Tragédie Plaisir

même du texte : en effet : vocabulaire, situations, passions. Dans le théâtre c’est souvent l’exagération qui fait rire, et pour cela il faut partir de situations tout à fait plausibles pour en faire des situations alambiquées, exagérées… Dans les tragédies, la fatalité du héros apparaît comme exagéré, en effet, les personnages se comportent avec héroïsme en acceptant un destin fatal alors qu’ils sont face à une situation sans issue. De surcroit, il y a l’apparition de plusieurs entités comme une intervention

dans sa préface de Ruys Blas. Le théâtre cherche avant tout à plaire, les auteurs de pièce vont donc tout d’abord chercher à attirer le lecteur ou le spectateur. Pour cela différentes stratégies sont mises en place, la forme de la pièce (comédie, tragédie…), le sujet, les personnages. Les auteurs, selon les époques ont été soumis à certaines règles, ce qui fait que l’on trouve de grandes différences entre le théâtre d’aujourd’hui et le théâtre du XVIIème ou bien entre le théâtre français et le théâtre

plaident leur cause auprès du Roi • III, 4 : la visite nocturne de Rodrigue à Chimène (//V, 1) • IV, 3 : récit de la victoire de Rodrigue contre les Maures Etude des genres et des registres : • Le genre : entre tragi-comédie et tragédie : comparaison entre les différentes versions de la pièce ; mise au point sur « la querelle du Cid » et les reproches adressés à la pièce • Les registres : pathétique, lyrique, délibératif, épique etc. (cf. extraits étudiés) Travaux d’écriture :

Sixième année, Numéro 12, automne 2010- hiver 2011, publi ée en hiver 2011 La scène d’exposition dans la tragédie racinienne Gholam Reza ZATALYAN Université Azad de Téhéran, Unité des Sciences et des recherches E-mail: reza_zatalyan@hotmail.com Effat ALLAHVERDI Université Azad de Téhéran, Unité des Sciences et des recherches E-mail: en.allahverdi@yahoo.com (Date de réception: 15 mai 2010 – Date d’approbation: 3 octobre 2010) Résumé Dans la structure interne d’une pièce classique,

rendre meilleur par le spectacle des perversités dont il doit se garder ? Certes, le théâtre comporte de nombreux atouts pour dénoncer vices et turpitudes humains. Mais cette alternative at-elle un sens ? S’il est vrai que la visée morale peut tuer le plaisir du spectacle, que l’idée peut tuer l’art, n’y a-t-il pas un équilibre possible qui permettrait au théâtre, comme le voulait l’esthétique classique, tout à la fois de plaire et d’instruire ? N’est-ce pas là la fonction principale du théâtre ? I

codifie les genres de drame en deux grands genres dramatiques. La comédie à pour but de divertir mais également de corriger les mœurs de la société par le rire. Terence ou Plaute sont deux des dramaturges célèbres de cette époque et de ce genre. La Tragédie peut être qualifiée de genre contraire car elle a pour but d’inspirer crainte et pitié. Sophocle, Euripide, Eschyle ou même Sénèque en sont des dramaturges célèbres. Le XVIIème siècle est l’âge d’or du théâtre, qui à cette époque appartient au mouvement

Une pièce d’un genre nouveau Apparue dans la seconde moitié du XVIe siècle, la tragi-comédie est un genre à la mode au début du XVIIe. Il s’agit d’une tragédie au dénouement heureux, à l’intrigue généralement complexe et mouvementée, qui s’inspire de sujets modernes ou romanesques. Le modèle en est Pyrame et Thisbé (1621) de Théophile de Viau. Hostile à toute règle, l’action de la tragi-comédie se déroule sur plusieurs journées, plusieurs mois, voire plusieurs années, en une multiplicité de lieux

l’eau s’écoule du crible avant que quelques gouttes ne finissent par remplir péniblement le tonneau percé, de même nos appétits apparaissent et disparaissent avant que quelques uns ne parviennent à être satisfaits et à remplir nos existences d’un plaisir qui à peine vécu s’en va déjà. La poursuite effrénée de la satisfaction de tous nos désirs ne peut mener au bonheur car elle nous condamne à un repos impossible et un chaos existentiel assuré. Tiraillé entre tous les désirs, l’on ne se satisfait

I. Courant antérieur de la comédie La tragédie classique est le courant antérieur de la comédie. Elle renaît au XIIème siècle où elle sera au sommet de sa gloire. Elle met généralement en scène des personnages de la mythologie grecque, ce qui est par exemple le cas dans la pièce « Phèdre » de Jean Racine où il est question de Poséidon, Thésée, etc. Généralement, le personnage principal doit faire preuve d'héroïsme et se voit confronté à dilemme de taille comme choisir entre l'honneur ou l'amour

registre tragique, avec, entre-autres, les œuvres d'Eschyle, Sophocle et Euripide. Le modèle antique fut longtemps la référence essentielle et il exerça une influence considérable sur l'histoire du théâtre occidental. Grâce à de nombreux procédés, la tragédie suscite des réflexions sur les problèmes et la noirceur des hommes et du monde. Tout d’abord, le choix des personnages, souvent des rois, des princes ou encore des dieux, doit pousser les spectateurs à les admirer ou à les plaindre. En effet, le