Tragédie Comédie Plaire Instruire

La FONTAINE (1621-1695) Fables (1668 ; 1678 ; 1693) La Fontaine s’est essayé à de nombreux genres ou styles (contes en vers, récits poétiques, lettres, comédies, poésie religieuse, etc.), mais ce sont ses Fables, composées sur une trentaine d’années environ, qui lui ont valu la gloire de son vivant et l’immortalité posthume. Les Fables reflètent différentes étapes de sa vie ; il a 47 ans lorsque paraît le premier recueil, dédié au Dauphin (1668). Il en a 72 à la parution du

des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. • La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes (fiche les formes théâtrales aux XVIIe et XVIIIe siècles) ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687)

des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent

accepter les faiblesses humaines. A ce titre, l'idéal de l'honnête homme n'est pas vraiment séparable des codes héroïques à l'œuvre dans la tragédie. Une morale héroïque Dans la morale classique, la recherche d'un ordre satisfaisant pour la vie sociale, comme celle d'une victoire sur l'intempérance des mœurs, conduit à un véritable héroïsme. La tragédie cornélienne s'est bâtie sur ces valeurs généreuses. Souvent partagé entre la passion et le devoir, le héros classique choisit toujours de rester

merveilleux - Le comique Œuvres principales : - Paraphrase du psaume, Malherbe - Le Cid, Corneille Le Classicisme (1650-1700) - Utilité de l’art : plaire et instruire. - Le respect de règles : 3 unités, bienséance et vraisemblance. - Utilisation de la catharsis. Genres littéraires : - Le théâtre : tragédie et comédie - La fable - Les formes courtes : les maximes, les portraits Registres utilisés : - Le tragique - Le didactique - Le vers régulier Œuvres principales :

genre de la comédie (parfois même de la farce) . La tirade initiale de Sganarelle exploite plusieurs effets comiques ; - Elle est d’abord un éloge paradoxal [ c’est un exercice de style, hérité de l’humanisme qui est une plaisanterie de Lettrés qui consiste à louer ironiquement un objet discrédité ou trivial : Eloge de la folie d’Erasme (1511) ] - Molière a cependant pu s’inspirer aussi des usages qu’avaient les comédiens de venir avant la grande pièce, tragi-comédie ou tragédie, soutenir en

différentes règles: - celle de plaire et instruire est la règle d’or du classicisme ; il faut plaire pour pouvoir toucher le public, tout en le purifiant de ses passions. -celle du merveilleux et du sublime: naturel , simplicité -> s'oppose à la préciosité. -celle de la bienséance et de la vraisemblance: on ne doit pas mourrir sur scène. -celle des 3 unités: temps, lieu, action. Les grands genres : l'épopée (qui met en scène l'héroïsme), la tragédie, la comédie (fait appel au jugement moral)

farces et quelques comédies. En 1658, il revient à Paris pour jouer devant Louis XIV Le docteur amoureux, une farce dont le roi s'amuse beaucoup. C’est sa pièce Les Précieuses ridicules (1659) qui lui apporte la célébrité. Deux ans plus tard, M et sa troupe s'installent au Palais-Royal où M remporte de nombreux succès en tant qu’auteur, acteur et directeur de troupe. Ses créations se succèdent, dans des registres différents : farces, comédie-ballet (Les fâcheux, 1661), comédie de moeurs (L'école

abouti que celui du Sganarelle de la pièce de 1661. En effet, ce dernier est un personnage uniment et continuellement ridicule, pantin sans conscience et représentant typique de ces personnages conventionnels de vieillards amoureux hérités de la comédie italienne et de la farce française8. Arnolphe, tout en conservant certains traits de la tradition farcesque, apparait toutefois comme un homme intelligent qui jouit de l'estime du sage Chrysalde, mais qui est aveuglé par sa double présomption (s'élever

d'autant plus percutant et vivant le message qui transparaît dans l 'œuvre. Dans la tragédie comme dans la comédie classiques, c'est parce qu'elle est agréable que l'œuvre permet de transmettre des valeurs morales. C'est pourquoi, dans la préface au Tartuffe, Molière revendique la dimension morale de son œuvre : castigat ridendo mores; corriger, grâce à la comédie, les mœurs par le rire. De la même manière, dans la tragédie, c'est par la catharsis que le spectateur doit saisir l'importance des valeurs