Thanatos

pas moins cruel que le sien, et assisté de démons et de génies multiples (Charon le passeur, Cerbère, le chien à trois têtes), Hadès ne permet à aucune âme de revenir parmi les vivants. Il est également assisté de Thanatos (personnification de la mort) et d’Hypnos (frère jumeau de Thanatos et personnification du sommeil). Minos, Éaque et Rhadamanthe aident également Hadès à juger les morts et à proportionner les châtiments aux fautes. Les âmes qui avaient vécu saintement étaient envoyées dans les Champs

expérience d’une jouissance ruineuse possiblement au regard de la vie. Après avoir si bien nommée cette compulsion à souffrir contrainte de répétition, Freud va l’appeler hélas instinct ou pulsion de mort en l’opposant à la pulsion de vie. Eros et Thanatos tel est le nouveau dualisme pulsionnel qui vient se substituer, pour la confusion de tous, à l’ancien dualisme entre les pulsions d’auto-conservations et les pulsions sexuelles qui désignaient l’organisation de la sexualité. VI. — La sublimation

sur les sentiments éprouvés par la femme «vous crûtes vous évanouir» et même sur la réorganisation de la vie à partir de la mort «noirs bataillons» le tout pour former un tableau complet de l’horreur. Dans son poème Baudelaire associe Eros et Thanatos, l’amour et la mort, il fait en effet plusieurs allusions à connotation sexuelles comme «jambes en l’air», «femme lubrique» ou «brûlante» qui peut avoir un double sens, celui de la fièvre mortelle mais aussi celui du feu de désir. Baudelaire fait

A travers cette comparaison à l’érotisme macabre, B conjugue à nouveau deux forces opposées : Eros ( le désir) et Thanatos (la mort). On retrouve aussi cette fusion dans l’expression « vous mangera de baisers » (v-46) dans laquelle transparait l’ironie du poète. B va jusqu’à identifier la femme avec la charogne, à travers un champ lexical de l’identification : « serez

consécutive de la frustration et subordonnées à la sexualité. Cette nouvelle conception évoque la lutte active qui se déroule entre les pulsions de vie (sexualité, libido, éros) et les pulsions de mort et d’agression (que d'autres analystes ont appelé thanatos). Plus fondamentales que les pulsions de vie, les pulsions de mort tendent à la réduction des tensions (retour à l’inorganique, répétition qui atténue la tension) et ne sont perceptibles que par leur projection au-dehors (paranoïa), leur fusion avec

un mouvement, une création. L’Art est donc une création qui exprime une création. Il peut nous faire voir les choses humaines, dans l’Art les passions se retrouvent toujours mêlées. Il tend à exprimer les deux grandes forces de la vie : Eros et Thanatos (La jeune fille et la mort de Schubert, Roméo et Juliette, La Charogne de Baudelaire…). Schopenhauer dit que l’Art exprime le vouloir vivre. L’Art à cette faculté de nous extraire du monde et de nous le faire contempler. Nietzche soutient aussi

severaltimes Blending / linking the - The poet associates bird with - The two imagescoexist of - The sense rebirth is fusedwith - The two ideasare interfused / interwoven - We find an intetpenetrationof - The interrelation of love and death (Eros and Thanatos) - The style oscillatesbetween - Causeand consequence The poem arisesout of a dramatic situation This impressionis largely due to His attitude fosters The story was generatedby There are grounds for The serioustone is also responsible for His

hôtes la nudité primordiale afin de rejoindre la source qui nous fit. » Il revient ainsi souvent sur la fascination et la sidération qu’exerce le dévoilement du sexe. La perspective de la nudité s’accompagne avec la perspective de la mort (Eros et Thanatos) : « Le ravissement de la volupté plonge dans le même état que le rapt de la mort » (La nuit sexuelle) Ces scènes invisibles qui nous escortent rejaillissent sur sa conception de l’Art, de la littérature et de la musique : Art => « Nous sommes

l’expérimentateur et met ses personnages à l’épreuve des fatalités, de phénomènes particuliers, de l’alcoolisme, de l’influence du milieu ou encore de l’hérédité. Pour cela, il invente de nouveaux mythes, crée des bêtes : l’alambic de L’Assommoir, Eros et Thanatos dans La Bête humaine, la mine dans Germinal. Ses personnages, pris dans le piège de ces bêtes, tombent dans un gouffre, dans un désespoir de l’auteur qui ne veut pas, qui ne peut pas les sauver (dans L’Assommoir, Gervaise refuse de partir avec Goujet

régression. Les fixations de Tereza pour Tomas et sa mère démontrent également son complexe d’infériorité en laissant une trop grande place à ces deux personnes qu’elle d’une certaine manière sacralisé. Le personnage de Tereza est défini par son Thanatos, c'est-à-dire par ses pulsions de mort ou son énergie négative et autodestructrice. Le Ça est sans doute l’instance de l’appareil psychique la plus forte chez ce personnage, entre autres par les manifestations inconscientes de ces pulsions. Les pulsions