Tertullien

la doctrine christologique à cause de la polémique contre certaines hérésies. Les grands penseurs Latins du début de leurs réflexions sur la Grâce avaient fait déjà des allusions sur la liberté de l’homme pour la recevoir ou la nier dans la vie. Tertullien, face à la polémique contre Marcion, il a consacré un chapitre particulier à la liberté de l’homme et à ses possibilités de mérite et satisfaction (meritum et satisfactio). En reprenant le texte de proverbes : « C’est Dieu en effet qui prépare

expansion Graffiti antichrétien du IIe siècle représentant un âne crucifié. Le commentaire Alexamenos respecte dieu suggère que ce dessin raille un soldat converti. « Nous ne sommes que d'hier et nous avons déjà conquis la terre » dit le philosophe Tertullien au IIe siècle. Les chrétiens, d'abord petite minorité de disciples de Jésus ainsi que les apôtres, se répandirent surtout à l'ouest de l´Empire romain en occident, en s'appuyant sur les communautés juives préexistantes de l'Empire. Ensuite un

papyrus d'Oxyrhynchos n°2331, daté du IIIe siècle av. J. C., contient des fragments d'un poème relatant le combat d'Héraclès contre le lion de Némée. 3) Littérature après l’antiquité Les auteurs chrétiens des premiers siècles de notre ère, comme Tertullien, Lactance et saint Augustin, font d'Héraclès un modèle de courage. Au XVe siècle, le Recueil des histoires de Troie de Raoul le Fèvre met en scène un Hercule chevaleresque et courtois semblable aux personnages des romans médiévaux. Au XVIe siècle

la rhétorique pour persuader. Dans la rhétorique latine, l’exemple est un agissement ou un propos d’un personnage célèbre du passé qu’il est conseillé d’imiter. Les prédicateurs chrétiens n’ont pas ignoré cette ressource de la rhétorique : Tertullien fait souvent référence au Christ, exemple des exemples pour le chrétien. À partir du XIIe siècle, les manuels de prédication, soucieux de rendre le prédicateur compréhensible de son public et de lutter contre les erreurs de doctrine, proposent trois

donner un nom : la « volupté ». C’est cette volupté qui fait l’objet d’une sévère condamnation. Dans un texte imagé comme il en a l’art, Augustin met en scène les vertus au service de la volupté « donzelle impérieuse et sans honneur » : 11. Justin, Tertullien, Origène, Clément d’Alexandrie, Eusèbe de Césarée. Pour ne citer que quelques-uns. h p so lo 14 h La Volupté est assise sur un siège royal, à la manière d’une reine délicate. Les vertus lui sont soumises comme ses servantes. Elle commande

Mystères de Mithra. 4. Pausanias, II, 3, 4; Strabon, 10, p. 469, etc. 5. Strabon, IV, p. 607; Origène, Contre Celse, 6, 22. 6. Origène, Contre Celse, VI, 23, mentionne « les Mystères des Romains eux-mêmes initiant les plus nobles du Sénat »; Tertullien, Apologétique, IX, mentionne les Mystères de Bellone : les combats que se livraient les gladia- tettts et les combats que des condamnés livraient à des bêtes fauves se rattachaient probablement à ces Mystères. — Après les conquêtes romai- nes

peut pas être démontrée, elle est révélée. La révélation suppose qu’on adhère à cette vérité du texte qui est révélée. La révélation c’est l’annonce faite à l’avance d’un événement majeur qui est caché sous la succession historique des faits. Tertullien, autour chrétien, parle de la révélation pour caractériser la continuité de la révélation des annonces. Il reprend en cela Paul qui dit « tout ce qui advient dans le Nouveau Testament était déjà in figura dans l’ensemble de la loi ancienne. Le Christ

sage, très pieuse de n'y pas croire; mais enfin si, non contents d'adorer un Dieu en esprit et en vérité, ils éclatèrent violemment contre le culte reçu, quelque absurde qu'il pût être, on est forcé d'avouer qu'eux-mêmes étaient intolérants. Tertullien, dans son Apologétique, avoue (Note 22) qu'on regardait les chrétiens comme des factieux: l'accusation était injuste, mais elle prouvait que ce n'était pas la religion seule des chrétiens qui excitait le zèle des magistrats. Il avoue (Note 23) que

très sage, très pieuse de n’y pas croire; mais enfin si, non contents d’adorer un Dieu en esprit et en vérité, ils éclatèrent violemment contre le culte reçu, quelque absurde qu’il pût être, on est forcé d’avouer qu’eux-mêmes étaient intolérants. Tertullien, dans son Apologétique, avoue (Note 22) qu’on regardait les chrétiens comme des 16 factieux: l’accusation était injuste, mais elle prouvait que ce n’était pas la religion seule des chrétiens qui excitait le zèle des magistrats. Il avoue (Note

façon magnifique combien les gladiateurs sont courageux face à leur propre mort. En effet, ceux-ci tendent leur gorge à l’adversaire quand ils sentent la mort venir. 28. Suétone, Vie de Claude, Chapitre 21. 29. Tacite, Annales, XV, 32. 30. Tertullien, Contre les spectacles, XIX, 1. 31. Tite-Live, Histoire romaine, XXVIII, 21. Ce texte de Tacite est pertinent lorsque l’on parle de qui sont les gladiateurs. Effectivement, Tacite dit qu’il y avait des esclaves mais aussi des hommes libres qui