Transcendance

particulièrement l'immanence et la transcendance de la volonté humaine par rapport au monde. La liberté s'oppose en général (ce n'est donc pas toujours le cas) au déterminisme, au fatalisme et à toute doctrine qui soutient la thèse de la nécessité du devenir. Le concept de liberté divise très schématiquement les philosophes en deux camps: ceux qui en font le fondement de l'action et de la morale humaines (Épicure, Descartes, Kant), et ceux qui nient une quelconque transcendance de la volonté par rapport à

suivent »). Avant de montrer qu’une partie des effets désirés découlent de facteurs externes : (« Ce qui provient…avantageux »). Enfin, nous verrons que l’auteur tente de dénoncer les puissances dites « invisibles » dont Dieu, qui incarne cette transcendance : (« La curiosité…de sa nature »). Explication de texte Dans la première phrase de cet extrait, l’auteur choisit de nous exposer ce qui, selon lui, n’est pas l’objet du désir chez l’homme. Ainsi, « le désir n’est pas de jouir une fois seulement »

Oui, TB. Le risque d’être « un lâche ou un salaud » pour reprendre les termes de Sartre. Là encore très belle et très rigoureuse formulation. Ce n’est pas exactement la teneur de la pensée sartrienne mais ce que TTB vous posez eu égard à la transcendance, au frisson qui s’empare de nous, au frisson sacré et sublime est tout à fait juste. TTB Oui ! pensée «condamnerait à être libre». Et condamner n’est-ce pas quelque chose d’infligé? La pensée serait donc la base de l’existence, du Moi, alors

sans présupposé, sans jugement, ce qui nous permet d’explorer avec lui le champ de l’expérience partagée. Nous pouvons alors développer son intentionnalité pour le conduire à différencier, sans séparer, le sujet de l’objet, l’immanence de la transcendance. C’est une démarche active qui met en place la liberté d’être et d’agir, qui construit le champ de la pensée par l’expérience corporelle. L’enfant acquiert ainsi une véritable connaissance qui se déploie dans le temps et dans l’espace. Il met

d'une " transcendance dans l'immanence " que Luc Ferry présente comme l'ouverture vers un horizon qui constitue un fondement ultime et indépassable. C'est la raison pour laquelle Ferry désigne encore ce type de transcendance sous le nom d'" humanisme de l'homme-dieu ". Cette réflexion renvoie à l'intériorité des valeurs que défend l'humanisme, c'est-à-dire à l'autonomie de la volonté qui les porte. L'autonomie s'oppose à l'hétéronomie, mais pas à l'altérité. Il est donc question de " transcendance horizontale

individualité, au sens ou le jugement esthétique me la fait apparaître irréductiblement indépendante. Néanmoins, on ne peut nier que l’universalité subjective évoquée par Kant ne requiert pas une certaine idée de la transcendance. Cette idée du beau renvoyant vers une transcendance se retrouve fortement dans la figure du génie telle que l’évoque Kant. Il est en effet la « faculté des idées esthétiques », dévoilant le sens des choses et des êtes en sachant « rendre universellement communicable

abstrait ne lui permet pas de prendre en compte une existence individuelle fixée dans le temps et évoluant avec lui en plus d’abolir sa propre finitude, dans une prétention irréelle à dépasser sa condition La pensée ne peut atteindre une transcendance objective. Kierkegaard reprend la problématique qui animait Pascal en son siècle et tentait de trouver à l’existence humaine ce référant tant espéré qui pourrait satisfaire sa soif de sens. C’est à partir des notions de Foi et de Désespoir

n’importe les combats de Phèdre, elle mourra, et Phèdre le sait aussi : « Les moments me sont chers » (v. 1623). Cette scène est marquée par la situation tragique classique : le destin fatal du héros. Le fait qu’elle est impuissante face à une transcendance, son obligation morale d’innocenter Hippolyte, donne l’aspect tragique à cette scène : « Non, Thésée, il faut rompre un injuste silence:/ Il faut à votre fils rendre son innocence./ Il n’était point coupable. » (v. 1617-1619). Comme « silence »

problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est simple : il n’y a pas de société sans transcendance (c'est en cela qu'il ne s'est jamais démarqué de ses origines catholiques). De même qu’un État laïque a ses obligations morales, ce n’est pas parce qu’on est athée qu’on n’a pas de valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d'Amérique ont George Washington et les pères

activité et nous projette perpétuellement hors de nous-mêmes. Le désir est cette incomplétude qui voudrait bien être comblée, mais qui jamais n’y parviendra. Il est la transcendance même (transcendance : littéralement, ce qui traverse en élevant). « Si le désir doit pouvoir être à soi-même désir, il faut qu’il soit la transcendance elle-même, c’est-à-dire qu’il soit par nature échappement à soi vers l’objet désiré. Le désir est manque d’être, il est hanté en son être le plus intime par l’être dont