Tragique Racinien

verbes concrets marquent des sensations contradictoires « transir et bruler, rougir et pâlir » Le redoublement de cette conjonction de coordination met en avant cette antithèse Cette atteinte corporelle s'inscrit dans la problématique Phèdre héroïne tragique car cette atteinte ne peut que susciter pitié. Contamination de l’âme par le corps « un trouble s'éleva en mon âme éperdue ». Ce vers sans pause montre le mouvement irrépressible de la passion qui envahit l’âme. Plus loin, elle assimile la passion

Musset. On pourrait donc se demander comment Musset considérait sa pièce lors de sa publication. Comme un drame romantique ou plutôt comme une tragédie romantique ? On a pu dire que « Lorenzaccio » était une tragédie romantique, car le registre tragique est à la fois, comme l'enjeu de la pièce, individuel et collectif ; c'est à dire que le héros est enfermé dans son destin, condamné à commettre un meurtre qui ne servira à rien et qui entrainera sa mort. Les circonstances de la mort de Lorenzo l'apparentent

contaignante. Selon Victor Hugo ,on méle « le sublime et le grotesque ». Dans le drame romantique on écrit en prose et on on délaisse l’émotion pour le pittoresque. Textes fondateurs - Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est supérieur. - Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Hugo y définit ce que doit être un drame romantique. shaepire et racine meme si c pas vraiment leurs epoke on c bocoup inspirer

envisagé par Mme de Tourvel comme néfaste, comme un sentiment qui mène à sa perte puisqu'elle est en train de condamner la passion qu'elle a eu ''L26-27, fuyons cette passion funeste''. On trouve en elle des éléments racinien, Phèdre, donc la présidente apparait comme une héroïne tragique et Mme de Rosemonde comme une confidente qui sait la comprendre, lui apporter du réconfort. Comme Phèdre, elle est consciente de la passion qu'elle rescent mais ne peut aller à son encontre, comme si qu'elle ne pouvait

dialogues où tout est incessamment à redire. La dimension tragique de la pièce apparaît dès la liste des personnages et le prologue de la pièce. Conformément au rôle de prologue qu’il endosse, Louis expose les données principales de l’intrigue, se présentant comme un homme en sursis qui a décidé d’aller retrouver les siens, mais c’est avant tout une réflexion sur la volonté humaine confrontée à la fatalité de la mort que ce héros tragique livre aux spectateurs. Problématique : De quelle

plaire ». Mais comment les écrivains pouvaient-ils améliorer les mœurs ? On mettait en avant, à propos de la tragédie, la théorie aristotélicienne, aussi fameuse que controversée, de la « catharsis », ou « purgation » des passions. Le spectacle tragique serait une sorte de thérapeutique ou d'exorcisme, en ce qu'il permettait aux spectateurs d'apprivoiser ou de maîtriser les passions excessives ou dangereuses qu'on lui montre ou plutôt qu'on lui fait vivre par procuration. En outre la « naïve

(Montesquieu s’inspire notamment de la tragédie Bajazet à plusieurs égards : le contexte oriental, la sultane nommée Roxane, le suicide final.) Pb* : En quoi cette mise en scène d’une mort tragique est l’occasion d’un réquisitoire contre la tyrannie ?Structure : · 1er mouvement, l.1 à 5 : L’aveu de Roxane · 2ème mouvement, l.6 à 9 : Roxane s’affranchit du tyran et proclame sa

qui introduit une réflexion, amorcée dans la pièce par Cœlio (I, 1) et poursuivie par Octave: «Où est donc la raison de tout cela? pourquoi la fumée de cette pipe va-t-elle à droite plutôt qu’à gauche?» (II, 4). Humour grinçant, proche de l’ironie tragique, qui fait que Cœlio se croit trahi au moment où il reçoit les bienfaits d’une amitié généreuse, et meurt pour un malentendu. Humour caustique, grâce au personnage d’Octave qui joue avec les mots, entraînant dans son sillon spirituel tous ses interlocuteurs:

qui introduit une réflexion, amorcée dans la pièce par Cœlio (I, 1) et poursuivie par Octave: «Où est donc la raison de tout cela? pourquoi la fumée de cette pipe va-t-elle à droite plutôt qu’à gauche?» (II, 4). Humour grinçant, proche de l’ironie tragique, qui fait que Cœlio se croit trahi au moment où il reçoit les bienfaits d’une amitié généreuse, et meurt pour un malentendu. Humour caustique, grâce au personnage d’Octave qui joue avec les mots, entraînant dans son sillon spirituel tous ses interlocuteurs:

CONFERENCE PRONONCEE À ATHENES SUR L’AVENIR DE LA TRAGEDIE* * Texte inédit en France. […]Les grandes périodes de l’art tragique se placent, dans l’histoire, à des siècles charnières, à des moments où la vie des peuples est lourde à la fois de gloire et de menaces, où l’avenir est incertain et le présent dramatique. Après tout, Eschyle est le combattant de deux guerres et Shakespeare le contemporain d’une assez belle suite d’horreurs. En outre ils se tiennent tous deux à une sorte de tournant