Tragique Racinien

collection Portraits Littéraires, Paris, Hachette Éducation, 1996. Jean Dubu, Racine aux miroirs, Paris, Sedes, 1992. Jean Rohou, Jean Racine : entre sa carrière, son œuvre et son Dieu, Paris, Fayard, 1992. Jean Rohou, L'Evolution du tragique racinien, Paris, Sedes, 1991. Alain Viala, Racine, la stratégie du caméleon, Paris, Seghers, 1990.

je ne romps ce funeste lien, La place est occupée, et je ne suis plus rien. » (v. 880-82). Mais cet amour l'aveugle et elle sera victime à son tour de l'orgueil démesuré de son fils. Junie : c'est un personnage pathétique qui a tout de l'héroïne tragique. Elle est amoureuse de Britannicus. Immensément belle et vertueuse, elle fait aussi preuve d'une grande clairvoyance envers les projets de Néron. Elle sent le danger et finit, malheureuse, par se retirer dans le temple des vestales. Burrhus : gouverneur

temps comme dans les esprits du public d'aujourd'hui, Jean Racine reste le maître de la tragédie classique française. Ses pièces campent, dans un décor antique, des héros intemporels, victimes sublimes de leurs passions incontrôlables. Les héros raciniens aiment quelqu'un qui en aime un autre, dans une succession terrible à l'issue fatale. Jean Racine naît en 1639 à La Ferté-Milon, France. Devenu orphelin très tôt, il est recueilli par sa grand-mère, religieuse à Port- Royal. Il y reçoit une

un jeu de questions / réponses. Du V. 8 à V. 28, on est dans le récit, et du V. 28 au V. 45, dans une interprétation des sentiments des personnages. Il faut aller au-delà des simples apparences des relations de force. Très souvent dans le théâtre racinien, l’exposition est lente (ici, on peut dire qu’elle dure tout le long du premier acte). V. 1 à 2 : Usage dès le premier mot d’un impératif, qui montre une exposition des relations. « La sultane » : on pressent qu’elle va être importante. On comprend

des passions non partagées : puisqu’il aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque fidèle à son défunt époux. Après une série de revirements, la mort et la folie s’abattent sur les Grecs. Seule l’héroïne éponyme et son fils échappent au sort tragique. Cet univers fabuleux développe une impression de grandeur émanant notamment du cadre de l’action, des personnages et du poème dramatique. Tout d’abord, la grandeur est mise en place par le cadre de l’action. Celle-ci se déroule sur une toile

1823-1825 : Racine et Shakespeare de Stendhal Stendhal met en parallèle la dramaturgie racinienne et shakespearienne et démontre la supériorité de l'oeuvre de Shakespeare. Il initie dans cet essai sur le théâtre la remise en question des règles esthétiques de la tragédie classique. Stendhal encense la résonance émotionnelle puissante des drames de Shakespeare qu'il oppose à la froideur des rigides tragédies raciniennes. - 1827 : Préface de Cromwell de Victor Hugo En 1827, dans sa fresque historique Cromwell

famille, elle est confrontée à un conflit intérieur entre son devoir envers son mari et son amour interdit pour Hippolyte. Puis nous nous pencherons sur la manière dont Jean-Racine contribue avec l’aide de l’aliénation à faire de Phèdre une héroïne tragique. Enfin, nous nous intéresserons à la manière dont les thèmes de la trahison et de la culpabilité renforcent l'aliénation dans Phèdre et renforcent encore l’isolement des uns envers les autres.En conclusion, nous tenterons de montrer comment l'aliénation

comportant une part sacrificielle et mettant celui qui le vit au cœur d'un déchirement, il faut reconnaître à ce monologue sa portée tragique. En fait, ce monologue final (qui clôture donc la pièce) est le point d'aboutissement d'une tragédie annoncée. Le monologue en tant que fin d'une pièce en trois actes, resserrée, est bien un dénouement, inscrit dans un registre tragique pour plusieurs raisons. D'abord l'adverbe "hélas" puis l'accumulation d'exclamations négatives ("je n'ai pas de cornes, hélas

une petite ville de province, jean racine orphelin a trois ans, est recueilli par sa grand-mère qui, devenue veuve, l’emmène avec elle a l’abbaye de Port-Royal. Il suit la quasi-totalité de sa scolarité dans ce haut lieu de jansénisme, Le tragique racinien : Des discussions avec ses maitres de Port-Royal racine retient surtout l’idée de la misère de l’homme non touche par la grâce divine. Marquée par le pessimisme de la pensée janséniste son œuvre montre des personnages luttant sans espoir contre

Thebès, car elle a accompli les rites funéraires sur le corps de son frère, Polynice, alors que cela lui avait été strictement défendue, c'est un conflit politique. Mais le conflits mène toujours, ou presque, à des drames ; ce sont des événement tragique qui se produisent suite à ces querelles. Par exemple, dans cette même comédie de Molière, après que La Flèche ait été accuser injustement par son maître, cela va le pousser à voler cette fameuse caissette dans la scène 6 de l'acte IV, ce qui va être