent engagés. » Michel Forsé, 2002, indique que cette évolution des cercles sociaux de Simmel peut être

délinquance ou s’il faut considérer que la délinquance fait partie du processus de la marginalisation. Ouverture à des perspectives non causales Perspective fonctionnaliste : l’utilité sociale du crime (Marx) ; l’utilité sociale de la pauvreté (Simmel) ; l’utilité sociale de la criminalisation de la pauvreté. « La marginalité cause le crime » (1), mais qu’est-ce qui nous dit qu’il n’y a pas autre chose, joint à la première peut-être qui l’engendre (2)? Ou encore, ne serait-ce pas une cause antérieure

a évolué par la présente de la protection sociale, entre autre la sécurité sociale, assurant à tous une plus grande protection contre les risques sociaux. Dans le troisième chapitre « Du lien social aux liens sociaux ». Les travaux de Georg Simmel et Norbert Elias sont mis en évidence, il est dit que l'individu est un ensemble de liens et les groupes auxquels il dépend, peuvent appartenir au modèle concentrique ou juxtaposé. L'homme a besoins de protection et de reconnaissance pour son bien-être

en soit, il y a, dans l'œuvre de Zola, surtout dans les grands romans du cycle des Rougon-Macquart, dans La Curée, dans Le Ventre de Paris, dans Germinal, dans L'Œuvre, derrière la dénonciation politique d'une ségrégation entre les riches et les pauvres, entres les gras et les maigres, une oscillation plus profonde entre faillite menaçante et appétits démesurés, entre avilissement inéluctable et volonté de puissance, et comme la quête d'un impossible équilibre. Cette ambivalence affecte également