Thrasymaque

douteux pour elle.» C'est justement cette dernière propriété de la parole que Socrate, identifie chez Thrasymaque:«(… celui qui est passé ) maître en cet art, c'est, me semble-t-il, le puissant Chalcédonien. Homme qui n'eut pas eut son pareil à la fois pour mettre les foules en fureur, puis pour, à l'inverse, apaiser cette fureur par enchantement.» Pour Socrate, l'art oratoire de Lysias et de Thrasymaque se réduit à une éloquence, qui a du mal à cacher l'absence de la pensée: «S'il et dans ta nature d'être

ou défendu. Cela revient à reconnaître l’existence nécessaire d’une autorité. Ceci pourra nous amenÿr àÿexposer uÿe conceptÿon radicalement conventionnalùste, dont1on trouve un exemplm au premier livre dý la République de Pýaton, dans laquelle Thrasymaque défend la thèse selon laquelle le juste serait l’avantageux au plus fort. Ceci impliquerait que le mot de jõstice n’est qu’un låurre destiné à provoquer l’adhésion des gouvernés. Dès lors, la question présentée par le sujet ne se poserait pas ;

1) Il y a une grande différence entre une certitude interrogée et une certitude non interrogée. L’évidence qui a résisté au doute n’est pas de même nature qui m’avait au départ enfermé dans mes préjugés. On ne peut pas mettre dans le même sac un Thrasymaque ou un Adimante ou un Glaucon. Le fanatisme en est un exemple. Le questionnement n’abolit que la certitude non interrogée. Il reste une grande différence entre une volonté d’étonnement et celui qui prétend avoir raison. Le cheminement de Descartes

Bien plus, son honnêteté le conduira parfois à sacrifier son intérêt personnel à la conscience de son devoir. Le malhonnête a donc plus de chances de réussir. Si l'on vise la réussite, il vaut mieux être injuste (c'est le point de vue défendu par Thrasymaque dans le livre I de la République p. 92 : "l'homme juste est partout inférieur à l'injuste", dans le commerce par exemple, le juste s'attire l'inimitié de ses proches en refusant de les favoriser). Barbey d'Aurevilly, dans les Diaboliques, illustre

sceptique. --- Le relativiste reconduira ces contenus particuliers à l’imagination humaine, ou encore aux intérêts des uns qui exploitent les désirs ou la naïveté des autres. Le relativiste explique les lois par leur origine humaine. (Les discours de Thrasymaque et de Glaucon étaient à ce niveau). L’idéalisme consiste à penser qu’il doit y avoir un contenu valable universellement --- qu’il est possible d’aller au-delà de l’opposition des contenus particuliers. Il reste attaché au plan du contenu; son

encyclopédie vivante qui prétendait tout savoir. Il y en eut bien d'autres, dont certains charlatans, qui pouvaient porter l'éristique à un état dérisoire. Pour eux, la finalité se limitait à la victoire des arguments face à l'adversaire. Par exemple, Thrasymaque prétendait que par nature, le faible n'a aucun droit sur le fort. À cause de joutes oratoires, Aristote a qualifié d’agonistique cette pratique de la parole. Mais en dépit de cet aspect douteux, c’est entre autres à travers la critique socratique

Adimante neutralisent cet aspect... et pour ce qui en découle et ce en lui donnant une dimension collective. Dans un premier temps Glaucon, partisan de la justice, va tenter de défendre l’injustice en exposant les arguments de Thrasymaque en faveur de cette dernière. Pour cela il va proposer le plan suivant pour structurer son raisonnement : Pour commencer, il part du principe que commettre l’injustice est un bien mais que la subir est un mal. Il vaut donc mieux être

comme Claude Lévi-Strauss (né en 1908) l’a montré dans Les structures élémentaires de la parenté (1949). Dès lors, il paraît nécessaire de changer nos désirs lorsqu’il porte sur les interdits sociaux. Toutefois, on pourrait arguer avec le sophiste Thrasymaque du livre I de La République de Platon que cette limitation ne concerne que les faibles. Ceux qui sont capables de prendre et de conserver le pouvoir peuvent faire tout ce qu’ils désirent. Mieux, ils sont d’autant plus capables que le pouvoir consiste

qui constituent une phase de transition : Gorgias (examen de plusieurs questions éthiques et critique des sophistes), Ménon (discussion sur la nature de la connaissance), Lysis (discussion sur l’amitié) et le premier livre de la République (ou Thrasymaque, discussion sur la justice). 3.3 Dialogues de la deuxième et de la dernière période Les dialogues de la deuxième et de la dernière période de la vie de Platon présentent le propre développement philosophique de Platon. C’est à celui-ci qu’on

. Donc certains hommes mérite plus que d'autre. Mais, être juste serait distribué à chacun une part égale --> Difficile de définir la justice. 1) Platon : Le problème de la Justice dans la République Dialogue conduit par Socrates. Thrasymaque dit : " La Justice c'est l'intérêt du plus fort " = celui qui fait imposer sa loi fonde le droit et la justice. Se fonder sur la force ,c'est se fonder sur l'inégalité. Plus fort domine les plus faible selon la nature Il faut un minimum d'adhésion