Sommes Nous Libre De Nos Opinions

dans ses méditations métaphysiques il nous dit « Maintenant que mon esprit est libre de tous soins et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m’appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire toutes mes anciennes opinions (…) mais parce que la ruine des fondements entraîne avec soi tout le reste de l’édifice, je m’attaquerai d’abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées ».C’est souvent grâce à cette forme de réflexion que certaines

Français : parcours argumentatif La dissertation L’homme est esclave de la modernité ; il n’est point de progrès qui tourne en sa complète servitude ; le confort nous enchaîne. Que pensez-vous de cette opinion ? « Je veux ce nouveau fauteuil pour mon salon. » « Il me faut la nouvelle tablette qui vient de sortir. » « J’aimerais cette voiture de luxe. » Telles sont les phrases que beaucoup prononce régulièrement. L’Homme est en recherche constante de choses nouvelles, confortables et modernes.

ou celui des religions. Sommes nous tellement peu sûrs de nous, que nous en ayons besoin de la vérité pour nous construire ? Si l’on remonte à l’Antiquité, nous savons qu’un certain nombre de philosophes ont traité ce concept de la vérité, en se plongeant non seulement dans ses problématiques, mais aussi dans ses dialectiques et ses renversements. Ils envisagent la vérité comme une certaine force de conviction pouvant libérer l’esprit des erreurs, des préjugés et des opinions. Mais l’homme peut-il

présente communément le préjugé comme ce dont il faut se débarrasser, comme ce qu'il faut rejeter. En effet, le préjugé n'est qu'un avis, une opinion, un jugement qui est non-fondé. Vous pouvez partir d'expressions simples : par exemple quand on dit d'une personne qu'elle est pleine de préjugés, on signifie qu'elle ne pense pas vraiment, qu'elle n'a que des opinions, qu'elle juge avant de savoir. Tel est l'étymologie du terme préjugé. Vous pouvez vous reporter aux analyses de Descartes au début de la

et perception de la liberté, du libre-arbitre. L’homme possède-t-il réellement un libre-arbitre pour guider sa volonté ? Sa liberté n’est-elle pas qu’illusions ? Pour Spinoza il n’y a guère de libre-arbitre, seule une impression dont nous sommes marqués. Pour le montrer, il utilise une expérience de pensée. Il considère l’exemple d’une pierre comme objet singulier en chute, puis il offre une conscience du mouvement à la pierre. Selon Spinoza, une chose est libre lorsqu’elle existe et agit sans

christianisme et certains, comme moi, vont davantage croire en ce qui est observable et mesurable, soit à la science. Je crois également qu'il s'agit du destin et du hasard qui ont fait un sorte que des molécules se sont fusionnées pour former ce que nous sommes aujourd'hui. «Selon la théorie du naturaliste Charles Darwin (1809-1882), tous les êtres vivants qu’on retrouve sur Terre sont le produit d’une longue série de transformations biologiques qu'on appelle évolution. De cette manière, Darwin explique

des opérations. Le drame est que l’intolérance, comme " la dame de Shanghai " d’Orson Wells, apparaît dans de nombreux miroirs. On ne sait où viser pour l’atteindre. Dès qu’elle disparaît dans une glace brisée, une autre s’impose aux regards. Nous sommes donc menacés, sans savoir si c’est par des reflets ou par la réalité. L’intolérance est partout et présente mille visages et mille dimensions. Infime, on n’ose pas la suspecter, de peur de passer pour un maniaque de la persécution. Immense, elle

auxquelles nous sommes confronté très souvent. Lorsque ces situations dont nous dépendons, apparaissent il est courant de se sentir nous même, maître de notre décision, de nos choix ou encore de nos pensées, c'est le désir d'être soi. Mais peut-on réellement être soi-même ? Par peur de son image, du ridicule ou bien du risque de ne pas se faire accepter, un individu peut se laisser influencer par d'autres personnes. Parfois ceci est ignoré, on a alors le sentiment d'être totalement libre. « Être »

n’est fondée que sur la seule représentation qu’on en a, il faut se défaire des opinions de la foule sur les dieux.Il faut se défaire des opinions de la multitude sur les dieux (religion populaire, mythologies...). Le paradoxe est qu’être impie n’est pas tant être infidèle aux préceptes que nous dicte la religion, mais y croire, c’est-à-dire adhérer aux superstitions les plus grossières. C’est au nom de ces opinions vaines que les hommes n’agissent que par crainte (peur de la colère et des châtiments

Texte d'Alain : l'opinion publique "Chacun a pu remarquer, au sujet des opinions communes, que chacun les subit et que personne ne les forme. Un citoyen, même avisé et énergique quand il n'a à conduire que son propre destin, en vient naturellement et par une espèce de sagesse à rechercher quelle est l'opinion dominante au sujet des affaires publiques. "Car, se dit-il, comme je n'ai ni la prétention ni le pouvoir de gouverner à moi tout seul, il faut que je m'attende à être conduit ; à faire ce qu'on