Tirade De Théramène

malédiction Objectif : initiation aux notions de fatalité, de douleur et fureur tragique (dolor / furor). • Séance 5 : le double récit de la mort d’Hippolyte / le récit de Théramène Objectif : • Repérer des éléments du registre épique dans le premier récit. • Repérer des éléments réalistes dans le second récit. • Lire et dire une tirade racinienne • Séance 6 : l’évaluation des responsabilités dans la mort d’Hippolyte d’après cette proposition de Valérie Sigward Objectif : confrontez à l’oral quelques

L’exposition de Phèdre, tragédie que Racine rédige à la fin du XVIIe siècle, dépasse le cadre traditionnel de la scène 1 de l’acte I : en effet, le dialogue entre Théramène et Hippolyte qui ouvre la pièce crée un effet d’attente. Rien ne permet encore d’expliquer l’étrange comportement de Phèdre, et la haine qu’elle semble vouer à son beau-fils. Ce n’est donc qu’à la scène 3, au cours de laquelle Phèdre avoue à Œnone, sa nourrice, l’amour qu’elle éprouve pour Hippolyte, que prend fin l’exposition

mon cœur... Je m'égare, Seigneur, ma folle ardeur malgré moi se déclare. » - Caractérisation du texte : cet extrait = dialogue entre Phèdre et Hippolyte, en présence d'Oenone, la nourrice et confidente de Phèdre. En l'espace de deux tirades, Phèdre glisse progressivement et malgré elle, de l'aveu implicite, à l'aveu direct,où s'exprime sa fureur amoureuse. Cet aveu = un sommet tragique : il précipitera la perte de l'héroïne. La machine tragique est en marche. LECTURE Problématique :

historique et social de la première moitié du XVIIe siècle o Baroque et préciosité: le théâtre baroque Corneille: L’Illusion comique,: “la tirade de Matamore” Corneille: Le Cid: « le dialogue des pères », « La tirade de Don Rodrigue » Etude d’un genre littéraire : le théâtre. La parodie du registre épique Les paroles des personnages (stichomythie, dialogue, tirade), l’intrigue (exposition, nœud, dénouement) Répondre à des questions de compréhension Présentations des questions d’interprétation Itinéraire

CORRECTION BAC BLANC QUESTION SUR CORPUS : Comment se manifeste la monstruosité dans les textes du corpus ? Récit de Théramène, on voie apparaitre deux fois le mort montre sous forme de créature. Le montre c’est une créature qui se caractérise par son apparence super ordinaire qui horrifie et terrifie. On nous parle d’un monstre sauvage. Ces caractéristiques physiques sont celle d’un animal. Les caractéristiques de la transformation se gens prend elle aussi des caractéristiques très nettement

COMPOSE 1. Le duel verbal Le début de la scène frappe par sa vivacité et son rythme enlevé. Il commence comme une passe d’armes, avec de très brefs échanges menés par Rodrigue, et conduisant à deux échanges plus serrés sous la forme de deux tirades. a) vivacité de l’échange • Vers brisés : les deux premiers vers donnent lieu à trois répliques qui brisent la régularité de l’alexandrin. Le dialogue acquiert alors spontanéité et naturel, d’autant qu’il est fait de phrases brèves, souvent

donc pas dévoiler des scènes trop violentes comme la mort, ou trop explicite comme les scènes d'amour. Dans Phèdre, pièce de Jean Racine datant de 1667, la mort d'Hippolyte étant très violente, elle n'est pas montrée sur scène mais racontée par Théramène en scène V. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux Art poétique, Boileau, 1674 B-La

se fonde d’abord sur le pouvoir de la parole. Cette parole est celle qui donne vie aux images et ces images naissent dans notre imagination, là où le cinéma peut-être se contenterait de nous les mettre « sous les yeux ». • Ex : le discours de Théramène dans Phèdre se substitue sans dommage au spectacle sanglant d’Hippolyte déchiqueté par un monstre marin ; le récit du Cid nous dispense d’assister à l’assaut qu’il donne au Maures etc. Autre plan possible : I) Un espace de liberté qui laisse

la communication orale. L'échange à travers le dialogue est fait de répliques de tailles diverses, de l'échange vif par vers ou courtes phrases qui se répondent (stichomythie) aux répliques longues et élaborées qui constituent des tirades (exemple : le récit de Théramène à la fin de Phèdre de Racine). Quand le personnage est seul sur scène (ou se croit seul) et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour fonction l’information du spectateur et l’introspection du personnage qui fait le

Hippolyte de séduire Phèdre. Fait elle cela par amour pour Phèdre ou par haine envers Hippolyte ? Nul ne le sait. Elle a tout donné à Phèdre et cette dernière renvoie Oenone en disgrâce. Celle-ci n’y survivra pas, elle se donne la mort. Ismène et Théramène sont les confidents respectifs d’Aricie et d’Hippolyte. Leur rôle est seulement celui d’interlocuteur. Thésée est le seul personnage à ne pas avoir de confident ; cela le rend plus autoritaire mais aussi moins avisé 2) Résumé En Grèce, dans