Tartuffe La Double énonciation

fin de la scène passent bien la rampe : Elles sont placées en fin de scène, après une discussion très animée et très scénique entre Iphicrate, Arlequin et Trivelin. L’ouverture de la tirade « ne m’interrompez pas, mes enfants » joue sur la double énonciation et avertit les spectateurs d’une prise de parole longue à laquelle il devra être attentif. La tirade est prise en charge à l’aide du « nous » qui souligne que Trivelin est le porte-parole des citoyens de l’île (« ma charge dans la république

Dramaturge : celui qui écrit des pièces de théâtre. Enonciation : action d’utiliser la parole. Définir la situation d’énonciation revient à dire qui parle, à qui et de quoi. Double énonciation : elle repose sur un double système. D’une part, l’auteur a deux voix, l’une que le public entend dans les répliques dites sur scène et l’autre que seul le lecteur perçoit dans les didascalies. D’autre part, le destinataire du texte théâtral est double puisqu’il s’adresse à la fois au personnage auquel on

: elle passe par le dialogue des personnages. Textes A et C. • présentation indirecte : texte B (la présentation du personnage de Perdican transite par les paroles d'un autre personnage, à savoir Maître Blazius) + texte D (la voix off brosse le double portrait des dictateurs). − paragraphe 2 : La présentation du cadre saptio-temporel • rôle rempli par la didascalie initiale : textes A, B et C • rôle rempli par la voix off qui joue un rôle de prologue : texte D (« Quelque part dans le monde

Introduction : Molière est un dramaturge et comédien français du 17ème siècle qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Molière s’inscrit dans le classicisme qui rejette toute forme d'excès. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre telles que « Tartuffe » en 1664 qui est censurée (elle critique l’Eglise). Il écrit alors Dom Juan, qui met en scène un personnage issue de la noblesse, séducteur, libertin et athée. La scène 1 de l’acte I, met en avant le portrait de Don Juan et de Sganarelle,

Au théâtre, la double énonciation est utilisée par l’auteur de la pièce pour laisser passer un message aux spectateurs. Par ce procédé, il est aisé pour l’auteur de la pièce, de donner son point de vue, son opinion sur un fait politique ou sur un autre fait d’un tout autre domaine. Nous pouvons prendre le cas de Molière, célèbre par ces pièces qui dénonce souvent les vices de la société de son époque, au XVIIème siècle. On peut prendre comme exemple sa pièce Tartuffe qui dénonce le statut

  Très utilisé en comédie, ressort comique mais très artificiel. • Idem pour les monologues : artifice théâtral invraisemblable ; c'est rare de s'arrêter dans la rue et de réfléchir à haute voix !                         B- La double énonciation • Double énonciation propre au théâtre : les personnages (acteurs) parlent entre eux mais aussi au spectateur. • Les idées s'incarnent dans des personnages. Le texte théâtral : principalement constitué de dialogues ; un personnage parle aux autres personnages

production sans cesse renouvelés et toujours originale, mais la conséquence de choix ou de contraintes recherchés par l’auteur dans le traitement d’un sujet, et par le public face au message apporté par l’œuvre. L’étude des genres littéraires implique une double perspective : - classificatrice : l’analyse des différences formelles - historique : l’analyse des évolutions formelles LES GENRES : CATALOGUE Ce catalogue peut être établi : - en fonction de l’énoncé[i], de la distinction traditionnelle

surveillé par la Compagnie du Saint Sacrement dont sa propre mère est partisante. Il se voit censurer Tartuffe et Dom Juan attaquant la noblesse et la religion de l’époque. Centrons notre attention sur Dom Juan. La première représentation de Dom Juan a eu lieu en 1665, peu après la censure de Tartuffe, en 1664. A l’époque, Molière est considéré comme un hérétique voir un libertin. Son ennemi majeur

gestes ou déplacements des personnages, aux intonations, aux bruits, aux costumes, etc., sont en italique. Enfin, le texte théâtral est singulier en ce qu'il repose sur une situation de communication originale. Il est d'abord le lieu de deux énonciations, celle des personnages qui échangent entre eux et celle de l'auteur qui, à travers les didascalies, détermine les répliques des personnages, découpe la pièce et oriente la mise en scène. On y distingue ensuite trois types de récepteurs : les personnages

peut insister ou pas sur la violence des échanges. => Prenez une pièce que vous connaissez bien et montrer comment le théâtre, la scène permet la représentation du conflit. Ex : vous pouvez prendre par exemple Tartuffe, si vous l’avez vu représenté car l’opposition entre les « pro-Tartuffe » et les « anti-Tatuffe » est très nette.               C- La mort sur scène Afin de purger efficacement le spectateur comme le souhaitait Aristote, la solution pour le dramaturge serait de représenter la mort