Sénèque Questions Naturelles

platonicienne.   Socrate vivait très modestement et bien qu'étant marié, il passait la majorité de son temps dehors, dans la cité d'Athènes florissante, sommet de la démocratie du monde occidental de l'époque. Il circulait dans les rues de la cité afin de questionner les habitants, solliciter leur raisonnement, déloger leurs certitudes et tenter à son niveau de les faire évoluer vers la sagesse et la connaissance de soi. Ce qu'il vit sur le temple de Delphes le marqua profondément et l'influença toute son existence :

Chapitre 1 : Bonheur et Désir La question du bonheur se pose souvent à partir de l’expérience vécue du malheur, car celui-ci est évident, omniprésent. La malheur apparait comme une cruelle réalité qui peut engendrer plusieurs type de réactions : l’optimisme (=relativiser) et le pessimisme (=le bonheur n’est qu’une illusion). L’illusion ne mérite pas d’être poursuivie, alors que l’idéal on l’estime atteignable et donc qu’on va chercher à l’atteindre d’où il mérite d’être poursuivi. Les obstacles

demandons de nous expliquer le réel. C’est d’elles que nous attendons les connaissances et des connaissances certaines alors que les philosophes ne nous apportent que des pensées contradictoires qui par conséquent laissent éternellement les mêmes questions en suspens. * Devrions-nous alors conclure que la société a eu besoin de philosophes mais que ce n’est plus le cas aujourd’hui ? * Ce serait oublier l’autre aspect de la philosophie : le désir de sagesse, l’amour du Bien. Une société pourrait-elle

le sentier qui nous y mène ? Nous ne pouvons nous poser cette question sans être conduits vers l’étude du dialogue que Platon écrivit vers les années 380 av. J.C. ; il s’agit du dialogue entre Ménon, jeune noble thessalien en visite à Athènes, et Socrate. A la question posée par Ménon à Socrate : « qu’est-ce que la Vertu ? », les divers raisonnements montrent rapidement que la recherche d’une définition est infructueuse, et la question se transforme très vite sur l’essence de la Vertu, et de savoir

répondre à ce besoin, de rassurer, d'apaiser. Deux autres facteurs vont inciter le jeune homme à se lancer dans la philosophie : à 14 ans, il aurait été particulièrement irrité contre son maître d'école, incapable d'apporter des réponses valables aux questions de son élève ; au fur et à mesure qu'il prit connaissance des autres systèmes philosophiques, il aurait senti en lui le besoin croissant d'apporter ses propres réponses, aucune des autres ne le satisfaisant. À partir de 307, il passa la plus grande

voyage rempli d’aventures » ou encore un « voyage particulièrement mouvementé; vie agitée à l’image d’un tel voyage » (Le Robert, 2007, p. 1729). Étudiée et discutée depuis l’Antiquité grecque, la géographie de l’Odyssée était et demeure encore une question épineuse. Tandis que certains se sont penchés sur la symbolique du périple d’Ulysse, d’autres, historiens, géographes, archéologues ou simples amateurs des récits homériques ont tenté de localiser dans la Méditerranée, antique ou moderne, les différentes

résultat de l’action : nous pouvons alors le mériter à force de persévérance. Comment le bonheur pourrait-il se mériter s'il est un don gratuit et pas une œuvre humaine ? Développement : Deux perspectives différentes se rencontrent dans la question de savoir si le bonheur se mérite : 1) Le mot " heur " traduit ce qui advient dans l’existence (un heurt est un coup que l’on subi). La conscience commune a la plupart du temps tendance à voir dans le bonheur une sorte de " hasard heureux ", de

et à soi, qui apportent les meilleurs remèdes contre le confort des habitudes et des préjugés. C’est un examen, des questions complexes qui risquent nous enfermer dans la solitude ou la misanthropie, l’arrogance ou le dogmatisme, dans ce genre de cas la philosophie se transforme en poison. En autre terme la philosophie est un « pharmakon[1] ». En réalité tout est une question de dosage, la philosophie à trop grande dose risque de nous empoisonner. Pour éviter cela, elle doit être minidosé

sont pas traitées. La sensibilité normale semble conduire à une préférence sélective envers des endorphines chimiquement proches de celles du père. Autrement dit il est possible que l’usage massif de la pilule modifie les règles de la sélection naturelle en induisant un goût pour des mâles biologiquement peu intéressants ; on le constate chez les femelles saumon génétiquement modifiées qui préfèrent les mâles les plus gros, lesquels, en fait, sont de mauvais reproducteurs. (N’ayant pas testé, j’ignore

perdre de vue, évidemment, les questions de prestige. Enfin, comme le continent austral devait être très riche, les intérêts économiques ne sont pas absents. Surtout pour la France qui a perdu les Indes. Cependant les auteurs des Lumières se montrent plutôt critiques vis-à-vis de l’entreprise impériale, d’abord pour des raisons économiques : à la suite d’Adam Smith, les aventures coloniales sont considérées comme un gouffre financier empêchant le développement naturel de l’économie marchande. Mais