Spinoza La Droite Raison

déterministe. En dernier lieu, nous transposerons cette tension dans la sphère de la vie humaine afin de montrer que le hasard n'est finalement qu'une façon ambivalente de penser. La première des évidences pour tout esprit s'essayant à l'usage de la Raison est que rien dans le monde ne saurait arriver sans cause. Rien ne survient par hasard, c’est-à-dire que toute chose arrive nécessairement en vertu de causes antécédentes. Aucune chose qui est ne peut faire en sorte de n'avoir été, et ses causes antécédentes

cesse de l'être." HEGEL "Je pense donc je suis" DESCARTES (cf. Cogito) "Conscience signifie d’abord mémoire." BERGSON "Tout homme, en tant qu’être moral, possède en lui, originairement, une conscience morale." KANT "La conscience morale est la raison pratique représentant à l’être humain son devoir." KANT "Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience." MARX "La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions." FREUD 2. La perception

erreur : on a malgré tout le choix. | | | |    Le pouvoir de faire ici, c’est le droit de faire, l’autorisation, la permission de faire. On | |peut faire ce qu’on a le droit de faire et seulement cela. | | | |

invasion, naît cette société spartiate très hiérarchisée tout étant très égalitaire aussi. À partir du 5e s. avant notre ère, Sparte est une cité aristocratique avec quelques milliers de spartiates qui sont citoyens et qui sont pourvus de droits politiques complets et qui sont soldables. Ils sont voués exclusivement à la guerre et à la politique, et ils ont l'interdiction de travailler. Il y a un groupe de familles très puissant qui constitue une oligarchie (= aristocratie dans l'aristocratie)

savoir si une société sans lois est libre ou pas. Nous montrerons en premier temps que c’est la société qui retire la liberté naturelle de l’homme à l’état de nature, puis dans un second temps nous verrons au contraire la nécessité d’instaurer le droit. Nous pouvons définir la société comme un groupe d’individus vivant sous des lois communes (société civile), ou comme un groupe d’individus vivant sous les lois de la nature. Pour Rousseau, l’homme n’est pas mauvais par nature. Cet auteur invente

ni ne doit attendre des hommes une parfaite moralité, ni a fortiori prétendre la leur inculquer. Il doit avant tout assurer la vie et la sécurité des citoyens, disposer à cet effet d’une force perçue par tous comme légitime, et donc être fondé en droit. I- De la morale au politique : Morale et politique sont généralement considérées comme des notions liées, soit que l’on considère que tout pouvoir politique doit être justifié moralement, soit que l’on pense la politique comme extension du devoir

près intégralement. Elève de Socrate, dont il défendra la mémoire, il est aussi la première figure du philosophe engagé dans son siècle sur le plan politique. On sait que Socrate se défiait de l'écriture au profit d'un enseignement oral. C'est la raison pour laquelle Platon écrivit essentiellement des dialogues, cette forme d'écrit si proche de la parole. Mais c'est dire aussi qu'on ne peut connaître dans la solitude mais seulement par le débat. Dans un texte célèbre, l'allégorie de la caverne,

d’une erreur : on a malgré tout le choix.     Le pouvoir de faire ici, c’est le droit de faire, l’autorisation, la permission de faire. On peut faire ce qu’on a le droit de faire et seulement cela. Au total, on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut, financièrement, techniquement, physiquement, légalement et moralement, soit parce que c’est impossible (absence de moyens financiers, techniques ou naturels ou en raison de la nécessité naturelle, du déterminisme), soit parce que c’est interdit ou

n'a pas pour fin de rendre les hommes meilleurs. Au contraire même, il laisse à ceux qui veulent établir le règne des passions individuelles, la possibilité de s'emparer du pouvoir. La démocratie dégénère en tyrannie. II. Démocratie et raison Avec Spinoza (1632-1677) nous avons un nouveau sens du mot démocratie, qu'il ne faut pas confondre avec le sens que l'on trouve au livre VIII de la République de Platon, par exemple. La démocratie, c'est l'égalité de tous devant la loi. Il y a démocratie

qu’il ne peut vivre sans aide. En partant de cette hypothèse, notamment soutenue par Platon, Aristote ou Spinoza, la vie en commun se place alors comme nécessaire à la vie au sens propre. Mais cette vie en commun est régie par la présence (ou l’absence) de règles fondamentales, qu’elles soient énoncées sous forme de loi (on parle alors d’obligation légale), ou répondant simplement à une certaine raison, à une morale (décision légitime). L’analyse de ce mode de vie a donné naissance à la Politique, qui