Synthese Le Rire Satirique

Érasme évoque dans le discours qu’il fait tenir à Jésus les « mesquines traditions » des Religieux qu’il oppose aux préceptes du fils de Dieu. Cette distinction permet de critiquer les institutions, non la foi. On voit bien comment ce discours satirique amène le lecteur à remettre en cause les institutions religieuses et à questionner les pratiques des moines. L’humanisme chrétien consiste ici à revenir à la lettre du texte de la bible, symbolisée par les paroles du Christ, pour acquérir une

avant de présenter la citation qui la justifie. Reliez le procédé de style, le registre à l’idée qu’il soutient ou à l’effet qu’il produit sur le lecteur. Ne séparez pas le fond de la forme. Soignez les transitions 3. La conclusion Elle est la synthèse de l’interprétation proposée. Ainsi, elle rappelle les impressions dominantes dégagées par le commentaire, elle montre en quoi le passage est représentatif de l’art deElle présente le texte et annonce le déroulement du commentaire. 1. Présenter

s'imposèrent en 1711-12, elles connaîtront vingt-cinq éditions jusqu'en 1734, ce qui prouve un accueil enthousiaste. Il n'était connu jusqu'alors que comme auteur d'épigrammes et de dux comédies, et pour une implication dans une affaire de vers satiriques qui avaient semé le trouble dans la République des Lettres et l'avaient condamné à l'exil de 1702 à sa mort. Il comblait une attente du public avec des paraphrases lyriques de psaumes. La forme de l'ode suscite d'ailleurs l'intérêt général. Il innove

version édulcorée du nu féminin et une vision réaliste qui fait écho au monde des plaisirs cachés de cette époque. Alors que s’affirme le courant naturaliste, le peintre Gervex, élève de Cabanel, peint Rolla (ci-dessus) en 1878, opérant une forme de synthèse entre Vénus et Olympia. Il représente une femme nue conforme à l’idéal académique de son maître. Or ce n’est pas Vénus qu’il met en scène, mais une prostituée. Les accessoires jetés au sol – corset, jupon, etc. – et le lit défait suggèrent une scène

ainsi dans la préface de Cromwell : « Au reste, que le drame soit écrit en prose, qu’il soit écrit en vers, qu’il soit écrit en vers et en prose, ce n’est là qu’une question secondaire. »Travail sur la perceptionPratiquement, dans Hernani, cette synthèse disjonctive qui articule les formes hétérogènes de la prose et du vers se manifeste tout d’abord dans le choix de coupes énonciatives, beaucoup plus variées dans leur distribution qu’elles ne l’étaient par le passé. Comme l’explique Jean-Michel Gouvard :Ce

fait, le chiffre hautement improbable de onze mille viendrait d’une mauvaise lecture de « S. Ursula et XI M.V. » qui signifierait plutôt « sainte Ursula et onze martyres vierges »), une érudition ostensible, la composition par collage d’épisodes, le rire rabelaisien et l'humour décalé, de second degré, qui désamorcent l’horreur. L’itinéraire des personnages traverse, pour les profaner, des paysages chers au poète : «le panorama romantique du Rhin» contraste avec une orgie meurtrière ; le carnaval de

présent tient non-seulement à la beauté dont il peut être revêtu, mais aussi à sa qualité essentielle de présent. J’ai sous les yeux une série de gravures de modes commençant avec la Révolution et finissant à peu près au Consulat. Ces costumes, qui font rire bien des gens irréfléchis, de ces gens graves sans vraie gravité, présentent un charme d’une nature double, artistique et historique. Ils sont très-souvent beaux et spirituellement dessinés ; mais ce qui m’importe au moins autant, et ce que je suis

tout en la conservant féminine. La nostalgie de l'Eve première se traduit dans le débordement physique des héroïnes de B.D.. Nous sommes en présence d'une masculinisation morale sous un MASQUE de féminité, d'un personnage cherchant à réaliser la synthèse harmonieuse et idéale de deux tendances inhérentes à la société moderne, d'un James Bond sous l'enveloppe « pasteurisée » (M.Caen) d'une Little Annie Fanny , d'un Tarzan sous les traits de Jane Mansfield. C'est le stade expérimental : ce personnage

constituent de fait de redoutables rivales pour le roman et la nouvelle sur le siècle considéré : l’ « effet de réel » obtenu dans ces arts visuels questionne en effet les modalités et les perspectives des genres littéraires, leur capacité à proposer une synthèse plus vraie que la vie même. On songera à mobiliser les arts visuels pour problématiser, au début de la séquence, la notion même de réalisme, soit à partir de son point d’ancrage dans la peinture du XIXe siècle, en particulier les toiles de Courbet

prénommé Arlequin et autorisait une multiplication de lazzi. Mais, en devenant Sganarelle, le valet de Dom Juan reçoit quelques caractéristiques essentielles d'un personnage qui s'était construit dans les pièces précédentes de Molière : son intérêt satirique pour la médecine, son goût des harangues burlesques notamment. Plus riche de significations que le Briguelle de Dorimon ou le Philipin de Villiers, Sganarelle forme ainsi avec Dom Juan un véritable couple et permet de présenter les effets burlesques