Thuriféraire

américanisée (la « culture McWorld » selon l'expression consacrée de Benjamin R. Barber). - Si les analyses sur la mondialisation sont aussi diverses et contrastées c'est que ses conséquences sont éminemment plus complexes que ne le laissent entendre ses thuriféraires et ses détracteurs. Aussi il conviendra de voir d'abord comment la mondialisation contribue à l'uniformisation culturelle pour voir ensuite qu'existent des réactions à cette uniformisation qui tendent à affirmer une certaine différenciation culturelle

grosse tête, digne d’un « homme in-folio [9] », et un vaste front d’autant plus visible qu’il semble éclairé et qu’il contraste avec un environnement sombre. Entre Notre-Dame de Paris et un sabbat de sorcières, le surhomme semble indifférent à ses thuriféraires lilliputiens et à ses admirateurs qui viennent pourtant baiser ou étreindre ses chaussures. La position éminente qu’il occupe, il la doit à ses œuvres sur lesquelles il est assis, ainsi qu’au Théâtre-Français et à l’Académie française sur lesquels

ce fait, si l’édification d’une forteresse constitue une assise matérielle de la lignée et le support essentiel de la mémoire des aïeux, attribuer à Mélusine la construction du château de Lusignan s’inscrit parfaitement dans les préoccupations thuriféraires de Jean d’Arras. L’activité de Mélusine, cependant, ne se limite pas à la construction d’un château : sur son chemin, d’autres constructions voient le jour : forteresses (fortifications de La Rochelle), villes (Parthenay, une partie de Pons

Je caressais les plus beaux, et secrètement je les reconnaissais comme mes envoyés, délégués parmi les bourgeois pour exécuter les crimes que la prudence m'interdisait de commettre moi-même. »[2] Cela ne fait pas pour autant de Jean Genet un thuriféraire du régime nazi ou de la collaboration. Provocateur et scandaleux, il cherche à déclencher chez le lecteur après la guerre une prise de conscience extrême de l'extraordinaire séduction du mal. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Cocteau et

années 1970, l’offensive du néolibéralisme, avec les années Reagan et Thatcher, conjuguée à la poursuite du processus de mondialisation a profondément remis en cause ces conceptions issues de l’Histoire. Pour les penseurs néoclassiques et leurs thuriféraires politiques en effet, l’impôt nuit à la bonne marche de l’économie en absorbant des capitaux qui seraient mieux employés par les acteurs économiques privés tandis que l’Etat-providence décourage l’initiative individuelle et porte atteinte à la liberté

untitledJ E A N E L G A M M A L L E S C O U R A N T S M O N A R C H I S T E S S O U S L A I I I e R É P U B L I Q U E DES MONARCHISTES ENTRE 1870 ET 1940, il a souvent été ques- tion, au travers d’épisodes parfois spectaculaires, d’engage- ments ou d’entreprises plus ou moins discrets, de filiations ou de tradi- tions politiques, ou encore de tentatives de renouveau ou de synthèse1. Le recul électoral de forces qui avaient obtenu une écrasante majorité en sièges lors du scrutin de février 1871

du commerce international et celui de l’information offrent une opportunité, impossible de ne pas la saisir, aux pays du Sud de rattraper leur retard en matière de développement économique et social, mais les apôtres de la mondialisation et les thuriféraires des nouvelles technologies de la communication se trouvent dans une situation qui ne leur est pas favorable puis que l’accès à ces nouveaux atouts sont encore la chasse gardée des pays du Nord, un quasi-monopole de ces pays. La mondialisation

réalisés sur plusieurs sessions ou issus des manipulations des bandes auxquelles se livrent certains artistes ? Il est évident que la réalité ne correspond pas forcément à l'imaginaire idéal des amateurs intransigeants : "On s'aperçoit alors que les thuriféraires de la chronologie, ceux qui prônent la vérité de l'ordre naturel contre ce qu'ils appellent les 'manipulations' d'un auteur ou d'un producteur, défendent une conception particulière du jazz, celle qui regarde toute interprétation musicale comme

sur tel ou tel élément (plutôt élogieux, ou plutôt charge), alors la vision de l'homme (ou du pays) s'en trouvera différente. C'est ainsi que Jean-Marie Brohm dans Le football, une peste émotionnelle dénonce les zélotes et les nombreux thuriféraires qui tenteraient de faire la part belle à l'histoire du football, jonchée de fêtes sanglantes et de complots. Là aussi, on peut parler de nombreux pseudo-historiens qui, en tentant de défendre leurs "dieux des stades" ont permis d'occulter tous

requièrent. La fiscalité sur les revenus du capital, quasi-nulle avant guerre, atteint des sommets dans les années 1920. “ Le capitalisme financier, malgré son âge, semble bien n’avoir pas encore toute sa raison, et l’effort permanent de ses thuriféraires pour convaincre de sa neutralité et de son efficacité spontanées démontrent, comme son histoire, la dimension inévitablement politique de sa régulation. » Mais le recul du marché est surtout le résultat de la crise de 1929. Considérée – avec