Tupinamba

« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ». Ces interrogations sur l'autre amènent à la reconnaissance de ses qualités comme dans le premier texte de Léry (mise en relief de la sagesse, de la tempérance, de l’éloquence de l’Indien Tupinamba), le texte de Montaigne (admiration devant la « beauté [des] ouvrages » des Indiens du Mexique) ou à l'occasion de la « controverse de Valladolid » décidée par l'empereur Charles Quint pour déterminer comment devaient être considérés les Amériniens

mandat d'Henri II pour installer une colonie au Brésil ou les protestants français pourraient exercer librement leur religion. Le texte que j'ai choisi d'étudié est tiré du chapitre XIII. Il s'agit d'un dialogue entre l'auteur et un vieil indien Tupinamba. Ce texte remplit des fonctions explicatives et argumentatives. L'extrait est censé satisfaire notre curiosité pour ces populations lointaines et développer notre connaissance d'une culture '' sauvage '' . L'indien possède les qualités et les

du rio de Janeiro. L’amiral de Coligny l’avait chargé de fonder une colonie huguenote en Amérique. Les protestants auraient ainsi un refuge. Deux villes virent le jour, Fort-Coligny et Henryville. Les Français entrèrent en contact avec les tribus Tupinamba, ennemies des Portugais, établis au Brésil dès 1500. « Les terres françaises d’Amérique furent rapidement considérées comme un '' second paradis terrestre ''[2]» Cette descouverte d'un païs infini, semble estre de considerationa. Je ne sçay

Présentation Œuvre/auteur Faire une synthèse avec le cours de présentation (réponses aux questions) L'humanisme, les grandes découvertes , l'auteur Passage : Dans ce chapitre XXXI des du livre I des Essais,intitulé « Des Cannibales », Montaigne évoque les Tupinambas, peuple du Brésil récemment côtoyé par les français lors du voyage de Nicolas Durand de Villegagnon, gouverneur de la colonie de La France antarctique, et qui furent décrits notamment par Jean de Léry. Après avoir montré l'intérêt et la nécessité

Artisan d’origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. À cette occasion, il partagea pendant quelque temps la vie des Indiens Tupinambas. Vingt ans après son retour en France, il fit paraître un récit de son voyage. ½¼ ½ Au reste, parce que nos Tupinambas sont fort ébahis de voir les Français et autres des pays lointains prendre tant de peine d’aller quérir ½ leur arabotan, c’est-à-dire bois de Brésil, il y eut une fois un vieillard d’entre

1 Artisan d’origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. À cette occasion, il partagea pendant quelque temps la vie des Indiens Tupinambas. Vingt ans après son retour en France, il fit paraître un récit de son voyage. Au reste, parce que nos Tupinambas sont fort ébahis de voir les Français et autres des pays lointains prendre tant de peine d’aller quérir ½ leur arabotan, c’est-à-dire bois de Brésil, il y eut une fois un vieillard d’entre

que j’agrée. Lorsque nous y réfléchissons, si nous n’avions pas connu notre monde actuelle ; rempli de besoin, ou le moindre objet peut devenir une nécessiter absolu ;nous aurions pus vivre heureux avec les simple dons de la nature à l'image des Tupinambas, indien cannibale de Michel de Montaigne. Cependant cette philosophie de vie, n'aurait-elle pas crée quelque difficulté ?

qui leur étaient étrangers de cette façon : "barbares" en en déduit alors une thèse : "chacun appelle barbare ce qui n'est pas de son usage". Il va dans ce chapitre comparer ces deux mondes que tout oppose ou presque, les Terres du Brésil et ses Tupinambas et nous, les Européens. Ainsi, dans les pages 20 à 22, il nous propose une vision des différents aspects de la civilisation et de la barbarie -deux termes qui deviendront au final polysémiques. Chacun est civilisé. D'après le philosophe, d'une

qu’à notre grande honte, et pour justifier nos sauvages du peu de soin qu’ils ont des choses de ce monde, je fisse cette digression en leur faveur. Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en terre de Brésil, 1578. 10. Ancienne orthographe de Tupinambas, peuple amérindien du Brésil. 11. partant : par conséquent. 12. par deça : locution prépositionnelle de lieu désignant l’endroit où l’on est par opposition à par-delà. Texte C Dans le chapitre Des cannibales13, au livre I des Essais, Montaigne

brise les stéréotypes et dévoilent les réelles valeurs des peuples dis sauvages. Dans Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil en 1578, Lery montre une autre image des sauvage, cette fois-ci qui n'est pas érronée et montre le peuple des Tupinambas tels qu’ils les voit et tels qu'ils sont vraiment. Avec leurs différences vestimentaires et morales, leur couleur de peau, leurs traditions et coutumes... Des différences mais qui montrent tout de même une nature qui est la même pour tout, ce sont