Socrate Platon Réfutation

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Nous ne pensons pas les choses selon leur propre nécessité, nous projetons sur elles ce qui nous arrange. Dans une perspective légèrement différente, Platon dirait, comme dans le Phédon, que « l’âme pense pour le compte du corps » : on croit penser selon le vrai, mais on pense selon ce qui est utile immédiatement à la vie humaine et sociale. Platon nous met en garde contre les tromperies du corps en matière de morale, pour la recherche des valeurs principalement, mais cet avertissement est valable

3 6 (987a - 988a) < La théorie platonicienne des Idées. > 55 7 (988a - 988b) < Rapport des systèmes examinés avec les quatre causes aristotéliciennes. > 57 8 (988b - 990a) < Critique des systèmes antérieurs à Platon. > 59 9 (990a - 993a) < Critique du Paradigmatisme de Platon. > 62 10 (993a) < Conclusion du premier Livre : il n'y a que les quatre causes. > 68 Livre II • α 69 1 (993a-993b) < De l'étude de la Philosophie. > 69 2 (994a-994b) < Impossibilité d'une série de causes infinie

allégoriques tels que des animaux sont capables par un récit fictif de délivrer les mêmes enseignements que de grands philosophes. → La fables est supérieure à la philosophie. - Epopée : « Platon, ayant banni Homère de sa République, y a donné à Esope une place très honorable. » (14-15) Argument d’autorité : Platon considère que l’épopée d’Homère est moins bénéfique à la République que les fables d’Esope (supériorité d’Esope sur Homère). → La fable est supérieure à l’épopée. • Second procédé :

La première posture d’ironisé que nous allons observer établit un lien entre Montaigne et Socrate. A celui qui disait « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », Montaigne réplique « Que sais-je ? ». Dans un cas comme dans l’autre, l’attitude renvoie à la figure de l’eirôn, du faux-naïf, de celui qui feint l’ignorance pour laisser ou faire parler l’autre. C’est assurément la pratique de Socrate, mais n’est-ce pas aussi, d’une certaine manière, celle de Montaigne ? A considérer les propos

servir : c’est donc pour cela qu’elle a confié la main à l’être le plus intelligent, parce qu’il était intelligent. « Car les autres animaux n’ont chacun… » Après avoir établi sa thèse, Aristote en montre la conséquence qui est la réfutation d’une conception de l’homme comme être démuni et défavorisé dans la nature. Avant de dégager les avantages de l’homme par rapport aux animaux, Aristote commence par montrer que ce qui est habituellement perçu comme un don généreux de la nature chez

dissimuler. ] [Transition : Mais si une institution aussi sérieuse que l’Histoire écrite prend en charge l’occultation des liens « justice/violence », c’est peut-être que ce déni présente un avantage considérable. [la phase de réfutation : un oubli nécessaire ] C. Un oubli nécessaire : Pour vivre en société, il faut croire en la justice, et pour pouvoir croire en la justice, nous devons éviter de voir ses vrais fondements. Qui voudrait voir que les fondations de toute

assimilable à une mise en ordre d’un Chaos initial. Les puissances du chaos régnaient initialement. Ce sont les titans, que Zeus va vaincre. Le Cosmos est donc une mise en ordre par une puissance divine ordonnatrice. D’où l’idée d’un modèle cosmique auquel Platon se réfèrera lorsqu’il s’agira de repenser la Cité idéale. Celle-ci devrait être construite sur le paradigme cosmique et comporter comme lui une hiérarchie des classes, et donner l’image d’une harmonie éternelle. On trouve chez Brecht de nombreuses

son être, Kant est l’homme du droit et en effet son souci constant est de soumettre les réalités humaines au questionnement de la raison et sa question est « que peux la raison ? » dans une connaissance scientifique donc réfutable (susceptible de réfutation). R.Popper : Est scientifique ce qu’est falsifiable, qui peut être établi pour faux. Où est la frontière au delà de la quelle l’esprit sort du champ de la rationalité pour tomber dans le délire. Le soucie de KANT est de débarrasser l’approche

lui seul la pensée de l'auteur. Cette pluralité se retrouve d'ailleurs dans ses titres (les pensées, les principes, ...). Quand il ne conçoit pas de dialogue, il répond — fut-ce fictivement —, ajoute (Supplément au voyage de Bougainville), réfute (Réfutation d'Helvetius). Diderot retravaille aussi fréquemment ses textes et, même, dans la seconde moitié de sa vie, rédige quelques Additions (aux Pensées philosophiques, à la Lettre sur les aveugles, ...) pour rendre compte de l'évolution de ses propres