Théâtre Racinien

Le théâtre est différent des autres genres littéraires : c'est un texte écrit destiné à être joué sur scène, devant des spectateurs. Né en Grèce au cours du VIè siècle avant J.C, il se développe et connaît un immense succès au dix-septième siècle avec une multitude d'auteurs. Il existe de nombreux genres théâtraux qui servent, selon le contexte, à représenter des scènes de la vie quotidienne ou au contraire, des crises extraordinaires. On peut alors se demander si une oeuvre ou une représentation

déterminée à aller jusqu’au bout de son enquête, la longueur de ce récit ne risque-t-elle pas de lasser les spectateurs désintéressés par le manque d’action dans la pièce ? Pour éviter cet écueil, l’auteur doit faire preuve d’ingéniosité pour adapter au théâtre ce type de discours peu dramatique. La suite de cet exposé va tenter d’analyser les caractéristiques techniques de ce récit afin de dégager son originalité. 2Après avoir réussi à détourner provisoirement l’expédition punitive de ses camarades contre

Le drame romantique Le drame romantique est une forme littéraire appartenant au genre du théâtre. Il s’est développé en France dans la première moitié du XIXe siècle, en réaction contre la tragédie classique que les auteurs romantiques jugent froide et trop stricte. Le théâtre shakespearien va servir en grande partie de modèle à ces auteurs. Les grands représentants majeurs du drame romantique sont Victor Hugo, Alfred de Vigny et Alfred de Musset. Cependant, ce genre est un genre éphémère sachant

à elle, est une idylle entre bergers et bergères, dans un cadre champêtre. Leurs amours longtemps contrariées, sont finalement victorieuses. L'analyse psychologique y tient une grande place. On voit donc que, depuis la fin du XVIème siècle, le théâtre tend à s'écarter de la règle des unités et de la vraisemblance, sur les sentiers du romanesque, de la fantaisie et de l'imagination. -Le renouveau   C'est aux alentours de 1630 - 1635 que la tragédie va connaître un renouveau et tâcher de redéfinir

Royal de 1639 à 1658. Puis de 1659 à 1660, c’est les débuts mondains et fréquentation des milieux littéraires. Il tente par tous les moyens se faire connaitre et réussir socialement. En 1663, Racine rompt avec Port-Royal et devient un auteur de théâtre à la vie dissolue. Racine voit son premier succès en 1667 avec Andromaque, cette œuvre connait un véritable triomphe auprès du public. Les années 1670 voient l’irrésistible ascension de Racine vers la reconnaissance et la gloire dont le symbole est

fait place à une nouvelle conception du théâtre où les codes changent et poussent ainsi à une redéfinition de ce qui fait l’essence du théâtre, y compris de la tragédie. Il semble en effet intéressant de noter que le titre initial des Bonnes était La tragédie des confidentes, preuve que Genet avait dors et déjà classé son œuvre dans un genre bien défini, c’est ce que nous tenterons de voir. La tragédie était en effet le genre noble par excellence dans le théâtre occidental, régit par La Poétique d’Aristote

pièces mêlent bien souvent l’exaltation de la religion catholique et la dimension baroque de l’existence. Le grand théâtre du monde (1635-1665) : Le grand théâtre du monde est un auto sacramental c'est-à-dire une pièce religieuse, un genre qui à rendu Calderon célèbre. Ce type de pièces met en scène des allégories qui en font « un théâtre dans le théâtre ». Cette mise en abyme où chacun doit jouer son rôle, détruit l’illusion théâtrale, elle est ici au service d’une dénonciation Chrétienne

c'est l'incarner) • Les spectres animés par Alcandre dans l'acte I (et tout au long de la pièce) sont aussi des apparences. Ses pouvoirs lui permettent de faire croire au père que ce qu'il voit est vrai. • La mise en abyme (procédé du "théâtre dans le théâtre") est un maniement des apparences (on s'interroge sur la place des personnages, ou encore de nous, lecteurs/spectateurs) Recherche de la variété et du changement • Action simple et évidente au début (un père qui retrouve son fils), mais

Bac blanc- Théâtre (Molière, Rostand, Claudel, Anouilh) I QUESTION SUR LE CORPUS Les quatre textes qui composent ce corpus nous invitent à réfléchir sur le statut du spectateur. Les deux premiers (textes A et B) se réfèrent à une époque -le XVIIe siècle- où le public du théâtre était plus bigarré que celui d’aujourd’hui : il s’agit d’une scène d’une comédie de Molière, La critique de l’Ecole des femmes, écrite en réponse à la polémique suscitée par la représentation de L’Ecole des femmes

longtemps interdit par Louis XVI il y a de constants rebondissement et de constantes péripéties. Dans cette scène, il y a figaro, le héros et Suzanne, la camériste de la comtesse. Acte 5, scène 3 : monologue de figaro I- Une scène de théâtre dans le théâtre ( mise en abyme ) A) le dialogue du comte et de la comtesse -Le comte croit qu'il parle à sa maîtresse, or il parle à sa femme. -La comtesse joue le jeu et se fait passer pour Suzanne, elle lui pose des questions compromettantes :