Stewart Copeland

comptables de performance. En effet, plusieurs études montrent que les cash-flows, qui sont des mesures économiques, sont plus étroitement corrélés avec les valeurs de marché de la firme et ainsi que la valeur actionnariale que les mesures comptables (Copeland et al., 1994). Malgré l’existence d’une littérature abondante qui soutient l’approche de la valeur actionnariale, il y a souvent une confusion quant à la façon de créer la valeur pour les actionnaires et, en particulier, la façon avec laquelle

ou put option sur la valeur de l'entreprise. ------------------------------------------------- Historique[modifier] Dès 1977, dans son article qui marque la naissance d'un nouveau corpus centré sur l'analyse de l'investissment dans l'incertain, Stewart Myers envisage de créer un lien entre l'évaluation des options financières et des projets d'investissements. Selon Myers, une "importation" des modèles d’évaluation d'options aux problématiques de choix d’investissement devrait permettre d'estimer

Principes de gestion financière, 8e éd. Richard Brealey, Stewart Myers, Franklin Allen ISBN : 2-7440-7147-1 Bibliographie générale OUVRAGES : Alexandre H. , L’individu face au marché : investisseurs, spéculateurs et crises boursières, éditions EMS Management & Société, 2000, 112 pages. Allen F. et Gale D., Comparing financial systems, Cambridge, MA : MIT Press, 2000. Altman E. I., Corporate Financial Distress and Bankruptcy, 2e éd., New York : John Wiley, 1993. Amram M., Kulatilaka

revenus qu'il est susceptible de procurer. La réflexion académique plus récente sur le concept très frontalier de création de valeur a été relancée notamment par les travaux de Hax et Majluf (1984), Rappaport (1986), Copeland, Koller et Murrin (1990, 1996), Ohlson (1990, 1992), Stewart (1991) et Feltham et Ohlson (1995).1 Le thème de la création de valeur a ainsi été particulièrement mis en avant au cours de la décennie 1990 et a bouleversé la démarche stratégique de nombreuses entreprises. Nous allons

politique. Ce dernier facteur semble d’autant plus important que d’autres études sur l’influence de l’information financière et comptable municipale stricto sensu ont mis en évidence des relations significatives avec le résultat des élections (INGRAM et COPELAND, 1981 ; FEROZ et WILSON, 1994 ; LECLERC, 1995). Après avoir établi des associations significatives entre les coûts d'audit et les facteurs politiques (affiliation politique et renouvellement des membres des commissions) 48, BABER (1990) analyse les

1.3 L’EVA (Economic Value Added) L’EVA (couplée à la MVA) est l’une des méthodes les plus citées dans la presse financière au cours des dernières années . Ces deux expressions sont des marques déposées par le cabinet de conseil américain Stern et Stewart, d’autres cabinets de conseil (Mac Kinsey par exemple) ont développé sous des appellations différentes leur propre système de mesure de création de valeur (Hoarau, 2000). La méthode EVA repose sur l’idée que les indicateurs de mesure du passé, en

boursier observé et celui qui serait atteint par l’application d’une décision alternative. Des modèles plus récents d’évaluation financière ont été proposés. Le modèle le plus connu est le modèle EVA® (Economic Value Added) développé par Stern (1984) et Stewart (1991)12. Il définit la valeur stratégique de l’entreprise comme la somme du capital initial utilisé et la valeur actualisée de l’EVA : elle-même produit du capital investi et de l’écart entre la rentabilité économique des capitaux et le coût moyen

___________________________________________________________________________________________________ - Réduction de l'espace de stockage nécessaire ___________________________________________________________________________________________________ MESURER LA VALEUR DE LA LOGISTIQUE s Copeland, Koller et Murrin ont expliqué pourquoi la valeur créée pour les actionnaires doit être la mesure privilégiée : « Les études empiriques montrent qu’augmenter la valeur créée pour les actionnaires n’est pas contradictoire avec les intérêts à long

plupart des dirigeants des sociétés cotées américaines ont engagé des stratégies de « management par la valeur» ( value basedmanagement ou VBM), dont les fondements ont été posés par Rappaport (1986) et les cabinets de conseil Mc Kinsey (Copeland, 1990)", stern & Stewart (1991) et Price Waterhouse Coopers (Black & alii, 1997). La valeur créée pour l'actionnaire (shareholder) correspond au surprofit dégagé après rémunération des capitaux engagés au « coût du capital»". Jusqu'au début de l'année 2000

décision d'investissement, ou de l’influence prépondérante d'un déterminant spécifique sur leur valeur. Ces options sont classées par degré de complexité croissante. D’autres revues de la littérature ont également été réalisées par Bellalah (2001), Copeland et Antikarov (2001), Goffin (2001), Grinblatt et Titman (2001), Trigeorgis (1999). 2.2.1. L'option de reporter L'option réelle de reporter l'investissement (« option to delay ») est sans doute celle la plus fréquemment invoquée10. Dans ce cas