Thèse De Protagoras

technique explique-t-elle le pouvoir de métamorphose ainsi que le progrès chez l’homme ? Il faut, pour le savoir, se situer au moment de l’apparition du geste technique. Technique et faiblesse humaine Le mythe de Prométhée ; exposé dans le Protagoras, de Platon - témoigne de la nécessaire présence de la technique qui découle du dénuement originaire de l’homme. L’Animal, par nature, possède des capacités physiques qui sont proportionnées à ses besoins alors que l’homme est, par nature, faible

Polémarque cela serait « juste ». Or, il est tout aussi évident qu’on ne lui rendrait pas ce qui lui revient, à savoir le bien en faisant cela. La définition de la justice de Polémarque est donc contradictoire. Ici, Socrate finit par réfuter totalement la thèse de Polémarque, qui s'appuyait sur la vision de la justice selon Simonide, pour qui il doit être juste de rendre à chacun ce qu'on lui doit. Mais Thrasymaque interrompt brusquement le dialogue : la justice naturelle est ce qui est le plus avantageux

dans notre usage des termes, aussi nous interrogerons nous plutôt quant aux pensées auxquelles sophistique et rhétorique pourrait renvoyer. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux présocratiques Protagoras et Gorgias, lesquels se rattachent aux disciplines que nous examinons ici. Protagoras est relativiste. Il a énoncé la fameuse phrase : « De toutes choses, l’homme est mesure ». Ici pas de fondement ontologique ou suprasensible à la réalité : il n’y a que des phénomènes que nous limitons

ou un législateur. Ce n'est pas des vérités qui émanent de l'ecclesia mais simplement des opinions qui triomphent à l'issu d'un vote à la majorité. Les sophistes affectent la loi d'un très fort sentiment de relativité.   Noms de sophistes: Protagoras, Gorgias, Hippas, Trasimaque, Antifon, Caliclès... Ils ne retiennent que la vérité des opinions. Ils étaient persuadé qu'il était possible de convaincre n'importe quelle personne par le raisonnement. La sophistique a expliqué la connotation péjorative

(question posée par Wittgenstein, Remarques sur les fondements des mathématiques, 1956). D’un côté on ne peut pas enseigner à quelqu’un sa langue maternelle, mais on ne peut la lui enseigner qu’en lui parler, alors qu’il ne sait pas parler. Argument de Protagoras de Platon à propos de la vertu : « En fait tu es trop gâté Socrate, parce que tout le monde est maître de vertus dans la mesure de ses possibilités. Toi tu n’en vois aucun. De même si tu cherchais un maître de grec, tu n’en trouverais pas un seul

l’art du fabricant d’accessoires est plus décisif que celui des poètes. CHAPITRE 7 [50b21]Après ces définitions, disons ce que doit être le système des faits, puisque c’est le premier et le plus important des éléments de la tragédie. Notre thèse est que la tragédie consiste en la représentation d’une action menée jusqu’à son terme, qui forme un tout et a une certaine étendue ; car une chose peut bien former un tout et n’avoir aucune étendue. Un tout, c’est ce qui a un commencement, un milieu

sciences ; un peu comme si, après la tentation scientiste du XIXe siècle, une sorte de contre-certitude 14 Bernard Jolibert devait conduire au scepticisme le plus radical dont témoigne la polémique de Feyerabend et de Lakatos à partir de 1970. La thèse généralement admise peut se résumer à la formule consensuelle « Tout est bon », au sens de « Tout se vaut ». Le discours scientifique, qu’il soit inductif ou déductif, empirique ou théorique, ne possède pas plus de légitimité pour rendre compte du

?) Leibniz dit que l’ont peut le démontrer. Posons : 0, 999999 . . . = n , 10n = 9, 999999 . . . , 10n n = 9n = 9, 999999 . . . 0, 999999 . . . = 9 9n = n , n = 1 Toutes ces démonstrations de choses simples rendent légitimes nos certitudes. La thèse de Leibniz est prise au XIXe par les inventeurs de l’algèbre moderne, dans Gottlieb Frege (1843-1925) qui écrit les fondements de l’arithmétique en 1884. Le but des mathématiques jusqu’au XIXe est de simplifier des calculs. Depuis le XIXe il y a de

absolument incorporelle, et il répudie toutes les théories antérieures qui, en identifiant l’âme à un élément ou à un mélange d’éléments, lui paraissent compromettre irrémédiablement son caractère spirituel et sa destinée surnaturelle. Pour étayer sa thèse, il recourt à plusieurs arguments : l’âme possède de tout temps la vérité : elle est le principe de tout mouvement ; simple et indivisible, donc non composée, elle échappe forcément à la décomposition ; elle est capable d’une réminiscence qui prouve

(souvent piteuses), nous la connaissons par Platon car comme Pythagore, et bien plus tard Épictète, Socrate n’a rien écrit ; chacun des dialogues de Platon veut mettre en scène la méthode socratique sur un problème précis – par exemple, dans le Protagoras, si la vertu peut ou non s’enseigner, dans le Gorgias les rapports entre rhétorique et justice. Nous avons aujourd’hui emprunté à la dialectique le souci de faire découvrir les choses à l’élève au lieu de les lui imposer comme faisait l’enseignement