Spinoza Les Exigences

pour l’un et d’autre pour l’autre. Déterminisme strict : Un des grands défenseurs du déterminisme est Spinoza. Nous ne choisissons pas nos actions, ce qui nous arrive, nous ne sommes que des marionnettes, nous sommes téléguidés, nous ne pouvons pas faire preuve de volontés propres. Même si au moment d’une action je décide ou non d’une orientation, c’est que je suis influencée. Selon Spinoza, nous sommes influencer par notre passé, statut social, pulsion physiologique, des pressions sociales et

l'individu de se confronter au réel et d'agir en connaissance de cause. L'homme peut donc développer sa propre connaissance et sa conscience serait alors plus prompte à agir, en opposition à l'homme qui ignore ou même qui ignore sa propre ignorance. Selon Spinoza, la recherche de vérité serait la véritable liberté ou tout du moins un facteur de celle-ci et donc pas simplement utilitaire. D'autre part il convient de souligner que pour qu'une théorie respecte l'objectivité et s'accorde vraiment avec le réel

préformée, a priori et constituant le fond de notre pensée. De ce point de vue, l'esprit humain est mis en rapport de manière particulière avec le divin ; en effet, dans certaines doctrines, la raison humaine peut se fondre en Dieu (Malebranche, Spinoza, etc). Ainsi l'homme ne pense-t-il pas, mais est pensé en Dieu par l'intermédiaire de sa raison. C'est cette thèse extrême du rationalisme que Thomas d'Aquin avait combattue, lorsqu'il s'opposait sur ce point à Siger de Brabant. À l'opposé, l'empirisme

raison) • HEGEL : Phénoménologie de l’esprit (montre que toute conscience est aliénée par son besoin de reconnaissance) • KANT, Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique (montre que c’est la contrainte qui fait la civilité) • SPINOZA : Éthique (montre tout l’intérêt qu’il y a à ce que nous pensions tous pareillement) CITATIONS “Quand vous êtes sur le point de sauter un fossé, l’idée que vous allez tomber dedans peut être vraie ou fausse; mais toujours est-il qu’elle vous

Selon Descartes la volonté est la seule faculté en moi qui me fasse connaître que je suis à l’image et à la ressemblance de Dieu car elle est conçue comme sans limites. Elle consiste en un pouvoir de faire ou de ne pas faire et d’affirmer ou de nier. Spinoza lui écrit que chaque volonté requiert une cause qui la détermine. La volonté est donc une faculté d’agir, non seulement d’après des lois mais d’après la représentation des lois. Elle désigne un désir aveugle et irrésistible. Pour réaliser ce projet

conséquences moralement dangereuses.[25] » II/ Liberté et déterminisme. A/La critique de Spinoza. Face à l’idée du libre-arbitre, l’une des premières et des plus puissantes objections est celle que formule Spinoza. L’idée du libre-arbitre est celle qui soutient qu’agir librement, c’est être la cause première de ses actes, n’être déterminé par aucune cause extérieure, être en un mot indépendant. Spinoza oppose à cette thèse l’idée que nous ignorons les causes qui nous déterminent ; c’est là

sage, presque un saint, mais avec une idée de précision quasi mathématique. Le juste observe tous ses devoirs sans compromission ni défaillance. Quand la raison s'applique aux sciences, à la logique, son idéal est l'objectivité, la justesse. La même exigence se nomme justice quand elle concerne les actes. La rectitude, la droiture définissent une ligne géométrique et aussi la conduite de l'honnête homme. Songez aux termes équité, égalité, au symbole de la balance. Cette idée d'exactitude mathématique

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donné lieu au fameux argument de l'âne de Buridan, le degré le plus bas de liberté humaine. Leibniz appela liberté toute spontanéité raisonnable, ne relevant pas de la nécessité logique : être « incliné », sans être « nécessité », c'est être libre. Spinoza vit dans la croyance à la liberté une illusion produite par l'ignorance des véritables causes. Kant, après avoir, dans la Critique de la raison pure (Dialectique transcendantale, 3e antinomie), opposé les arguments en faveur de la liberté, tirés

et la connaissance de soi. Pourtant suffit-il de s’apercevoir, de se donner la représentation de soi-même pour prétendre avoir une véritable connaissance de soi ? La notion de connaissance connote en effet l’idée d’un savoir obéissant à une exigence de lucidité et d’objectivité. Connaître en ce sens consiste à déjouer les puissances trompeuses promptes à abuser l’esprit dans sa recherche de la vérité. La notion connote aussi celle d’un effort d’intelligibilité. Connaître consiste à rendre raison