Sommes Nous Toujours Responsables De Nos Actes

nuancer ce propos. Toutes les sociétés ont magnifié les exploits c’est à dire les hauts faits de héros dont les actes ont été exemplaires en ce qu’ils révélaient la puissance d’agir de l’homme. Mais les exploits d’Achille ou des Chevaliers mythiques du moyen âge qui nous ont été transmis par les chansons de geste relèvent précisément plus du beau geste que de l’action, ce sont des actes révélant un courage exceptionnel et un esprit de sacrifice qui visent moins à accomplir de grandes choses qu’à

Problème: Peut-on se fier au sentiment de liberté? Le sentiment suffit-il à prouver l'existence de la liberté? Les sciences humaines et les sciences de la nature nous apprennent que l'homme est déterminé par une multitude de facteurs dont il n'a pas toujours conscience. Faut-il en conclure que la liberté n'est qu'une illusion? L'homme est-il vraiment libre ou bien ce que nous appelons liberté n'est-il que l'ignorance des causes qui nous déterminent? La liberté comme pouvoir de se déterminer:

un philosophe et un critique du 20e siècle. C’est la figure de type de l’intellectuel engagé. En effet, de son engagement dans la résistance en 41 jusqu’à sa mort, il n’a cessé de défendre avec ferveur les causes qu’il croyait justes. Sartre a toujours refusé les honneurs, notamment les plus prestigieux. Il a refusé la Légion d’honneur (la plus haute décoration honorifique française) et le prix Nobel. Ces honneurs auraient, selon lui, entraver ses libertés en faisant de l’écrivain une institution

précède le moment où la patient décide consciemment de ce qu’elle va faire. La délibération n’est pas encore finie dans la conscience que l’action est déjà commencée, cela voudrait donc dire que la conscience et la volonté n’ont pas d’effet sur nos actes, ils ne sont qu’une illusion de causalité de l’action. Ce qui se traduit chez Spinoza : « L’homme n’est pas un empire dans un empire », c’est à dire que l’homme n’est pas une monde à part dans le monde. (voir sujet de Bac « L’homme est-il une exception

remplissez un verre d'eau et le lui donnez. Dans cet exemple, la signification donnée à la communication est la même pour lui et pour vous. L'effet produit est bien ce que le locuteur, le sujet parlant, souhaitait provoquer et obtenir1 . Ce n'est pas toujours le cas : la signification donnée par chacun à l'échange et l'affect provoqué sont influencés par de nombreuses variables, et peuvent être très différents pour chacun des interlocuteurs. Le schéma 2, sans être exhaustif, reprend les déterminants principaux

personne. Personne ne peut être interpellé dans le « on » contrairement au « nous ». « Dire Je », c'est se mettre à distance de l'indistinction, c'est affirmer son identité, se poser soi-même comme sujet et avoir le courage de répondre de soi et de ses actes. La faculté de « dire je » fait de chacun un sujet ou une personne, c'est-à-dire un distinct d'un objet ou d'une chose. D'après Kant, la faculté de « dire je » est associée à la faculté de penser, distinct de la faculté de sentir. Le « je » est

démontrer que la notion de moralité telle qu’elle est utilisée, ne veut rien dire, puisque chacun vise son propre bien et sa propre conservation. Y a-t-il un bien et un mal objectif qui en découle? Ce qui nous amène à nous demander ce qu’est le bien ? Ne sommes nous pas victime d’une illusion quand nous décidons que tel acte moral est bien ou mal. Pour Nietzsche la morale est subjective autant individuellement que culturellement. On pourra se demander si le bien est vraiment réductible a l’utile de notre

placé pour y répondre puisqu’il s’agit de mon identité, je suis moi. Toutefois, si l’on cherche une réponse plus exacte sur ce que nous sommes au plus profond de notre être, la réponse devient beaucoup moins évidente. Nous ne pouvons pas nous connaître nous-même. Selon Rimbaud qui a formulé « Je est un autre », nous ne sommes jamais identiques à nous-même. Nous sommes changeants, nous changeons constamment car nous vivons des expériences, des influences diverses auxquelles nous réagissons. Ces expériences

qu’une question de chance ? A première vue, il semble évident que le bonheur ne soit qu’une question de chance : par exemple, la simple idée de gagner une grosse somme d’argent en jouant au loto semble pouvoir résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Pourtant, le fait même de remettre en jeux tous les biens accumulés durant son existence, dans un jeu de casino par exemple, ne veut-il pas dire que le bonheur dépend en partie de l’homme : qu’il dispose de cette liberté contradictoire

choisit tout de même de ne pas choisir. Il croit que l’existence précède l’essence, ce qui signifie qu’il n’y a pas de déterminisme existant. L’homme naît et ensuite crée sa propre essence, sa propre existence. Il n’est que la somme de ses actes, de ses projets. Ses actes donne un sens à sa vie et ainsi il crée ses propres valeurs. Il choisit d’être ce qu’il est. L’homme engage toute l’humanité en faisant un choix. Mais le choix individuel de l’homme doit être valable pour tout le monde. Tout comme sa