Tirade De Cléanthis

diantre ! il s’appelle par un nom, lui ; c’est le seigneur Iphicrate. " 3/Un valet anonyme parce que réduit à sa fonction : servir b/Un valet sur qui le maître a tous les droits : 1/Droit d’injurier : " liste " de Cléanthis / étonnement d’Arlequin lorsque son maître est " poli et civil " 2/Droit de maltraiter : allusions au gourdin et aux étrivières / Iphicrate brandissant l’épée à la fin de la scène 1 3/Un valet au mieux infantilisé : le terme

Ile des esclaves. Scène 10 (Lecture analytique 4). I. Eloge des « petites gens» (serviteurs) a) Supériorité de la servante dans la maîtrise du langage (une tirade), s'adressant à des maîtres silencieux: Cléanthis très éloquente (convaincante et persuasive) malgré son parler familier (« Fi ») et son absence d'éducation: marques de l'éloquence: - Persuasive: interrogations oratoires (« Vous étiez tout cela, en valiez-vous mieux? Et que faut-il être donc? ») et exclamations («C'était bien

? Comment cette relation évolue-t-elle au cours de la scène ? Que dénonce Marivaux ? e) Comment appelle-t-on ce type de scène ? Questionnaire 2 3 - Scène 10 a) Quel choix font Arlequin et Cléanthis ? Pourquoi ? Que prouve ce choix ? b) Selon Cléanthis, quelle est la véritable noblesse ? 4 - Scène 11 a) Quel le rôle de Trivelin dans cette scène ? b) Quelle est la situation finale ? c) En quoi cette fin peut paraître décevante ? Qu'en

passage La scène 8 est la dernière scène de la troisième partie. C'est la seule scène où Arlequin et Euphrosine sont seuls. Les anciens valets devenus maîtres ont décidé, dans la scène 6, qu'Euphrosine serait promise à Arlequin; à la scène 7 Cléanthis a ordonné à son ancienne maîtresse d'accepter l'amour d'Arlequin. II. Projet de lecture La scène 8 marque la véritable "bascule" de la pièce. Le registre comique rencontre brutalement le registre pathétique, voire tragique. L'œuvre quitte

l’exposition *Proposer un titre pour la scène *Relever les éléments révélateurs de *Travail en groupe (relevé des *Réactiver les pré-requis l’inversion des situations/de la didascalies) *Caractériser l’exposition rébellion. au théâtre *Rédiger la tirade d’Iphicrate *Travail à la maison (écriture) *Etudier l’enjeu de la scène Voir le document (réponse à Arlequin) Contrôle de lecture qui peut être fait également après la séance 1 si elle est suivie d’une période de vacances Séance 3 - L’épreuve du

|Didascalies, réplique, aparté, | |enjeu : l’inversion des rôles | |*Recherche et classement d’indices propres à | |double énonciation, tirade, | |2h | |définir l’exposition | |caractérisation, scène | |

des idées de liberté et d'égalité. L'extrait à étudier est une tirade de Cléanthis, esclave d'Euphrosine, qui déplore les inégalités sociales entre les 2 femmes du fait de sa condition d'esclave, et s'insurge contre la domination des nobles liée uniquement à leur origine sociale. Quelles sont les caractéristiques de cette tirade, qui concentre en elle seule le principal thème de la pièce ? Nous verrons que l'indignation de Cléanthis constitue un fervent refus de la condition d'esclave, et qu'il s'agit

Scene 10 De « Cléanthis : Laissez-moi, je n'ai que faire de vous entendre gémir.. » à «... Cléanthis. Il est vrai que je pleure ». Introduction La véritable révolution que nous propose Marivaux dans l’île des esclaves, c’est un renversement étonnant. Certes les maîtres laissent à leur esclave « leurs habits et leurs privilèges, leurs atours et leurs arrogances » mais surtout les esclaves acquièrent du fait même de la scène théâtrale un espace de parole inédit, un espace qui leur permet de dénoncer

 et  morales  y  sont  abordées.     Ainsi,  deux  couples  «  maître/valet  »  d’Athènes  se  retrouvent  après  un  naufrage  sur  une  île  :  Iphicrate   et  Arlequin,  Euphrosine  et  Cléanthis.  Appelée  «  l’île  des  esclaves  »,  cette  île  appartient  au  domaine   de  l’utopie  car  elle  détient  la  particularité  irréelle  de  poser  l’inversion  des  états  civils  et  du

de l'inversion des rôles. Arlequin est ici le meneur de jeu : engageant Cléanthis à pardonner sans rancoeur, il dégage la leçon morale : "quand on se repent, on est bon ; et quand on est bon, on est aussi avancé que nous." Inversée par l'épreuve, l'inégalité sociale ne se rétablit pas vraiment. La phrase d'Arlequin considère la seule dignité qui vaille, celle du coeur. 1.2. La situation finale Le réquisitoire de Cléanthis oppose les conditions du maître et du valet de manière rigoureuse et paradoxale