Souffrance Et Désillusion

Une Vie de Maupassant Introduction Ce passage est extrait du roman une vie de Maupassant, romancier naturaliste du XIXe. Cette œuvre traverse le destin d’une jeune femme, Jeanne écarteler entre rêverie et désillusion. Sa souffrance morale l’accablant sans cesse fait d’elle un personnage emblématique du pessimisme de Maupassant. I. Un séducteur à la conquête de jeanne A) une figure impressionnante Une entrée presque attendu et théâtrale avec « un grand jeune homme élégant » l 5-6 -la

Mais je me demande qu’est-ce vraiment que le bonheur ? A notre naissance malheureusement, nous ne recevons pas de manuel, une sorte de petit livret qui nous apprendrait la vie, les choses à faire et à ne pas faire, comment éviter ces moments de souffrance ; ces moments où l’on se dit que rien de bien ne peut nous arriver, où le désespoir ne laisse aucune place à l’espoir. Non, rien de tout cela nous est distribué, il faut se débrouiller par soi-même, trouver des réponses aux problèmes, apprendre

souffrir. Il se résume à une nécessité quasi biologique comme Schopenhauer en donne sa théorie : une « ruse pour perpétuer la vie ». La représentation sublimée de l’amour que Jeanne se construit durant son adolescence la voue donc à de fortes désillusions. Dès le quatrième chapitre, le bonheur de Jeanne et Julien, jeunes fiancés, est placé sous le signe de l’illusion, ils" se regardaient de ces regards fixes, aigus où deux âmes croient se mêler.", le soir de son mariage, elle ressent même une «

demandé sa main. La jeune fille accepte. Le mariage est fixé au 15 août. Les jeunes gens s’échappent de la soirée pour goûter quelques instants de complicité, mais Jeanne refuse de se laisser embrasser. La nuit de noces offre à Jeanne ses premières désillusions. Julien la possède avec brutalité puis s’endort grossièrement. Jeanne, elle, médite seule, choquée et désenchantée. Selon les vœux de Jeanne, les jeunes mariés partent en Corse pour leur voyage de noces. Avant leur départ la baronne remet sous

inutile de lutter contre, comme dans une tragédie antique. L’œuvre beckettienne est liée à la problématique existentielle de l’être. Elle témoigne à bien des égards de cette analyse aigue du sentiment de l’angoisse, la dimension douloureuse de la souffrance humaine, de la vie, de l’impossibilité de se repérer constituent les thèmes essentiels de son écrit. Beckett nous fait la peinture d’un être démuni de ses qualités et attributs humains. Cette disparition des capacités humaines tant physique que

Philosophie Accroitre sa connaissance est-ce accroitre sa souffrance? « Accroître sa science, c'est accroître ses douleurs », cette réflexion tirée de l'Ecclésiaste nous montre une vision pessimiste de la connaissance. La connaissance un terme souvent utilisé dans le langage courant a posé pour les philosophes contemporains multiples questions et problématiques. Ici la connaissance définit représente toutes les formes de connaissance tel qu'apprendre, étudier, connaître , savoir , expérimenter

regarde » (l.5 à 8) ici Electre parle de ce qu’elle a toujours voulu au point d’en rêver la scène et finit par assister à la réalité. La scène n’est pas ce à quoi elle s’attendait, elle en est presque dégoutée. Cette partie de l’extrait introduit la désillusion et la lâcheté d’Electre qui s’accentue avec « celui-ci est mort. C’est donc ça que je voulais. Je ne m’en rendais pas compte » (l.3 à 4), le fait qu’Electre ne s’attendait pas à ce résultat, qu’il ne l’excite plus. « Il faut que je le veuille encore »

Dissertation : Peut-on être à la fois lucide et heureux ?Un homme lucide se détache de l’illusion et entretient un rapport honnête face à la vérité. Cette lucidité blessante s’oppose donc souvent à une illusion réconfortante dans laquelle nous pourrions avoir tendance à nous réfugier car elle apporte un bonheur plus facile d’accès. Il semble impossible pour les hommes d’être à la fois lucide et heureux aussi nous demandons nous si le bonheur n’est accessible qu’à certaines conditions

triste ; le grand train si noir, comme invisible dans la nuit et inexistant entre les nuages gris du ciel éteint, où nous étions entassés les uns sous les autres. Nous cherchions de quoi respirer, essayant de ne pas devenir des bêtes à force de souffrance, traquant l'Humanité. Je m’étais assis dans un coin, me faisant plus petit que je ne l'étais déjà. J'avais posé mon visage entre mes mains sales pour m'empêcher de voir les silhouettes crasseuses des Hommes se déchaînant pour vivre, des hommes

alors il est nécessairement lié à la souffrance aussi longtemps qu’il n’est pas satisfait. Il y a l’attente : nous n’arrêtons pas de nous projeter dans le futur et oublions de profiter de l’instant présent, ce qui provoquera inévitablement des frustrations.  « Ce n'étais pas ce à quoi je m'attendais" est une réaction habituelle à la déception causée par l'illusion du désir. Dès lors, nous retombons très vite dans la désillusion. Cette souffrance naît d'un conflit entre la volonté, nos